A l’issue du second tour des élections législatives anticipées, l’union des gauches est arrivée en tête contre toute attente, devenant la première force politique de l’Assemblée. L’hémicycle est désormais polarisé entre trois grands blocs politiques, et le nom du futur Premier ministre reste une source d’incertitude, voire d’inquiétude. Public Sénat détaille pour vous le calendrier de ces prochains jours à l’Assemblée.
Les parlementaires socialistes sont de plus en plus nombreux à évoquer, pour pouvoir gouverner, une extension du Nouveau Front populaire vers le bloc central. Ce qui impliquerait d’amender le programme porté par la gauche, au risque de fracturer une alliance fragile et de décevoir leurs électeurs.
Alors qu’aucune majorité ne se dessine à l’Assemblée nationale, empêchant, pour le moment, la constitution d’un nouveau gouvernement, la majorité LR du Sénat compte bien utiliser tous les moyens institutionnels pour contrecarrer un exécutif qui pencherait trop à gauche.
Arrivé en 2e position à l’issue des élections législatives, Gabriel Attal, mis en minorité à l’Assemblée, a annoncé dans la foulée, remettre sa démission à Emmanuel Macron, qui a décidé de le maintenir en fonction « pour le moment » afin « d’assurer la stabilité du pays ». Pour Anne-Charlène Bezzina, constitutionnaliste et maître de conférences en droit public, « si le gouvernement dispose théoriquement de sa « pleine compétence », c’est politiquement qu’il est dans les affaires courantes ».
Dans un courrier adressé à la présidente du groupe écologiste Cyrielle Chatelain et à André Chassaigne, ancien président du groupe communiste, les dissidents LFI proposent la création d’un nouveau groupe à l’Assemblée nationale.
Le Nouveau Front populaire veut agir par voie réglementaire pour abroger la disposition phare de la réforme des retraites de 2023, s’il était aux manettes au gouvernement. Comment un exécutif de gauche pourrait-il arriver à ses fins ?
Après l’affaire des assistants parlementaires au Parlement européen, le RN est de nouveau visé par une enquête, cette fois-ci pour des soupçons de financement illégal durant la campagne présidentielle de 2022.
L’ancien président de la République doit participer ce mardi 9 juillet à une réunion autour d’Hélène Geoffroy, la maire de Vaulx-en-Velin, dont le courant, minoritaire au sein du PS, constitue l’un des principaux mouvements d’opposition à la ligne politique défendue par Olivier Faure, l’actuel Premier secrétaire.
La plus haute juridiction administrative a rendu une décision supprimant la niche fiscale dont bénéficie les locations sur le modèle d’Airbnb. Cette niche fiscale avait été supprimée par les sénateurs avant d’être réintroduite par le gouvernement.
Invitée de la matinale de Public Sénat, Clémentine Autain évoque les négociations au sein du Nouveau Front Populaire pour s’accorder sur une personnalité pour Matignon. Un enjeu de taille qui devrait faire émerger des tensions entre les différents partis essayant de s’assurer une forme d’hégémonie sur l’alliance.
Aucun institut de sondage ne semblait anticiper la victoire du Nouveau Front populaire et la troisième place du Rassemblement national dans ces élections législatives. Avec des réalités locales différentes selon les circonscriptions et dans un contexte politique extrêmement mouvant, le jeu des projections en sièges dans l’hémicycle s’avère en effet hasardeux.
Alors que les Républicains ont plutôt bien résisté au second tour des élections législatives et peuvent espérer constituer un groupe de près de 70 élus, comment envisagent-ils l’avenir au Palais Bourbon, et dans le reste de l’espace politique français ?
Alors qu’aucune force n’a réuni plus de 200 sièges dans l’hémicycle, les députés d’Ensemble ont commencé à courtiser LR et les sociaux démocrates. Les discussions n’ont encore rien donné.
Les réunions s’enchaînent du côté du Nouveau Front populaire depuis la courte victoire du bloc de gauche aux législatives. Les partis doivent désormais s’accorder sur le candidat qu’ils souhaitent envoyer à Matignon, avec le risque, dans un contexte de forte fracturation parlementaire, de ne pas pouvoir appliquer leur programme.
La troisième place du Rassemblement national aux élections législatives anticipées du 7 juillet dernier a pris tout le monde de court : responsables politiques, militants, électeurs, observateurs. Ce qui est en réalité une défaite en demi-teinte, car la poussée du parti d’extrême-droite est historique, s’explique par une mobilisation exceptionnelle des électeurs opposés au RN pour lui faire barrage. Analyse.
Avec plus de 150 élus, la stratégie claire du barrage républicain prônée par Gabriel Attal s’est révélée fructueuse, évitant une défaite cuisante du bloc présidentiel. Une manière de confirmer son rôle de figure incontournable du bloc central, alors que les loyautés commencent à s’éroder. Dans ce contexte, de nombreux élus pourraient prendre leur indépendance par rapport à Emmanuel Macron.
Quel avenir pour le groupe les Républicains à l’Assemblée nationale ? Le groupe a obtenu une cinquantaine de députés à l’issue des élections législatives. Pourrait-il s’allier avec le camp présidentiel ou avec les socialistes et les écologistes ? Le sénateur estime ne pas pouvoir gouverner avec Olivier Faure et Marine Tondelier, et écarte toute compromission.
Au lendemain des résultats des élections législatives, la question de la personne qui sera nommée Premier ministre reste en suspens. Les membres du Nouveau Front populaire sont actuellement en discussion pour désigner un candidat au poste de chef de gouvernement. Pour Mélanie Vogel, cela devra être « une personne consensuelle » qui mènera plusieurs réformes, dont une réforme institutionnelle permettant d’assurer « la transition démocratique de la France vers un régime parlementaire ».
Le président LR du Sénat a publié ce matin, un communiqué dans lequel il se montre sévère à l’égard du chef de l’Etat, quant à la dissolution de l’Assemblée nationale du 9 juin dernier. Le troisième personnage de l’Etat dans le protocole décrit ainsi un « sentiment d’amertume », à la suite de ces élections législatives anticipées, qui ont vu la victoire du Nouveau Front Populaire, devant la majorité présidentielle.
Au lendemain du second tour des élections législatives, le nombre de femmes élues au sein de l’Assemblée nationale est en baisse par rapport à la législature précédente. Comment expliquer ce recul en termes de parité ?