Le président de la commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), Jean-Marie Burguburu était l’invité du Grand Entretien d’Allons Plus Loin. Il est revenu sur le bilan de la loi sur la prostitution qui pénalise le client. Il a également fait part de ses inquiétudes sur les différents textes régaliens à l’ordre du jour : séparatisme, sécurité globale, état d’urgence sanitaire.
Les choses changent parfois très vite. Encore opposé hier à la levée des brevets sur les vaccins contre le covid-19, l’exécutif a revu sa position en à peine une journée. Entre temps, les Etats-Unis de Joe Biden ont appelé à la levée des brevets…
Surprise, dans la foulée des Etats-Unis, Emmanuel Macron se dit « favorable » à la levée des brevets sur les vaccins contre le covid-19, alors que le gouvernement pointait hier encore « une fausse bonne idée ». « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ! » salue le socialiste Patrick Kanner.
Lors des questions d’actualité au gouvernement, le Président du Sénat a rendu hommage à Stéphanie Montfermé, policière victime d’un attentat le 23 avril dernier à Rambouillet. Un moment chargé d’émotion pour l’ancien maire de Rambouillet, encore sénateur des Yvelines, qui appelle à « ne pas céder à la volonté de diviser notre nation par la violence ».
Auditionnée par la mission d’information sur la politique en faveur de l’égalité des chances, Emmanuelle Pérès, déléguée interministérielle à la jeunesse, a détaillé les ambitions du gouvernement en la matière.
La Défenseure des droits publie ce mardi 4 mai un rapport sur les droits des résidents en Ehpad, et le constat est alarmant : ils représentent 80 % des 900 réclamations déposées ces six dernières années. Et pendant la crise du covid leurs droits ont été « grandement entravés, et de façon bien plus importante que pour le reste de la population ». Un constat qui ne surprend pas la commission des affaires sociales du Sénat.
Alors que la pandémie de covid-19 a fait reculer de 13 % les arrivées illégales sur le sol européen en 2020, l’eurodéputée Sylvie Brunet redoute une prochaine vague migratoire et estime que l’Union européenne doit s’y préparer en réformant ses règles communes d’accueil.
Le calendrier de déconfinement précise que les discothèques resteront fermées le 30 juin. Un deuxième été sans club se profile. « Si les pouvoirs publics ne l’organisent pas, la fête se fera de façon sauvage », prévient le sénateur EELV Thomas Dossus. Technopole et La Villette vont cependant organiser des événements en plein air.
Alors que terrasses et lieux culturels doivent rouvrir leurs portes le 19 mai, médecins et experts interrogent le silence du gouvernement sur certains points jugés cruciaux, comme l’aération des lieux en intérieur et la lutte contre les clusters.
Si les professionnels de la culture sont satisfaits de pouvoir accueillir le public dans une vingtaine de jours, de nombreuses inquiétudes entourent les modalités du déconfinement, en particulier les jauges et le couvre-feu fixé à 21h les premières semaines.
Reprise des activités sportives de plein air, réouverture des salles de sport et des stades… Entre le 19 mai et le 30 juin, les Français vont à nouveau pouvoir refaire du sport et assister à des événements sportifs sous certaines conditions. Mais l’annonce du retour des jauges fixes dans les stades n’est pas comprise. Pour le président du groupe d’études sur le sport au Sénat, Michel Savin, « c’est la capacité d’accueil de chaque stade qui aurait dû primer ».
Alors que la ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé le retour à l’université à 50 % d’ici mai des étudiants et la tenue des examens en présentiel, des inquiétudes demeurent, notamment pour les étudiants en BTS.
Face aux doses qui ne trouvent pas preneur, des élus demandent d’autoriser la vaccination aux professions exposées, quel que soit l’âge, et même à tous, dès maintenant. La réalité est cependant plus contrastée. L’Association des maires de France constate une « très grande hétérogénéité » entre départements. Certaines villes ont « des doses à profusion, comme Nice », quand d’autres en manquent.
Une jeune association, Co’p1-Solidarités étudiantes, vient de réaliser une enquête inédite sur la précarité qui frappe les étudiants depuis le début de la crise sanitaire. 79 % des étudiants interrogés déclarent avoir eu recours à une aide alimentaire pour la toute première fois cette année. Les représentants de l’association seront reçus au Sénat le 6 mai prochain.
La maire de Rambouillet, Véronique Matillon, a rendu un dernier hommage à Stéphanie Monfermé, la policière assassinée vendredi lors d’une attaque terroriste. Des centaines d’anonymes sont venus saluer cette « grande Madame », qui « elle est morte pour la République ».
Invité de la matinale de Public Sénat, « Bonjour chez vous », le président PS de la région Centre-Val-de-Loire, François Bonneau propose de faire de sa région « un laboratoire » dans la perspective des réouvertures de lieux culturels.
Détection du virus dans les eaux usées, politique de tests groupés, ciblés et répétés dans les lieux de contamination, remontée des cas contacts en amont ou capteur de CO2 pour savoir quand aérer : plusieurs solutions n’ont pas été mises en place contre le covid-19, ou simplement expérimentées. Le gouvernement ouvre cependant la porte sur les capteurs de CO2 dans les écoles.
En France, près de 20 % des enfants sont confrontés à des difficultés d’apprentissage à l’école, soit 5 à 6 élèves par classe en moyenne. Un chiffre colossal, dont l’Education nationale et les parents n’ont pas toujours conscience. Mais comment l’expliquer ? S’agit-il d’un phénomène de surdiagnostic, ou d’une prise en compte tardive de la diversité des enfants scolarisés ? Comment bien appréhender les différents cas de figure, afin que chaque enfant puisse trouver sa place à l’école ? Jérôme Chapuis et ses invités ouvrent le débat, pour un Monde en Docs, sur Public Sénat.
L’assassinat ce vendredi après-midi d’une policière au commissariat de Rambouillet dans les Yvelines a ému l’ensemble de la classe politique nationale. Un sentiment de sidération et de colère largement partagé aussi du côté du Sénat où les élus de la Chambre haute souhaitent que l’enquête du parquet antiterroriste avance vite pour comprendre les motivations de l’assaillant. Certains plus critiques appellent le gouvernement à « ne pas relâcher la vigilance et à prendre de vraies mesures ».