En raillant les forces françaises et anglaises, armées de « pays quelconques », le vice-président américain J.D. Vance a suscité les critiques. Mais au-delà de la polémique, l’armée française, constituée en temps de paix, reste limitée, malgré des efforts récents. « On a l’éventail des armées nécessaires, mais on n’a pas l’épaisseur et la profondeur », pointe le sénateur LR Christian Cambon.
La ligne suivie par Donald Trump, qui se rapproche de Vladimir Poutine sur l’Ukraine, place le RN dans une situation ambiguë. Si le parti apprécie à la base le président américain, il commence à prendre quelques distances. « On sent bien que le sujet les embarrasse. Car il est impossible de donner raison sur toute la ligne à Donald Trump », selon Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite. « Ils ne sont pas à l’aise », résume le politologue Pascal Perrineau.
Adopté au Sénat avec l’appui du gouvernement, l’article 8 ter de la proposition de loi sur le narcotrafic oblige les messageries cryptées comme WhatsApp ou Telegram de permettre aux services de renseignement d’accéder à certains échanges. Alors que le texte arrive en examen à l’Assemblée, la mesure fait l’objet de nombreux amendements de suppression émanant des groupes de gauche, d’Ensemble pour la République et même du RN.
« Son père, Michel Debré, premier ministre du général de Gaulle, père de la Constitution, lui transmis les valeurs du gaullisme », a salué le président du Sénat, Gérard Larcher, après l’annonce du décès de Jean-Louis Debré. « Le premier mot qui vient à l’esprit, quand on pense à lui, était républicain », lui rend aussi hommage François Bayrou.
L’ancien président de l’Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel s’en est allé cette nuit. Au Sénat, les parlementaires de droite comme de gauche gardent le souvenir d’un grand serviteur de l’Etat et l’une des dernières incarnations du gaullisme.
L’ancien président du Conseil constitutionnel et de l’Assemblée nationale est décédé à l’âge de 80 ans dans la nuit de lundi à mardi. Le 4 octobre 2023, retiré de la vie politique, Jean-Louis Debré était l’invité de « Bonjour chez vous » sur Public Sénat.
Figure de la droite chiraquienne, ancien président du Conseil constitutionnel et de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré est mort à l’âge de 80 ans dans la nuit de lundi à mardi.
Après huit jours de visite sur l’archipel, le ministre des Outre-mer a remis aux différents partis politiques un document de travail. Celui-ci doit servir de base aux négociations qui doivent reprendre à la fin du mois, en vue d’un « accord politique », près d’un an après les émeutes.
Après un signalement de Bruno Retailleau au parquet pour apologie du terrorisme visant l’eurodéputée LFI Rima Hassan, deux ministres se sont interrogés sur les possibilités de déchoir l’élu de sa nationalité française. Une possibilité que ne permet pas le droit dans ce cas précis, comme l’a rappelé Bruno Retailleau.
La Commission européenne a présenté il y a dix jours sa feuille de route pour l’agriculture et l’alimentation. Elle entend marquer une rupture avec les objectifs environnementaux issus du Pacte vert de 2019. On en débat cette semaine dans l’émission Ici l’Europe, sur France 24, Public Sénat et LCP.
Avec l’adoption de la loi d’orientation agricole, le Sénat a achevé une longue période d’examen de textes agricoles. Au Salon de l’agriculture, Gérard Larcher revient sur le chemin parcouru depuis la crise de l’an passé. « Il y a encore à travailler sur le volet des revenus », observe-t-il.
A partir de juillet, Emmanuel Macron aura de nouveau le pouvoir de dissoudre. Face à l’instabilité politique, et pour ne pas encore être « pris de court », les partis politiques se préparent à l’hypothèse de nouvelles législatives anticipées. Certains ont déjà commencé le travail d’investiture, comme le RN ou les LR. Tous assurent qu’ils seront « prêts », si Emmanuel Macron appuie sur le bouton.
INTERVIEW - Auprès de Public Sénat, la sénatrice Ghislaine Senée revient sur sa décision de quitter Les Ecologistes. Elle se dit « profondément choquée » par la manière dont la direction a réagi à la décision de justice qui blanchit l’ex-secrétaire national Julien Bayou, poursuivi pour harcèlement moral et abus de faiblesse. L’élue dénonce également le poids grandissant des « ultra-féministes » au détriment du discours écologiste.
Le gouvernement a annoncé mercredi 26 février le réexamen des accords de 1968 qui lient la France et l’Algérie. François Bayrou a menacé de les remettre en cause à l’issue de cette procédure. « Le compte n’y est pas », a regretté le député de l’Yonne et porte-parole du Rassemblement national Julien Odoul, invité ce jeudi sur Public Sénat. « Ça fait des années qu’il faut engager un rapport de force avec l’Algérie, (...) on en est toujours au stade de la réflexion », déplore le parlementaire.
A l’issue du Comité interministériel de contrôle de l’immigration, le Premier ministre François Bayrou a annoncé une période de 4 à 6 semaines au cours de laquelle la France vérifiera si le gouvernement algérien compte bien respecter l’accord de 1968 sur la politique migratoire. Si ce n’est pas le cas, cet accord sera dénoncé par la France.
Arrêté samedi en Roumanie après neuf mois de cavale, le narcotrafiquant Mohamed Amra a été mis en examen mardi soir à Paris, et placé en quartier d’isolement dans la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne). Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a mis en avant le nouveau régime de détention prévu par le texte sur le narcotrafic « pour que le drame d’Incarville » ne se reproduise pas.
Si Bruno Retailleau peut compter sur une très grande majorité des sénateurs LR derrière lui, à commencer par Gérard Larcher, Laurent Wauquiez devrait pouvoir s’appuyer sur une majorité de députés LR. En revanche, le match des personnalités semble pencher pour l’heure en faveur du ministre de l’Intérieur. Si les soutiens ne font pas l’élection, ils peuvent être autant de relais, en vue du vote des militants.
En visite au Salon de l’agriculture, François Ruffin estime que l’Etat « n’assume pas son rôle » de protection des agriculteurs. Le député regrette ainsi l’absence des questions de libre-échange et de revenus des exploitants dans la loi d’orientation agricole, définitivement adoptée la semaine dernière.
Mercredi, le Premier ministre, François Bayrou va convoquer un comité interministériel de contrôle de l’immigration. Mise en place en 2005, cette instance vise à réunir les membres du gouvernement pour coordonner leur action sur la mise en œuvre de la politique migratoire. Malgré la crise diplomatique en cours, Beauvau assure que le Comité ne sera pas consacré spécifiquement à l'Algérie.
Lors de sa visite au Salon de l’agriculture, le Premier ministre a mis en avant le respect des engagements pris par le gouvernement pour apaiser la colère des agriculteurs. Mais, pour la cheffe de file des Écologistes, la loi d’orientation agricole élude la question essentielle du revenu des exploitants.