Alors qu’au Parlement européen, les eurodéputés sont très attentifs à la situation dégradée des finances publiques de la France, certains à droite lui préconisent une baisse drastique du déficit comme l’a fait l’Italie l’an dernier. La France, en crise politique et budgétaire, vue par ses voisins européens, c’est le débat de la semaine de l’émission Ici l’Europe sur France 24, LCP et Public Sénat (diffusée le samedi à 16h30 sur le canal 8 de la TNT).
L’arrivée du géant de l'ultra fast-fashion dans les centres-villes, via un accord avec plusieurs magasins Galeries Lafayette, a déclenché une vive polémique dans le secteur français du prêt-à-porter. En parallèle, le Parlement continue d’attendre la convocation d'une commission mixte paritaire sur la proposition de loi contre les excès de la mode express.
Le projet de loi de finances (PLF) devrait être « vraisemblablement » être transmis pour avis au Haut conseil des finances publiques, organe placé auprès de la Cour des comptes, ce 2 octobre.
Le Premier ministre a assuré les leaders syndicaux que l'"amélioration de la retraite des femmes" serait inscrite au budget de la Sécu débattu cet automne, dans un courrier adressé mardi soir et dont l'AFP a obtenu copie.
Selon plusieurs médias, Matignon réfléchit à remonter le taux de la « flat tax », ce prélèvement de 30 % sur les dividendes ou encore les plus-values des ventes d’actions. Cette disposition pourrait permettre de ramener environ 1,5 milliard d’euros. Une majorité au Parlement semble prête à durcir cet impôt mis en place en 2017.
Plusieurs changements concernant les particuliers interviennent à compter de ce mercredi. Tour d’horizon de ces nouveautés qui vont bousculer le quotidien des Français.
Le dispositif, lancé entre janvier et février 2024 avait dépassé les attentes du gouvernement et été stoppé en urgence. A partir du 30 septembre 2025, une nouvelle enveloppe de 370 millions d’euros devrait permettre de doper la location de 50 000 nouveaux véhicules électriques.
Depuis juin 2025, le guichet « MaPrimeRénov’» était fermé. Demain, 30 septembre, l’opération reprend, mais attention, 13 000 dossiers seulement seront acceptés d’ici la fin de l’année. Le dispositif sera concentré dans un premier temps sur les ménages les plus modestes.
La France a progressivement glissé dans la catégorie des plus mauvais élèves européens en matière de déficit et d’endettement public. Un écart qui s’est accélérée à partir de la crise sanitaire.
Fustigeant les silences et « la langue de bois » du Premier ministre, qui n’a toujours pas présenté de pistes budgétaires deux semaines après sa nomination, l’intersyndicale a décidé de maintenir la pression sur l’exécutif avec une nouvelle journée de mobilisation, le 2 octobre. De son côté, le patronat s’inquiète de voir le débat se concentrer sur les questions fiscales.
Le rapport de la Cour des comptes sur le modèle financier d’EDF confirme les inquiétudes exprimées sur divers bancs du Parlement. Les magistrats appellent l’Etat à clarifier sur qui reposera le financement des investissements structurels nécessaires, notamment la relance du nucléaire, entre EDF, l’Etat et les consommateurs.
Le président du groupe Modem à l’Assemblée nationale, Marc Fesneau, replace dans le débat public la proposition d’un impôt sur la fortune improductive, qui rapprocherait l’actuel IFI de l’ancien ISF. La proposition est devenue au fil des ans l’un des marqueurs budgétaires du Sénat.
Avec sa proposition de taxe, Gabriel Zucman et la gauche ont réussi à mettre l’imposition des très hauts patrimoines à l’agenda politique. La droite et le centre commencent même à s’emparer du sujet en proposant des dispositifs moins ambitieux, mais qui dénotent un changement d’atmosphère du débat public.
La Cour des comptes publie un rapport cinglant sur la situation budgétaire de France Télévisions, qui devrait finir l’année en déficit de 40 millions d’euros, pointant notamment du doigt les « orientations contradictoires » de l’Etat. Ce constat intervient dans un contexte de fortes tensions entre l'audiovisuel public et les médias du groupe Bolloré.
Le Premier ministre annonce par voie de communiqué suspendre cette année, les nouveaux frais de communication des ministères, opérateurs publics et agences de l'Etat, avec pour objectif de les réduire de 20% l'an prochain.
Nommément mis en cause par Bernard Arnault, l’économiste Gabriel Zucman continue de défendre son mécanisme de taxation des plus hauts patrimoines. Le milliardaire assure de son côté déjà être « le tout premier contribuable français à titre personnel. » Une position qu’il avait déjà dû étayer devant la commission d’enquête sénatoriale sur les aides publiques aux entreprises. Retour sur les enseignements de son audition.
Au bord de l’abime en 2011, touché de plein fouet par la crise économique, le Portugal a réussi en 14 ans à assainir ses finances publiques. Aujourd’hui, le pays est érigé en modèle au sein de l’Union européenne, certains parlent même d’un miracle économique. Les leçons sont-elles transposables en France ? Eléments de réponse.
Alors que Sébastien Lecornu multiplie les consultations en vue d’un compromis budgétaire, de plus en plus de sénateurs à droite et au centre semblent s’être fait à l’idée d’un effort moins massif dans le budget 2026, que les 44 milliards d’euros de François Bayrou.
Si le Premier ministre s’est engagé à recevoir les syndicats « dans les prochains jours », ceux-ci lui donnent jusqu’au 24 septembre pour répondre à une liste de revendications présentées ce vendredi matin, parmi lesquelles la taxation des très hauts patrimoines et l’abandon du recul de l’âge l’égal de départ à la retraite à 64 ans. Faute de quoi, ils décideront d’une nouvelle journée de mobilisation.
L’inquiétude des dirigeants d’entreprise, alimentée par la crise politique, repart à la hausse. Les incertitudes de la politique budgétaire et économique entraînent des conséquences directes sur leurs décisions des prochains mois.