La gauche est toujours dans l’impasse, deux semaines après le résultat des législatives. Les quatre principaux partis du Nouveau Front populaire ne sont toujours pas parvenus à se mettre d’accord autour d’un nom partagé de tous pour Matignon. Plusieurs parlementaires estiment ces divisions contreproductives, en l’absence d’appel de l’Élysée.
En marge d’une visite du Village olympique, le président de la République a appelé à une « trêve politique » le temps des jeux. Une déclaration vécue comme une provocation à gauche.
Ce week-end, le député LFI de Seine-Saint-Denis Thomas Portes a suscité la polémique en déclarant que les athlètes israéliens n’étaient pas les « bienvenus » aux JO. Il a reçu aujourd’hui le soutien de Manuel Bompard qui réclame que ces sportifs concourent « sous bannière neutre ». Quelle est la stratégie de LFI dans cette séquence ?
C’est un évènement inédit qui s’est déroulé dans la nuit de vendredi à samedi, le Nouveau Front Populaire a remporté 12 sièges sur 21 au Bureau de l’Assemblée nationale, la plus haute instance décisionnaire de la chambre basse. Qu’est-ce que ça va changer ?
Les 19 et 20 juillet, les postes clés de l’Assemblée nationale ont été répartis entre les différents députés : les membres du Bureau, les présidents et vice-présidents des commissions ainsi que les rapporteurs généraux du budget et du budget de la Sécurité sociale ont été désignés. Si le Nouveau Front populaire est majoritaire au sein du bureau de l’Assemblée nationale, et que plusieurs commissions permanentes sont présidées par des députés du camp présidentiel, le Rassemblement national n’a obtenu aucun postes clés.
L’économiste et négociatrice pour le climat, poussée pour le poste de Première ministre par les socialistes, les écologistes et les communistes, constate ce lundi que son nom « a rencontré des oppositions au sein du Nouveau Front populaire ».
Les députés procèdent ce vendredi à la nomination des membres du « Bureau » de l’Assemblée nationale, la plus haute autorité au Palais Bourbon. Un premier tour du scrutin visant à faire élire six vice-présidents a été annulé à cause du trop grand nombre de bulletins de vote recueillis au moment du dépouillement.
Ursula von der Leyen vient d’être confortée par les députés européens pour un second mandat à la tête de la Commission. Dans son programme pour les 5 ans à venir, elle s'est engagée à créer un portefeuille de commissaire, séparé, dédié à la Méditerranée. Un premier pas timide pour renforcer les liens fragiles et distendus entre l’Union européenne et les pays de cette région
Malgré un revers électoral aux dernières législatives, la candidate de la majorité sortante, Yaël Braun-Pivet a été réélue à la présidence de l’Assemblée nationale. Au Sénat, la gauche évoque « un hold-up démocratique ». Chez les LR et les centristes, c’est le soulagement de ne pas voir un membre du Nouveau Front Populaire qui domine.
Yaël Braun-Pivet a été réélue à la présidence de l’Assemblée nationale au troisième tour du scrutin avec 220 voix, devant le député communiste André Chassaigne (207 voix) et le député RN, Sébastien Chenu (141 voix)
En marge du débat organisé au Sénat sur la situation politique du pays, le sénateur Ian Brossat appelle à tirer les leçons du scrutin. Il plaide également pour la désignation rapide d’un candidat pour Matignon y compris par un vote.
Le président du groupe des Indépendants au Sénat se veut optimiste sur la possibilité de sortir de l’impasse politique. « Cela fait 66 ans que la Vème République dure, elle devrait pouvoir passer ce cap aussi », estime-t-il.
Info Public Sénat - La droite travaille depuis plusieurs jours sur une dizaine de textes, autour desquels elle espère dégager des majorités de consensus dans une Assemblée nationale très fracturée. Parmi les thématiques concernées : la souveraineté, le déficit, la revalorisation du travail ou encore l’école.
Les parlementaires LR devraient présenter en début de semaine le contenu de leur « pacte législatif ». La ligne défendue par Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR, et Laurent Wauquiez, à la tête du groupe à l’Assemblée nationale, est celle d’une totale indépendance vis-à-vis des macronistes. Mais quelques élus estiment que le contexte politique invite à laisser de côté le principe des majorités de circonstance pour envisager un accord plus global avec le camp présidentiel.
Laurence Tubiana, envisagée par une partie du Nouveau Front populaire pour le représenter à Matignon, s'est dit prête à devenir Première ministre, bien décidée à « arracher » des mesures de gauche pour répondre à « l'urgence sociale », dans un entretien accordé jeudi à l'AFP.
Alors qu’aucune majorité absolue n’émerge à l’Assemblée nationale, quelles seraient les marges de manœuvre d’un gouvernement minoritaire ? Si le premier ministre dispose du pouvoir réglementaire, celui-ci connaît des limites importantes qui compromettent largement la possibilité de gouverner par décret.
Les près de 130 parlementaires PS avaient rendez-vous au Sénat pour une réunion « opérationnelle », explique le président des sénateurs socialistes Patrick Kanner. Une rencontre qui permet aussi d’afficher le poids du parti au Parlement, à l’heure où les négociations patinent toujours pour Matignon, sur fond de désaccords avec La France insoumise.
Les votes étaient scrutés. Mardi 16 juillet les députés ont élu les 14 vice-présidents du Parlement européen. Des postes hautement symboliques. Mais même si l’extrême droite est en progression au Parlement européen, le cordon sanitaire semble avoir tenu : « Les Patriotes pour l’Europe », le nouveau groupe dirigé par Jordan Bardella et « L’Europe des nations souveraines » où siège l’AFD, l’extrême droite allemande, font chou blanc. A noter tout de même, le groupe ECR de la Première ministre Italienne Giorgia Meloni obtient deux postes.
Le Premier ministre souhaite ouvrir des discussions avec les groupes politiques « autour de projets et d'actions au service des Françaises et des Français ». Si à ce stade, un élargissement du courant présidentiel vers la gauche semble difficilement envisageable, la droite, en revanche, tenterait de négocier auprès des macronistes certains postes clés à l’Assemblée nationale.
Le président du groupe centriste au Sénat, à la fois soutien d’Emmanuel Macron et membre de la majorité sénatoriale de droite, se dit favorable à un rapprochement entre les deux blocs pour gouverner.