La France Insoumise a saisi le Conseil constitutionnel sur les ministres démissionnaires qui sont également députés, invoquant une violation de la séparation des pouvoirs. Pour le constitutionnaliste Benjamin Morel, cette situation est constitutionnelle, même si l’activité de ces ministres à l’Assemblée pose question.
L’enquête Ipsos pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès, le CEVIPOF et l’Institut Montaigne » réalisée après les dernières élections législatives fait état d’une très large défiance des Français envers leur personnel politique et leurs institutions. L’étude montre aussi le manque de volonté de compromis des électeurs de chaque bloc dans la constitution d’une coalition.
Aux universités d’été du parti socialiste, les désaccords internes sur la stratégie pour Matignon se laissent voir. En apparence, l’ambiance est joviale, mais les débats sont tendus. Si tous les socialistes s’accordent sur les mesures qu’ils veulent voir appliquées par un éventuel gouvernement de gauche, la méthode ne fait pas consensus.
Le 7 septembre, aura lieu une manifestation contre « l’autocratie » d’Emmanuel Macron à l’appel d’organisations de jeunesse et en réponse au refus du président de la République de nommer Lucie Castets à Matignon. La France insoumise s’est jointe à l’appel et exhorte les « forces politiques, syndicales et associatives attachées à la défense de la démocratie » à grossir les rangs de la manifestation. Alors qu’ont-elles décidé ?
Avant un déplacement de deux jours en Serbie, Emmanuel Macron s’est entretenu ce jeudi avec des représentants d’associations d’élus locaux, toujours dans la perspective de parvenir à former un nouveau gouvernement. Public Sénat fait le point sur la situation.
François Bayrou considère que la réforme des retraites peut être « améliorée ». Une façon d’envoyer des signaux à gauche. Mais difficile de toucher aux grands principes de la réforme, au risque de heurter au sein même de la macronie et de la droite.
Agriculture, justice, éducation, logement, institutions… De nombreux textes de loi sont en souffrance depuis la dissolution et dans l’attente d’un prochain gouvernement. Tour d’horizon des chantiers du futur exécutif.
Malgré l’annonce d’un budget stable en volume, le gouvernement prévoit plusieurs arbitrages entre les différents postes budgétaires. Les crédits alloués pour la mission « Travail et emploi » doivent diminuer de trois milliards d’euros. Loin du « budget réversible » annoncé par Matignon estime le rapporteur général du budget au Sénat.
Parmi les nombreux chantiers mis à l’arrêt par la dissolution, la résolution de la crise agricole s’annonce comme l’un des plus brûlants. Sans attendre la formation d’un nouveau gouvernement, le premier syndicat de la profession formule donc ses propositions et dénonce l’inaction de l’État.
Emmanuel Macron poursuit ses consultations sur le futur Premier ministre. Si l’hypothèse Lucie Castets à la tête d’un gouvernement NFP a été écartée, les noms d’autres personnalités de gauche circulent pour occuper l’Hôtel de Matignon.
Les ténors des Républicains sont ressortis « déçus » de leur entrevue avec le chef de l’Etat dans le cadre de nouvelles consultations pour former un gouvernement. Laurent Wauquiez, Annie Genevard et Bruno Retailleau ont de nouveau exclu toute participation à une coalition gouvernementale et demandent à Emmanuel Macron de s’engager sur les propositions de leur pacte législatif. Une ligne d’indépendance qui ne fait pas l’unanimité chez les parlementaires de droite.
Après avoir écarté la possibilité d’une nomination de Lucie Castets à Matignon, Emmanuel Macron poursuit ses consultations à l’Élysée. La désignation d’une personnalité technique, haut fonctionnaire ou issue du monde économique, est toujours sur la table pour sortir de l’impasse.
Les dirigeants du parti Les Républicains seront consultés, une nouvelle fois, ce mercredi, par Emmanuel Macron, sur la nomination du futur Premier ministre. Jusque là, le parti de droite refuse une coalition de gouvernement avec le bloc central macroniste.
On s’attendait à un bureau national à couteaux tirés ce mardi midi au Parti socialiste. Pas encore d’implosion en vue mais des oppositions se sont fortement manifestées. L’opposition interne à Olivier Faure réclame une « Convention » pour « clarifier la stratégie » du PS et veut « reprendre les discussions avec le Président de la République ».
Après l’échec de la première vague de consultations, l’Elysée a annoncé hier dans un communiqué qu’Emmanuel Macron ne nommerait pas Lucie Castets Première ministre et lance une nouvelle phase de discussions. La gauche a fait savoir qu’elle ne participerait pas à ces consultations.
Dans un communiqué publié ce 26 août, l’Elysée a annoncé lancer un nouveau tour de consultations politiques, ce mardi, en vue de la nomination d’un Premier ministre. Une décision qui irrite le Nouveau Front Populaire. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure dénonce une « parodie de démocratie » et refuse de se rendre à l’Elysée pour de nouvelles réunions.
Alors que l’on arrive au terme des consultations politiques voulues par Emmanuel Macron, le blocage politique persiste. Le chef de l’Etat pourrait organiser de nouvelles entrevues avant de prendre une décision, une posture rejetée en bloc par le Nouveau Front Populaire qui a annoncé dans un communiqué qu’ils ne se rendraient pas à une nouvelle réunion, sauf en cas de nomination de Lucie Castets à Matignon.
Les 26 et 27 août ont lieu les universités d’été du Medef, dans un contexte inédit cette année : depuis plus d’un mois, le gouvernement est démissionnaire, et le pays attend qu’Emmanuel Macron nomme un nouveau Premier ministre pour composer son exécutif. Une conjoncture qui jette le pays dans l’incertitude sur le plan politique, institutionnel et économique. Les chefs d’entreprise présents à la Rencontre des Entrepreneurs attendent avec impatience la fin de l’incertitude, alors que leur président souhaite peser davantage dans les décisions publiques.
Quelles sont les visées de Jean-Luc Mélenchon en proposant un soutien sans participation de LFI au gouvernement pour permettre à Lucie Castets d’accéder à Matignon ? Mettre en échec l’Elysée, se repositionner au centre du NFP ? Le coup tactique a déjà permis de faire la lumière sur toute une partie de l’échiquier politique qui s’oppose par principe à tout gouvernement de gauche.
Les socialistes tiennent en fin de semaine leur campus d’été à Blois, largement axé cette année sur la lutte contre la progression du Rassemblement national. Lucie Castets, candidate de la gauche pour Matignon, y participera vendredi, alors que la nomination d’un nouveau chef de gouvernement pourrait intervenir dans les prochains jours.