Devant la commission de la culture et de l’éducation, Gabriel Attal est revenu sur sa proposition de créer des groupes de niveaux dans les collèges pour l’enseignement du français et des mathématiques tout en précisant que la décision n’était pas encore actée.
La Première ministre a annoncé mercredi 27 septembre un important plan de lutte contre le harcèlement scolaire, qui prévoit à la fois le renforcement des dispositifs de prévention et des sanctions, mais aussi une meilleure prise en compte des signalements. La présidente et la rapporteure de la mission d’information mise en place au Sénat sur ce sujet, se félicitent de voir l’exécutif reprendre une très large part de leurs recommandations, elles redoutent néanmoins un manque de moyens pour répondre aux ambitions affichées.
Suite à un nouveau suicide d’adolescent au début du mois, le ministre de l’Education nationale a fait de la lutte contre le harcèlement scolaire l’une des priorités de la rentrée. Gabriel Attal est en visite au Danemark ce vendredi. Un pays où sont prodigués dès le plus jeune âge, des cours « d’empathie ». Un rapport récent du Sénat préconisait d’intégrer ces cours dans la formation initiale des enseignants.
Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, quatorze présidents d’université alertent sur l’augmentation de la précarité étudiante et préconisent la mise en place « d’une allocation d’études » pour tous. Une proposition diversement appréciée au Sénat où des travaux sur la précarité étudiante ont eu lieu au cours des derniers mois.
Après la rencontre avec les recteurs d’académie le 18 septembre dernier, Gabriel Attal recevait des parlementaires ayant travaillé sur la question du harcèlement scolaire. Il annoncera des mesures le 25 septembre prochain, et certaines seront issues du rapport de juillet 2021 de la mission d’information du Sénat sur le harcèlement scolaire.
Après le suicide du jeune Nicolas au début du mois de septembre, et la révélation de la lettre du rectorat aux parents de l’adolescent qui a choqué l’opinion publique, Gabriel Attal reçoit ce lundi les recteurs d’académie. L’idée du nouveau ministre est de lancer un audit des cas de harcèlement recensés au cours de l’année dernière, avant la présentation du plan de lutte contre le harcèlement scolaire sur lequel planche Matignon. Au Sénat, le sujet du harcèlement scolaire est bien connu et a fait l’objet de travaux, qui n’ont pas tous été repris par l’exécutif.
Décrié par les syndicats, le « Pacte enseignant », qui propose à ces derniers de nouvelles missions en échange d’une hausse de leur rémunération, n’atteint pas l’objectif fixé par le gouvernement, avec un taux moyen de contrats signés sous la barre des 30%, selon de premiers chiffres.
Le 1e septembre 2023, le sénateur LR des Bouches-du-Rhône Stéphane Le Rudulier a déposé au Sénat une proposition de loi « pour encadrer le versement et l’utilisation de l’allocation de rentrée scolaire ». Ce sujet, déjà mis à l’agenda politique par la droite au moment de la rentrée l’année dernière, devrait donc à nouveau être examiné par le Sénat. Si le sénateur à l’origine de la proposition entend lutter contre ce qu’il appelle un « détournement d’aides publiques », du côté de l’opposition, on y voit plutôt une « opération de communication nauséabonde ».
Uniforme ou « tenue unique » ? Le ministre de l’Education a annoncé qu’il explicitera les modalités d’une l’expérimentation cet automne. Plusieurs collectivités tenues par la droite et l’extrême droite se sont déjà portées volontaires. En 2018, la commune de Provins en Seine-et-Marne avait brièvement mis en place le port, non-obligatoire, de l’uniforme avant de l’abandonner car insuffisamment appliqué.
Remplacement des professeurs, Pacte enseignant, place des savoirs... Il n’y a pas que l’abaya en cette rentrée scolaire. Les promesses du nouveau ministre de l’Education nationale laissent pour l’instant les sénateurs dubitatifs.
Le ministre de l’Education nationale Gabriel Attal dévoilera à l’automne les modalités de l’expérimentation du port de l’uniforme dans certains établissements scolaires. Une initiative saluée par la droite sénatoriale qui y voit des vertus de laïcité en pleine polémique sur le port de l'abaya. Mais pas par l'ensemble des parlementaires.
Le ministre de l’Education nationale a officialisé ce dimanche 27 août l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires dès la rentrée. Si aucun texte réglementaire n’a encore été publié, c’est la loi 2004 qui va s’appliquer comme pour le voile. La nouvelle est accueillie avec soulagement par le syndicat des proviseurs, mais les professeurs craignent, en revanche, une hystérisation du débat.
L’éducation est l’un des thèmes principaux développés par Emmanuel Macron dans son interview au Point. Il souhaite réduire les vacances scolaires, adapter les formations au lycée professionnel et à l’université en fonction des besoins. Le ministre de l’Education nationale devrait aussi proposer d’interdire l’abaya à la rentrée. Des mesures reçues différemment par les sénateurs.
Le décret permettant de changer d’établissement les élèves harceleurs a été publié le 16 août 2023 au journal officiel. Les sénateurs en faveur de la mesure jugent qu’il reste encore du chemin pour lutter plus efficacement contre le harcèlement scolaire.
Alors qu’Élisabeth Borne avait promis de faire de la lutte contre le harcèlement scolaire sa priorité de la rentrée 2023, le nouveau ministre de l’éducation nationale a annoncé la publication prochaine de deux décrets. En plus d’un plan contre le harcèlement scolaire promis pour la rentrée, le ministre explique que la réponse doit être « implacable ».
Alors que Gabriel Attal remplace Pap Ndiaye à l’Education nationale, la droite sénatoriale se félicite de la sortie du gouvernement d’un ministre très critiqué par la majorité sénatoriale, et appelle le futur ministre à profiter de son poids politique pour « arrêter les zig zags. » À gauche, on espère que Gabriel Attal se saisira de la question de la mixité sociale dans le privé.
Principale information des « ajustements » du gouvernement ce jeudi, Gabriel Attal remplace donc Pap Ndiaye à l’Education nationale. Ce-dernier laisse à son successeur de nombreux chantiers, de la revalorisation des enseignants au harcèlement scolaire, en passant par la réforme du baccalauréat, la mixité sociale dans le privé, ou le port des abayas.
Dans un rapport transpartisan, le Sénat dresse un état des lieux sur l’application des lois qui ont élargi ces dernières décennies la marge de manœuvre des écoles, des collèges et des lycées. Selon ce document, le cadre législatif est largement battu en brèches à coups de circulaires et d’injonctions administratives, qui grignotent ainsi la liberté d’action des établissements.
Sans faire d’annonces majeures, Pap Ndiaye a détaillé les différentes mesures et actions mises en œuvre par le ministère de l’éducation nationale pour lutter contre les agressions dont les enseignants peuvent faire l’objet dans l’exercice de leur fonction. Malgré un discours consensuel, les propos du ministre n’ont pas suffi à dissiper les inquiétudes des sénateurs.
Ce mercredi 28 juin est paru un rapport sur le bilan de la procédure Parcoursup. A l’initiative du sénateur Jacques Grosperrin (LR), rapporteur de la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication, ce compte rendu a pour objectif de réaliser un bilan de la situation 5 ans après la création de la plateforme.