En cas de dissolution, Marine Le Pen ne cache pas sa volonté de se représenter malgré sa peine de 5 ans d’inéligibilité prononcée en première instance dans l’affaire des emplois fictifs d’assistants parlementaires RN. En attendant son procès en appel, la députée a tenté une première fois de saisir le Conseil constitutionnel via une question prioritaire d’inconstitutionnalité qui devrait être rejetée par le Conseil d’Etat.
A l’approche de la panthéonisation de l’ancien garde des Sceaux, Public Sénat vous propose de revivre son dernier discours au Sénat, l’occasion pour lui d’évoquer son combat pour le respect de la dignité humaine et l’importance du travail de la Chambre haute dans celui-ci.
ARCHIVES. A quelques jours de l’entrée au Panthéon de Robert Badinter, c’est l’occasion de revoir l’émission « Un monde un doc » consacré au père de l’abolition de la peine de mort. En octobre 2021, l’ancien garde des Sceaux avait accepté de revenir sur le parcours législatif du texte.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député LR Philippe Juvin se dit favorable à la formation d’un gouvernement fondé sur de nouveaux principes et une ligne politique renouvelée.
Le père de l’abolition de la peine de mort, Robert Badinter va faire son entrée au Panthéon le 9 octobre. Le professeur de droit public, Paul Cassia qui l’a côtoyé pour la rédaction de son livre « Robert Badinter, un juriste en politique » (ed Fayard, 2009) retrace le parcours « exceptionnel » d’un homme à la pensée et l’action constamment tournées vers la défense des libertés.
La crise politique française commence à se faire sentir sur les marchés. Encore sous contrôle, la situation alimente pourtant la défiance et fait planer le risque d’un ralentissement économique durable.
Invité du 20 heures de France 2, le premier ministre démissionnaire a apporté peu de réponses sur l’identité du futur Premier ministre. Néanmoins, la nomination devrait intervenir d’ici 48 heures. Le choix d’Emmanuel Macron devrait donc déterminer la poursuite ou non des négociations entre les forces politiques.
Invité du 20 heures de France 2, le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu a rendu compte des négociations menées lors des deux derniers jours. Le locataire de Matignon juge nécessaire un débat sur les retraites et s’attend à la nomination rapide d’un nouveau Premier ministre.
Après Les Républicains, c’est au tour d’Hervé Marseille de prendre ses distances avec le gouvernement. Le président de l’UDI et du groupe centriste au Sénat a fait part sur Public Sénat de son désaccord après qu’Élisabeth Borne s’est dite favorable à une possible « suspension » de la réforme des retraites.
Alors que Sébastien Lecornu poursuit les négociations avec les différentes forces politiques, Marine Le Pen appelle, une nouvelle fois, à une dissolution de l’Assemblée nationale. Des élections auxquelles la cheffe de file du RN estime que son parti pourrait faire « un excellent résultat ».
Alors qu’Elisabeth Borne met sur la table la suspension de la réforme des retraites, qui est demandée par le PS, Bruno Retailleau en fait « une ligne rouge pour la droite ». « Du côté du Sénat, c’est sûr que c’est inacceptable », prévient le sénateur LR Marc-Philippe Daubresse. Mais à l’Assemblée, tous les députés LR ne semblent pas automatiquement vent debout face à cette idée.
Le patron du groupe écologiste du Sénat, Guillaume Gontard a rapporté au micro de Public Sénat, la tenue des échanges avec le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu en quête d’une sortie de crise.
La présidente du groupe communiste du Sénat, Cécile Cukierman, est revenue sur sa rencontre avec le Premier ministre et la principale demande formulée, à savoir l’abrogation de la réforme des retraites.
A l’heure des ultimes consultations entre Sébastien Lecornu et les forces politiques, le président des sénateurs macronistes, François Patriat s’est montré optimiste sur les chances de voir un accord aboutir mais pas autour de la suspension de la réforme des retraites.
Les 7 et 8 octobre, les présidentes de France Télévisions et Radio France ont été auditionnées par la commission de la culture du Sénat. Face aux sénateurs, elles ont défendu le service public audiovisuel contre les critiques dont il fait l’objet. Vous pouvez revoir en intégralité leurs auditions.
Posée sur la table par la ministre démissionnaire Élisabeth Borne, cette revendication de la gauche est au cœur des négociations politiques des dernières heures pour permettre la stabilité d’un gouvernement. L’arrêt du relèvement progressif de l’âge légal de départ vers les 64 ans ne serait toutefois pas sans conséquences sur les finances publiques.
A l’occasion d’une prise de parole ce matin, Sébastien Lecornu a confirmé que les ministres, qui ne le sont restés « que quelques heures », ne bénéficieront pas d’avantages liés à cette fonction.
Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe socialiste au Sénat voit dans les propos d’Élisabeth Borne un signe d’ouverture en vue d’un accord de non-censure. Le sénateur socialiste plaide également pour un gouvernement social-démocrate et écologiste à Matignon.
Après une journée de négociation avec les forces politiques, le Premier ministre démissionnaire s’est exprimé à 9h30 ce mercredi. Parmi les pistes de sortie de crise, l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne, qui avait porté la réforme contestée des retraites en 2023, s'est dit mardi ouverte à sa « suspension ».
En dehors du cas précis des Républicains, les autres composantes du socle commun au Sénat faisaient grise mine ce 7 octobre, face à la paralysie gouvernementale. À quelques jours du dépôt nécessaire du budget, certains plaident pour un gouvernement technique, en l’absence de compromis mercredi soir.