Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi 26 février l’introduction « prochaine » d’une taxe à 25 % sur les produits de l’Union européenne. Il justifie cette mesure par le déficit commercial de son pays vis-à-vis de l’Europe. Est-ce le début d’une nouvelle guerre commerciale ?
Christiane Lambert, ancienne présidente de la FNSEA désormais à la tête de la Fédération des entreprises de charcutiers-traiteurs, estime que l’initiative de Karine Le Marchand de réunir les grands distributeurs, ce mercredi 26 février au salon de l’agriculture, est « une action de plus » et dénonce les « pratiques innommables » des grands distributeurs.
Le conclave sur les retraites s’ouvre ce jeudi 27 février à Paris. Cette concertation, initiée par le Premier ministre François Bayrou, doit réunir l’ensemble des partenaires sociaux pour « remettre en chantier » la réforme contestée de 2023. Les discussions doivent durer pendant trois mois, sur la base d’un rapport chiffré de la Cour des comptes. Qu’attendre de ces négociations ? Explications.
Bruxelles présente ce 26 février un paquet de mesures visant à simplifier trois textes emblématiques du Pacte vert. En revenant sur ces normes, la Commission espère favoriser la compétitivité des entreprises européennes, face à la concurrence chinoise et américaine. Plusieurs associations et économistes dénoncent au contraire une dérégulation aux effets contreproductifs.
La compagnie low-cost du groupe Air France-KLM a décidé d’appliquer la hausse de la taxe sur les billets d’avion, mesure adoptée par le Parlement dans le budget 2025, y compris de manière rétroactive, pour les billets déjà achetés. Explications.
La France continue de s’opposer à l’accord de libre-échange du Mercosur, conclu par la Commission européenne avec plusieurs pays d’Amérique du Sud en décembre. « On continue de se mobiliser avec nos partenaires pour avoir une minorité de blocage et refuser cet accord en l’état », a indiqué Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe, ce mercredi lors de sa visite au Salon de l’Agriculture. Selon lui, plusieurs pays, dont l’Italie et la Pologne, « partagent les préoccupations » françaises sur le texte.
L’ex-Premier ministre Michel Barnier était présent ce mercredi 26 février au Salon de l’agriculture, à Paris. L’occasion pour lui de saluer l’adoption au Parlement de la loi d’orientation agricole, un texte « très important ». Mais le travail doit se poursuivre pour « tenir les engagements » pris pour les agriculteurs dans la durée. « Il ne faut pas avoir la mémoire courte », exhorte ainsi Michel Barnier.
Dans une étude publiée ce mardi 25 février, l’Union fédérale des consommateurs épingle les effets délétères de la nouvelle régulation du marché de l’électricité, qui doit venir remplacer l’ARENH l’année prochaine, le dispositif qui encadre depuis 2011 une partie de la production d’origine nucléaire. De son côté, le ministère de l’Economie table plutôt sur une baisse des prix l’année prochaine. Explications.
Au cours de sa déambulation dans les couloirs du Salon de l’Agriculture, le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, a pris une position à rebours des autres responsables politiques. Il s’est montré hostile à l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, car elle représente une « menace » pour l’agriculture française.
Contrairement à l’année dernière, Emmanuel Macron a pu inaugurer le salon de l’agriculture 2025 sans incident majeur. Un climat plus serein qui ne doit pas faire oublier la détresse des agriculteurs, alertent les acteurs du monde agricole.
Afin d'accueillir les plus de 600 000 visiteurs attendus cette année pour la 61e édition du Salon de l’agriculture et éviter les heurts, l’organisation a dévoilé une nouvelle charte notamment pour les délégations. Emmanuel Macron se rendra samedi à l’ouverture du Salon.
S’inspirant du modèle belge, le groupe communiste au Sénat entend répondre à la crise sociale en indexant les salaires sur l’inflation. Une mesure destinée à revaloriser les revenus du travail, mais aussi à remettre les syndicats au centre du jeu.
La remise du rapport de la Cour des comptes qui doit faire « la vérité des chiffres » sur le système de retraites et servir de base à une négociation entre partenaires sociaux, a été décalée de 24 heures, de mercredi à jeudi, a annoncé Matignon.
Pour pallier l’effort de 2,2 milliards d’euros demandés aux collectivités territoriales et notamment aux départements, le PLF 2025 prévoit de rehausser le droit de mutation à titre onéreux (DMTO) dit « frais de notaire ». Salué comme nécessaire par les départements, le secteur de l’immobilier s’inquiète d’un ralentissement des ventes.
Les sages de la rue Cambon déplorent l’absence de réformes structurelles visant à réduire la dépense publique dans le budget 2025. Ils estiment que la trajectoire de désendettement sur laquelle s’est engagée la France pour ramener son déficit sous les 3% de PIB sera d’autant plus difficile à tenir. Ce rapport revient également sur le dérapage inédit de l’année 2024, qui a fait l’objet d’une mission d’information au Sénat.
Saisis par les députés RN et LFI, les Sages ont retoqué dix articles, pour des raisons de procédure. Ils valident l’essentiel du budget, ce qui ouvre la voie à sa promulgation.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député LIOT et rapporteur général de la commission des finances à l’Assemblée nationale Charles de Courson s’est exprimé sur l’état des finances publiques en France et a pointé du doigt la responsabilité de l’ancien ministre de l’Économie, alors que l’enquête sur le dérapage du déficit public se poursuit à la Chambre basse.
Cinq ans après le Covid-19, la commission d’enquête sénatoriale sur les aides publiques versées aux grandes entreprises a auditionné l’économiste Maxime Combes et le journaliste Olivier Petitjean, auteurs de « Un pognon de dingue mais pour qui ? L'argent magique de la pandémie », pour interroger l’efficacité et le contrôle des subventions en période de crise.
Le gouvernement veut tenir l’objectif de réduction du déficit public à 5,4 % du PIB cette année. Pour cela, le ministère de l’Economie et des Finances installe des « outils de pilotage budgétaire inédits » pour veiller au bon respect de la loi de finances, après deux années de dérapages majeurs. Le tout, dans un environnement politico-économique instable.
L’ouverture du sommet sur l’intelligence artificielle à Paris s’accompagne d’une pluie d’investissements privés, français et étrangers. Invité de France 2 ce 9 février, le président de la République a dévoilé un montant de 109 milliards d’euros « dans les prochaines années ». Parmi les premiers investisseurs annoncés : les Emirats arabes unis et le Canada.