François-Xavier Bellamy porte plainte contre Rima Hassan pour des menaces qu’elle aurait proférées à son égard. Cette plainte fait suite au blocage par le député européen de la candidature de Rima Hassan à la vice-présidence de la sous-commission des droits de l’Homme. L’élection du poste de vice-présidente que briguait la députée européenne a été reportée en septembre.
Les sénateurs du groupe communiste républicain écologiste et citoyen - kanaky (CRCE-k) ont déposé, ce 25 juillet, une proposition de loi constitutionnelle visant à préciser le statut de gouvernement démissionnaire.
Les élus sont souvent une cible privilégiée pour les ingérences étrangères. Si les atteintes à la probité existent, les formes d’influences sont diverses et se renouvellent. Après l’adoption de la loi sur les ingérences étrangères le 5 juin dernier, retour sur les règles s’appliquant aux élus pour prévenir les ingérences.
A la tête des Patriotes, le troisième groupe le plus important numériquement au Parlement européen et désormais membre de la prestigieuse commission des affaires étrangères, Jordan Bardella entend poursuivre à Strasbourg sa stratégie de « normalisation ». Une stratégie compromise cependant par le « cordon sanitaire » des partis pro-européens contre l’extrême-droite et par certaines personnalités embarrassantes au sein de son camp.
Le 24 juillet, Olivier Faure a adressé à Didier Roland-Tabuteau, vice-président du Conseil d’Etat, un courrier pour alerter la juridiction administrative sur l’exercice du pouvoir réglementaire par le gouvernement démissionnaire de Gabriel Attal. Si cette lettre interroge les diverses nominations à effet différé qui ont eu lieu au cours des deux derniers mois, elle constitue en réalité davantage un message politique qu’un véritable recours contentieux.
D’après un sondage réalisé par Elabe pour BFMTV, 58% des Français estiment qu’Emmanuel Macron ne doit pas nommer Lucie Castets à Matignon. Ils tiennent le chef de l’Etat pour principal responsable de la crise politique actuelle, et se disent favorables à une trêve politique pendant les JO.
Le sénateur LR Marc Laménie a quitté son groupe politique au Sénat pour rejoindre celui des Indépendants, qui rassemble notamment les membres du parti Horizons d’Edouard Philippe. Elu depuis 2007 sous l’étiquette UMP puis LR, cet ancien maire siège au sein de la commission des Finances.
Mardi soir, en rejetant la candidature de Lucie Castets proposée par le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron s’est donné quelques semaines pour nommer le prochain locataire de Matignon et voit d’un bon œil le pacte législatif proposé par LR. Mais la droite ne veut pas entendre parler d’une coalition. Pour l’instant.
Cette haute fonctionnaire de 37 ans, issue de la société civile et très marquée à gauche, a été choisie par le Nouveau Front populaire comme candidate au poste de Première ministre. Au Sénat, plusieurs élus ont été amenés à travailler avec elle à la mairie de Paris. Ils saluent ses aptitudes, et l’appellent désormais à engager une « bataille de l’opinion » pour pousser Emmanuel Macron à la nommer à Matignon.
Mardi 23 juillet, Emmanuel Macron a donné sa première longue interview télévisée depuis la dissolution et les législatives. L’occasion pour le président de la République de livrer son analyse du scrutin, de temporiser et de refuser net la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon. Analyse de cette prestation avec l’expert en communication Philippe Moreau-Chevrolet.
Hier, le Nouveau Front populaire s’est accordé sur le nom de Lucie Castets comme candidate au poste de Première ministre. Emmanuel Macron a balayé cette candidature considérant que cela n’était « pas le sujet ». Ce matin, Lucie Castets a demandé au Président de la République « de prendre ses responsabilités et de la nommer Première ministre ». Si constitutionnellement rien ne le contraint à nommer un Premier ministre, la décision du chef de l’Etat réside dans le choix « qui lui semble le plus à même de résister à une motion de censure », selon Bastien François, professeur de sciences politiques à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Les parlementaires de gauche saluent les qualités de Lucie Castets, désignée en vue de Matignon par le Nouveau Front populaire. Mais ils demeurent relativement inquiets pour la suite.
Coup de tonnerre dans le paysage audiovisuel : les candidatures de C8, chaîne la plus sanctionnée de la télévision française, et de NRJ12 n'ont pas été retenues par l'Arcom pour la réattribution de fréquences TNT en 2025, selon un communiqué du régulateur publié mercredi.
Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il n'avait pas l'intention de nommer de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, « mi-août », et a balayé la candidature surprise de Lucie Castets avancée par la gauche pour Matignon, appelant les forces du front républicain anti-RN à s'unir.
Un homme de 30 ans connu pour radicalisation islamiste a été placé en détention provisoire lundi à Paris, après avoir attaqué un chauffeur de taxi près du Mans. Il a été mis en examen pour enlèvement, séquestration, tentative d’assassinat, vol et détention arbitraire en vue d’une entreprise terroriste.
Ce mardi 23 juillet au soir, Emmanuel Macron va s’exprimer pour la première fois depuis les élections législatives, lors d’une interview pour France Télévisions et Radio France. L’occasion pour lui d’expliciter « la trêve olympique et politique » qu’il a appelée hier de ses vœux. Alors quels sont les enjeux de cette intervention ?
A trois jours de l’ouverture de Jeux Olympiques, le premier ministre démissionnaire s’est rendu à la base militaire de Villacoublay pour se faire présenter le dispositif anti-drone. Et a révélé qu’il y a déjà « 6 drones interceptés en moyenne chaque jour » aux abords des sites olympiques. Un sujet sur lequel les sénateurs ont alerté depuis longtemps l’exécutif.
Les députés élus ou réélus ont choisi le groupe politique auquel ils se rattachent. Avec onze groupes parlementaires déclarés, cette XVIIème législature établit un nouveau record de la Vème République. Symbole de la recomposition politique encore en cours après la dissolution. Revue d’effectifs par ordre décroissant.
Les Républicains ont présenté ce lundi une série de réformes, très marquées à droite, et qui seraient soutenues par leurs élus si elles venaient à être reprises par le prochain gouvernement. Il n’est toujours pas question, en revanche, pour Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, les deux chefs de file de la droite parlementaire, de participer à une quelconque coalition.