Interrogé sur les coupes budgétaires dans l’Éducation nationale en février, le ministre des Comptes publics a affirmé au Sénat le 6 mars qu’il n’y aurait « pas de remise en question » des effectifs et que les récentes annonces, comme les groupes de niveaux, seront « tenues ».
Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, la ministre de l’Education nationale, Nicole Belloubet est revenue sur les mesures mises en place suite aux menaces de mort visant le proviseur du lycée Maurice-Ravel, après une altercation avec une élève pour qu’elle enlève son voile.
Sur les 10 milliards d’euros d’économies, la recherche et l’enseignement supérieur sont mis à contribution pour près d’un milliard. Une saignée dénoncée par les sénateurs de la commission de la culture et de l’éducation. « Cette coupe budgétaire rentre en totale contradiction avec la loi de programmation de la recherche », dénonce Laurent Lafon, président de la commission. Le ministère évoque des « ajustements sur les appels à projets de l’Agence nationale de recherche » et assure que « l’ensemble des engagements sur la vie étudiante […] sera bien sûr tenu ».
Interrogée à la suite des Questions au gouvernement au Sénat, la nouvelle Ministre de l’Education et de la Jeunesse a réaffirmé ses priorités, au premier rang d’entre elles, une meilleure prise en compte des différences des niveaux pouvant exister entre les élèves, dans la lignée du projet du « choc de savoirs » de Gabriel Attal.
La ministre de l'Education nationale s’est inscrite dans le prolongement de l’action de Gabriel Attal, en confirmant sa volonté de mettre en place des groupes au collège pour gérer les différences de niveau. « Nous ne pouvons pas rester en l’état », a-t-elle souligné.
Suite aux révélations dans la presse faisant état d’un rapport d’inspection accablant sur l’établissement scolaire privé catholique Stanislas, les sénateurs écologistes, socialistes et communistes demandent la mise en place d’une commission d’enquête sur « l’effectivité et l’efficacité du contrôle de l’Etat sur l’ensemble des établissements scolaires ».
Les enseignants étaient en grève ce mardi à l’appel des principaux syndicats du secteur, pour réclamer des hausses de salaire et l’abandon des mesures prévues par la réforme du « choc des savoirs » voulue par Gabriel Attal. Parmi elles, la mise en place de groupes de niveau pour les collégiens, en mathématique et en français, un dispositif dont l’efficacité fait largement débat.
La ministre de l'Education nationale Amélie Oudéa-Castéra a été une nouvelle fois interpellée ce 24 janvier 2024, lors des questions au gouvernement. Le sénateur Pierre Ouzoulias (communiste), qui l’interrogeait, a dénoncé le « séparatisme social et scolaire » de certains établissements privés.
Sous le feu des critiques depuis plusieurs semaines, le collège-lycée privé Stanislas se voit désormais reprocher de favoriser ses élèves de terminale qui souhaitent poursuivre leurs études dans l’une des classes préparatoires de l’établissement. Cette situation relance le débat autour du manque de transparence des méthodes de sélection retenues, en marge de Parcoursup, par certains établissements d’enseignement supérieur.
Invité de la matinale de Public Sénat, Benoît Hamon a livré sa vision sur les annonces faites le 5 décembre par Gabriel Attal. L’ancien ministre de l’éducation nationale, sous François Hollande, se méfie des mesures annoncées qu’il considère comme des gages pour la droite, loin des véritables problématiques qui traversent l’enseignement.
La commission d’enquête du Sénat sur le traitement des menaces et violences à l’encontre des enseignants auditionnait, ce mardi, Jean-Michel Blanquer. L’ancien ministre de l’Education nationale est revenu sur son bilan en matière de lutte contre les atteintes à la laïcité.
Ce 5 décembre, le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé plusieurs mesures visant à créer un « choc des savoirs ». Retour du redoublement, groupes de niveaux et labellisation des manuels scolaires sont notamment au programme.
L’OCDE a publié ce 5 décembre le classement PISA présentant un bilan des compétences des élèves de 15 ans dans des domaines fondamentaux comme les mathématiques ou la compréhension écrite. Le score de la France en mathématiques connaît une chute historique de 21 points et passe en dessous de la moyenne de l’OCDE.
Les sénateurs ont adopté ce 1er décembre les crédits de la mission enseignement scolaire, dans le projet de loi de finances pour 2024. La hausse de 6,5 % doit notamment financer les revalorisations salariales des enseignants. Un effort jugé bienvenue par l’hémicycle, qui a néanmoins regretté le manque de réformes structurelles pour améliorer le niveau général des élèves.
Au congrès de l’Association des maires de France, le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé vouloir « revoir » la « question du tabou du redoublement » et promis de « prendre des décisions » sur ce sujet début décembre.
Cette mesure proposée par le ministre de l’Education nationale, en réaction à l’attentat d’Arras, entre en contradiction avec l’obligation d’instruction qui figure dans la loi française. Au-delà de l’obstacle législatif, les modalités d’application d’une telle exclusion soulèvent également de nombreuses questions sur le traitement et le suivi des personnes radicalisées.
Ce 18 octobre, à l’occasion des questions au gouvernement, le ministre de l’Éducation nationale a été particulièrement sollicité par les sénateurs après l’attentat d’Arras le 13 octobre. Le ministre a voulu montrer la fermeté et les efforts de l’Etat en la matière.
En parallèle de la commission d’enquête sur les agressions subies par les enseignants, le groupe LR du Sénat, souhaite créer une mission d’information sur le recensement des atteintes à la laïcité et la façon dont l’Education nationale utilise ces informations.
Devant la commission de la culture et de l’éducation, Gabriel Attal est revenu sur sa proposition de créer des groupes de niveaux dans les collèges pour l’enseignement du français et des mathématiques tout en précisant que la décision n’était pas encore actée.
La Première ministre a annoncé mercredi 27 septembre un important plan de lutte contre le harcèlement scolaire, qui prévoit à la fois le renforcement des dispositifs de prévention et des sanctions, mais aussi une meilleure prise en compte des signalements. La présidente et la rapporteure de la mission d’information mise en place au Sénat sur ce sujet, se félicitent de voir l’exécutif reprendre une très large part de leurs recommandations, elles redoutent néanmoins un manque de moyens pour répondre aux ambitions affichées.