A la veille des journées du patrimoine, le Président a annoncé un plan de sauvegarde des églises et édifices religieux français, prenant entre autres la forme d’une collecte nationale défiscalisée. Un rapport sénatorial de juillet 2022 pointait l’état inquiétant de ce patrimoine, et proposait une série de mesures pour le sauver. Un an après, il n’est pas resté lettre morte, puisque ses auteurs ont travaillé avec le ministère de la Culture sur ce plan.
« Si quelqu’un te frappe, tu l’envoies au cimetière », la phrase est signée Malcolm X, grande figure de la défense des Noirs dans l’Amérique des années 1950/1960. Une phrase qui en dit long sur sa méthode et sur son opposition à l’autre grand leader de l’époque : le très pacifique révérend Martin Luther King. Pendant des années, les 2 hommes ont œuvré pour la même cause : lutter contre les discriminations raciales qui gangrènent alors le pays, mais avec des manières de faire radicalement différentes. Une rivalité au cœur du documentaire de Frédéric Bas et Julien Gaurichon : « Martin Luther King/ Malcolm X : deux rêves noirs »
Joséphine Baker, première femme noire à être entrée au Panthéon, n’hésita pas durant la seconde guerre mondiale à lutter contre l’occupant nazi. La star des années folles mit sa célébrité au service de la Résistance.
Eté 1964, le pays s’apprête à vivre un Tour de France historique, baptisé par certains « le Tour des tours ». Une canicule s’abat sur les coureurs, l’immense champion et grand favori Jacques Anquetil est au départ de la course, tous les ingrédients sont réunis pour vivre un grand moment de cyclisme. Mais ce qui va rendre encore plus exceptionnel le rendez-vous sportif de l’année, c’est le duel au sommet entre le quadruple vainqueur de la Grande Boucle et l’outsider Raymond Poulidor. Dans le documentaire « Anquetil le vainqueur… Poulidor le héros », Jean-Louis Saporito refait le tracé de la course et nous propose un récit de ses nombreuses péripéties.
Généralisé depuis deux ans, cet outil permet à des jeunes de moins de 18 ans de bénéficier de crédits culturels annuels. Deux sénateurs de la commission des Finances du Sénat publient un rapport dans lequel ils avancent 12 idées pour encore améliorer le dispositif.
Quoi de mieux que le plaisir du sable, du soleil, de l’eau salée pour redonner à son corps un élan de vitalité. Devenues depuis des décennies le lieu incontournable des plaisanciers, il a pourtant fallu aux plages du temps pour bâtir leurs légendes. C’est ce que nous raconte le documentaire « L’odyssée des plages » d’Emmanuel Blanchard.
Entre 1996 et 2008, elle a incarné le personnage d’Isabelle Florent dans la série télévisée “Femme d’honneur” sur TF1. Et bien qu’elle avait un rôle central dans le projet, on lui a toujours demandé de rester à sa place d’actrice, sans qu’elle ne puisse faire la moindre suggestion d’interprétation ou de scénario. C’est pourquoi, au fil du temps, elle a décidé de mener ses propres projets. Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Corinne Touzet dans l’émission d’entretien, Un monde, un regard.
Aux côtés de son père, Gérard Oury, elle a participé aux scénarios de films aussi célèbres que La grande vadrouille, La folie des grandeurs, ou encore Les aventures de Rabbi Jacob… Mais elle a également écrit pour d’autres réalisateurs pour La boum et réalisé ses propres films comme La bûche, ou Fauteuils d’orchestre. Tous ont su trouver une place dans nos cinémathèques intimes et nos mémoires. Comment a-t-elle fait pour mettre au point ces dialogues et ces histoires dont les gens se souviennent toute leur vie ? Cette semaine, Rebecca Fitoussi reçoit Danièle Thompson dans l’émission d’entretien, Un monde, un regard.
Emmanuel Macron menace d’instaurer une taxe sur le streaming musical pour financer la création, si les acteurs de la filière ne se mettent pas d’accord entre eux d’ici la rentrée. Cette taxe, qui pourrait être de 1,75%, représenterait de « 15 à 17 centimes par mois, par abonnement », et rapporterait un peu plus de 40 millions d’euros, selon le sénateur Renaissance Julien Bargeton, dont un rapport a inspiré l’idée.
Ancienne figure de l’hebdomadaire d’extrême droite « Valeurs Actuelles », Geoffroy Lejeune est pressenti pour prendre la tête de la direction générale de la rédaction du JDD, désormais contrôlé par Vincent Bolloré. Une arrivée qui a conduit à une grève immédiate de la rédaction. L’année dernière, devant la commission d’enquête du Sénat sur la concentration des médias, le magnat breton avait assuré que son intérêt pour les médias était purement économique.
Les commissions des affaires européennes et de culture du Sénat auditionnaient, ce jeudi 22 juin, plusieurs représentants de l’audiovisuel Français à propos du projet de règlement européen sur la liberté des médias. Une législation qui soumet les plateformes à de nouvelles obligations afin d’éliminer les distorsions de concurrence avec les médias traditionnels.
La majorité sénatoriale LR-centristes a adopté la proposition de loi de Laurent Lafon qui prévoit la création d’une holding rassemblant l’audiovisuel public, ainsi que le plafonnement de la publicité pour le public. La ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, s’est opposé à la holding, estimant qu’« un grand mécano institutionnel », n’est « ni nécessaire, ni prioritaire ». Une position qui pourrait empêcher le texte d’aller au bout de son parcours parlementaire.
Le Sénat s’est majoritairement prononcé ce 12 juin pour la création d’une société mère unique pour regrouper les sociétés de l’audiovisuel public. Baptisée « France Médias », elle chapeauterait France Télévisions et Radio France. La ministre de la Culture a affiché son opposition à ce projet, tout comme l’opposition sénatoriale de gauche.
Le Sénat examine ce mardi la proposition de loi du centriste Laurent Lafon qui vise à la création d’une holding rassemblant France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA. Après son passage en commission, le texte prévoit aussi de plafonner les recettes de la publicité pour le public. Côté privé, la revente de chaînes de la TNT est facilitée et la troisième coupure pub’ pour les films de plus de deux heures est autorisée.
Auteur d’un rapport sur le financement du cinéma français, Roger Karoutchi plaide pour un rééquilibrage dans la distribution des aides publiques accordées au septième art. Invité de Public Sénat vendredi 9 juin, le vice-président LR du Sénat est revenu sur les propos de la réalisatrice Justine Triet, lauréate de la Palme d’or à Cannes, qui a voulu alerter sur la politique culturelle du gouvernement.
Les sénateurs ont adopté en commission une proposition de loi du centriste Laurent Lafon qui prévoit la création d’une holding rassemblant France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA. Un amendement du rapporteur LR, Jean-Raymond Hugonet, prévoit de limiter les recettes publicitaires. Une étape à ses yeux, avant la suppression totale.
Depuis 60 ans, avec ses chansons douces amères, il pose un regard critique sur nos sociétés. Et si certains disent que son style est naïf et que ses paroles sont enfantines, lui a toujours eu le sentiment d’alerter sur les travers de la société. Cette semaine, Pierre Perret est au micro de Rebecca Fitoussi dans l’émission d’entretien Un monde, un regard.
Dans son dernier clip, vu près de 2 millions de fois, Pierre Perret sillonne à vélo une capitale encombrée par les chantiers, les ordures et les travaux. L’œil malicieux et goguenard, il y dénonce pêle-mêle le délabrement et la saleté de Paris. Une liberté de brocarder qui lui a valu les critiques de Laurent Ruquier et un édito dans Libération. Au micro de Rebecca Fitoussi dans l’émission d’entretien Un monde, un regard, il leur répond à sa façon, drôle et direct.
Après une première loi, votée le 21 février 2022 autorisant la sortie de 15 œuvres du domaine public, un nouveau projet de loi visant à faciliter la restitution des biens culturels spoliés dans le cadre des persécutions antisémites entre 1933 et 1945 est examiné par le Sénat le 23 mai.
Pointant une « abondance de moyens » avec 1,7 milliard d’euros d’aides en 2021 pour le secteur cinématographique, le sénateur LR Roger Karoutchi préconise de réorienter les aides « vers le soutien à la formation » afin de « contribuer à l’amélioration de la qualité des œuvres produites, de développer leur potentiel commercial et responsabiliser un peu plus les producteurs ». L’objectif étant aussi de créer « un appel d’air pour les investisseurs privés ».