Depuis Montevideo, en Uruguay, la présidente de la Commission européenne a annoncé un accord avec les pays sud-américains sur le traité de libre-échange très décrié en France. Une minorité de blocage semble possible pour qu’il ne rentre pas en vigueur.
Alors que les tractations pour rechercher l’équilibre du futur gouvernement sont parties pour durer, les prémices d’une division sur l’opportunité de gouverner avec la gauche, apparaissent au sein de LR. Les dirigeants sont reçus à l’Elysée ce vendredi à 20 heures. On vous dévoile les trois priorités sur lesquelles vont insister les ténors du parti.
Ce vendredi, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet ont rencontré une délégation du Congrès de Nouvelle-Calédonie. Au cours de cette réunion, un calendrier de travail a été élaboré, établissant « un premier cycle de discussion entre forces politiques locales », et une réunion « associant l’Etat à compter de la mi-janvier 2025 ».
Alors qu’Emmanuel Macron organise un nouveau cycle de consultations avant de nommer un Premier ministre, Olivier Faure ouvre la porte à des négociations avec les macronistes. Néanmoins, pour les autres composantes du Nouveau Front Populaire la non remise en question de la réforme des retraites n’est pas envisageable.
Les principaux représentants du Parti socialiste ont été reçus ce vendredi 6 décembre par le président de la République, à la recherche d’un nouveau Premier ministre. Selon eux, Emmanuel Macron n’a posé aucune ligne rouge et s’est engagé à faire rentrer dans les discussions les écologistes, les communistes et les insoumis.
Après la censure du gouvernement Barnier et la déclaration du président de la République à la télévision, Stéphane Peu et Roger Karoutchi débattaient sur le plateau de Parlement Hebdo. L’un comme l’autre jugent sévèrement le rôle d’Emmanuel Macron dans la crise politique que traverse le pays depuis la dissolution.
Alors qu’Emmanuel Macron a appelé dans une allocution à la constitution d’un gouvernement « d’intérêt général », les groupes de gauche du Sénat n’y voient pas d’inflexion de la part du chef de l’Etat. Ils pressentent la nomination d’un nouveau gouvernement reposant sur la même majorité et les mêmes politiques. Le chef de l'Etat bafoue le résultat des dernières élections législatives, d’après eux.
Pour les présidents des groupes écologiste et communiste, la censure du gouvernement Barnier était courue d’avance. Ils déplorent les choix du Président de la République et l’exhortent à “créer une plateforme de gouvernement autour des idées du Nouveau Front Populaire.”
Dans une courte allocution, le Président a dessiné l’agenda des prochaines semaines après la censure du gouvernement Barnier : nomination d’un gouvernement « d’intérêt général » resserré, mais rassemblant « toutes les forces de l’arc républicain » et de nouvelles discussions budgétaires en janvier. En attendant, une loi spéciale reconduisant le budget précédent sera votée « mi-décembre. »
Chez Renaissance, plusieurs députés et sénateurs défendent l’idée d’un pacte de « non-censure », du PS au LR en passant par le bloc central, qui permettrait au prochain premier ministre de durer plus de trois mois. Gabriel Attal, à la tête du groupe EPR, soutient le principe en privé, tout comme son homologue du Sénat, François Patriat. Mais en interne, certains députés Renaissance sont en réalité plus circonspects.
A quelques heures de l’allocution du chef de l’Etat qui s’exprimera sur les conséquences de la censure du gouvernement Barnier dont il a accepté la démission, une interrogation émerge sur les réseaux sociaux. Emmanuel Macron peut-il avoir recours à l’article 16 de la Constitution ? Un article qui donne des pouvoirs exceptionnels au président de la République.
Le Rassemblement national a joint ses voix au Nouveau Front Populaire pour voter la motion de censure de la gauche et renverser Michel Barnier ce mercredi 4 décembre. Pression des électeurs, risque d’inéligibilité, budget insatisfaisant… Qu’est ce qui a poussé les troupes de Marine Le Pen à faire tomber le gouvernement ?
Le président du groupe Union centriste au Sénat constate un « bougé » au Parti socialiste sur le principe d’une coalition élargie à Renaissance et aux Républicains. « Il y a un travail à mener », encourage-t-il. Il estime par ailleurs que Michel Barnier aurait dû « s’impliquer davantage » avec les groupes qui le soutiennent.
La présidence de la République a indiqué que le chef de l’État prenait acte de la démission du Premier ministre, renversé par une motion de censure. Michel Barnier et ses ministres assurent désormais la conduite des affaires courantes.
Ce matin, dans la matinale de Public Sénat, face au sénateur Renaissance Xavier Iacovelli et au député européen PS François Kalfon, Laurent Jacobelli a confirmé la position du Rassemblement national dans l’hypothèse de la nomination d’un gouvernement comprenant des personnalités de gauche.
Après le vote de la censure du gouvernement Barnier, Emmanuel Macron reprend la main. Le chef de l’Etat va s’adresser aux Français ce jeudi soir, à 20 heures. Que pourra-t-il décider ? Entre renommer Michel Barnier, hypothèse improbable, nommer vite un premier ministre du socle commun, ou une personnalité de gauche, avec un pacte de non-censure, le Président a plusieurs options sur la table.
Invité de la matinale de Public Sénat, Yannick Jadot a, à nouveau, plaidé pour un gouvernement de gauche, composé de ministres du bloc central. Ce « pacte transitoire » permettrait de créer un gouvernement qui échapperait à la censure. Une idée également évoquée par Gabriel Attal et Boris Vallaud.
Le président de la République s’entretiendra aujourd’hui avec la présidente de l’Assemblée nationale et le président du Sénat. Il prendra également la parole à la télévision, à partir de 20 heures, pour s’adresser aux Français.