L’épilogue d’une saga judiciaire longue de 14 ans. Ce mardi, Julian Assange a été relâché de sa prison du Royaume-Uni, à la suite d’un accord de plaider-coupable conclu avec la justice américaine. Poursuivi pour avoir révélé des centaines de milliers de documents confidentiels, il encourait jusqu’à 175 ans de prison. Très mobilisé pour la libération du fondateur de Wikileaks, le groupe communiste du Sénat se réjouit de cette libération.
Invité de la matinale de Public Sénat, Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat s’est exprimé sur les enjeux de la campagne pour les législatives. L’élu du Nord n’a pas épargné le président de la République, considérant que « sa parole n’existe plus ». Le socialiste s’inquiète également des conséquences de la dissolution.
Le dernier relevé du baromètre politique d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, fait état d’un fort regain de popularité pour les personnalités du Nouveau Front Populaire de Raphaël Glucksmann à Fabien Roussel, à l’exception notable de Jean-Luc Mélenchon dont la cote de popularité s’effondre.
Le dernier relevé du baromètre politique Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, fait apparaître un renversement historique du « barrage républicain ». Le Rassemblement national ne fait plus figure de repoussoir, et c’est contre le RN qu’un barrage serait le moins susceptible de se former. A l’inverse, le Nouveau Front Populaire semble être la force politique la plus exposée au barrage.
A moins d’une semaine du premier tour des élections législatives anticipées, le pari de la « grande clarification » politique, voulue par Emmanuel Macron à travers la dissolution de l’Assemblée nationale, semble tourner à la déconvenue pour le chef de l’Etat. Le dernier relevé du baromètre politique d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, égratigne la stratégie d’Emmanuel Macron dont la popularité continue de reculer.
L’alliance de gauche semble prise au piège des spéculations autour de son candidat pour Matignon. Le Rassemblement national et la majorité présidentielle ne cessent de renvoyer le Nouveau Front populaire à Jean-Luc Mélenchon, dont les sorties médiatiques nourrissent l’agacement des partenaires de La France insoumise. Le mode de désignation du Premier ministre, en cas de victoire de la gauche, reste également en suspens, même si le principe d’un « consensus » entre les différentes formations semble avoir été arrêté.
Le chef de file du Rassemblement national a exposé les grandes lignes d’un programme de gouvernement qu’il conditionne toujours à une majorité absolue. Il n’a toutefois livré aucun chiffrage sur le projet dans son ensemble.
Invité exceptionnel du podcast « Génération Do It Yourself » (« Faites-le vous-même), le chef de l’Etat est revenu sur sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale. « Beaucoup m’en veulent », a-t-il reconnu, estimant cependant avoir « confiance dans le peuple ».
Passée quelque peu sous les radars de la campagne des élections législatives, la situation en Nouvelle-Calédonie s’est tendue ces dernières heures depuis l’arrestation et le transfert de militants indépendantistes de la CCAT en métropole. Au point mort depuis la dissolution, la perspective d’un accord global sur l’avenir institutionnel de l’île et sur le dégel du corps électoral aux élections provinciales va devoir attendre l’après 7 juillet.
L’élection législative consiste en un scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Quelles sont les règles pour pouvoir se maintenir ? Est-ce que ces élections de 2024 vont être plus propices aux triangulaires ? Mode d’emploi du 2e tour de ces législatives.
A quelques jours du premier tour des élections législatives, Fabrice Leggeri, porte-parole du RN a détaillé plusieurs éléments du programme du parti de Jordan Bardella. Ce dernier qualifie la lettre d’Emmanuel Macron de « tour de passe-passe » et envisage la démission d’Emmanuel Macron si les élections ne permettent pas de dégager une majorité absolue.
Ce lundi 14 juin, la campagne pour les élections législatives s’est ouverte, et les programmes des principales forces politiques ont été dévoilés. La sécurité est au cœur du débat et suscite une attention toute particulière au sein de l’opinion publique. Petit aperçu des différentes propositions et promesses sur ce sujet clivant entre les partis.
Un sondage Odoxa pour Le Nouvel Obs confirme la tripolarisation de la campagne électorale entre le Rassemblement national et le bloc de gauche, tandis que le camp macroniste accuse un très net retard. La forte participation attendue dès le premier tour fait également exploser le nombre potentiel de triangulaires.
Après le pouvoir d’achat, la sécurité et l’immigration, l’éducation divise les différents candidats aux élections législatives. Si le programme gouvernemental sur l’école est bien connu, les deux autres blocs politiques en lice pour les élections législatives prônent des mesures radicalement opposées.
Depuis l’alliance annoncée entre Éric Ciotti et Jordan Bardella aux élections législatives, les sénateurs du groupe LR du Sénat font officiellement bloc derrière la ligne d’autonomie définie par le bureau politique du parti. Mais dans cette campagne éclair, certains expriment leurs divergences. Après les 7 juillet, elles pourraient bien s’accentuer.
Sortants menacés ou en position inconfortable, circonscriptions ayant valeur de symbole, duels médiatiques : Public Sénat a sélectionné douze circonscriptions à travers le territoire, qui pourraient faire parler d’elles les 30 juin et 7 juillet.
Après avoir entendu les principaux représentants des partis présenter leur programme économique, le patron du Medef est « resté sur sa faim » et n’a pas été rassuré par les mesures économiques du RN et du Nouveau Front Populaire.
Derrière le pouvoir d’achat, la sécurité, l’immigration ou encore l’international, l’écologie se retrouve reléguée parmi les sujets les moins mis en avant par les différents candidats aux législatives, ce qui n’empêche pas des divergences très profondes entre les trois principales coalitions en campagne
A la sortie de son oral devant le Medef, le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau a plaidé pour « une nouvelle vision destinée à encourager la croissance avec plus de travail ». Il a également qualifié de « blessure » le choix de l’ancien président du parti, Éric Ciotti de rejoindre le RN.