Lors d’une conférence de presse, Gabriel Attal a fustigé a renvoyé dos à dos les programmes économiques du RN et du Nouveau Front Populaire, comme étant irréalistes tout en prenant l’engagement « d’inscrire dans la loi une règle d’or budgétaire, pas d’augmentation des impôts quoi qu’il arrive ». « Une impasse » pour les sénateurs de la commission des finances.
Ce jeudi 20 juin, le Premier ministre a dévoilé une série de mesures sur le pouvoir d’achat, le travail, la transition écologique ou encore la justice des mineurs, qui seront portées par les candidats de la majorité aux législatives anticipées. Gabriel Attal n’a pas hésité à personnaliser le scrutin, appelant les Français à « le choisir » dès le premier tour.
Encore en cours de finalisation, le programme économique du Nouveau Front Populaire subit les attaques de la droite et de la majorité présidentielle, dans un contexte de finances publiques dégradées. La gauche se défend de tout manque de sérieux et assume de vouloir un retour de « la justice sociale »
La coalition de gauche s’est mise d’accord pour un programme économique en rupture avec la politique menée depuis sept ans par Emmanuel Macron. Une stratégie de relance et une volonté de redistribuer les richesses qui implique une forte hausse des recettes fiscales
Au milieu d’une campagne qui oppose le Rassemblement National et ses soutiens, la gauche unie au sein du Nouveau Front Populaire et les troupes d’Emmanuel Macron, le sénateur Horizons de la Marne Cédric Chevalier appelle à une « alliance de tous les démocrates » pour sortir d’une logique centrée autour de « deux blocs ».
Au micro de Public Sénat, la sénatrice écologiste des Français de l’étranger s’est ulcérée des récents propos polémiques du chef de l’Etat à l’encontre du Nouveau Front Populaire (NFP), dont il a accusé de défendre une politique « immigrationniste » et de tenir des propos « complètement ubuesques » sur le changement d’état civil en mairie pour les personnes transsexuelles.
Abrogation de la réforme des retraites, hausse des salaires, progressivité de la CSG… le coût supposé du programme présenté par le « Nouveau Front populaire » est pointé du doigt par les autres formations politiques, notamment les soutiens d’Emmanuel Macron. Les représentants des partis de gauche se sont réunis ce mercredi pour s’accorder sur un chiffrage commun.
En déplacement dans le Finistère, le chef de l’Etat a fustigé le programme « ubuesque » et « totalement immigrationiste » du nouveau Front Populaire. Des propos qui ont logiquement provoqué l’ire de la gauche et pose question sur sa stratégie de campagne.
Alors que le 1er tour des élections législatives approche à grand pas, un indicateur est particulièrement scruté par analystes et politiques : la participation. Estimée entre 62 et 65% selon les différents instituts, elle pourrait ainsi être supérieure de 20 points à celle du précédent scrutin. Ce sursaut démocratique peut-il faire basculer l’élection dans un camp ou dans l’autre ? Décryptage avec Erwan Lestrohan, directeur conseil chez Odoxa.
Selon la liste publiée par le ministère de l’Intérieur, on recense près de 2300 candidats de moins par rapport aux législatives de 2022. La part des femmes dans les candidatures est également en baisse.
A dix jours du premier tour du scrutin, le Rassemblement national reporte plusieurs de ses mesures phares et ne veut pas se contenter d’une majorité relative à l’Assemblée nationale
Influenceurs, streameurs, vidéastes… De plus en plus de personnalités du web se mobilisent avant les élections législatives, simplement pour appeler à aller voter ou pour signifier leur opposition au Rassemblement national. Ces prises de parole sur les réseaux sociaux peuvent-elles avoir un véritable effet sur le scrutin ?
Le député de la Somme, fort du leadership acquis ces derniers jours grâce à l’impulsion du Nouveau Front Populaire, s’affirme comme une voix indépendante des insoumis auprès desquels il a toujours siégé, au risque de se couper d'une bonne partie d'entre eux
Alors que la justice a suspendu l’exclusion d’Eric Ciotti de la présidence des LR, les responsables du parti, opposés à l’alliance avec le RN, ont organisé la convocation d’un troisième bureau politique pour « effacer les vices de forme » et éviter toute contestation. Le rattachement financier des candidats aux législatives, autre enjeu, réserve aussi quelques surprises, renforçant la confusion chez les LR.
Le premier secrétaire du Parti socialiste veut un « vote » des députés de l’union de la gauche pour déterminer le nom qui occupera Matignon, en cas de succès aux législatives. Un appel qui ne fait pas l’unanimité.
Avec les législatives anticipées, et des programmes politiques parfois préparés dans l’urgence, certains partis n’ont pas encore clarifié leur position sur les questions de défense. Tour d’horizon de ce que proposent les uns et les autres, au regard notamment de ce qui avait été défendu pendant la présidentielle et les élections européennes.
Jordan Bardella a déclaré qu’il refusait d’être Premier ministre si son parti n’obtenait qu’une simple majorité relative aux législatives. Si l’on peut y voir tout d’abord un argument de campagne destiné à mobiliser l’électorat RN, l’absence de majorité absolue au soir du 7 juillet plongerait le pays dans une situation inédite.
Au cours des derniers jours de campagne, Jordan Bardella n’a pas été d’une grande clarté sur la réforme des retraites. Il a tantôt temporisé, tantôt annoncé une révision dès l’automne. L’eurodéputé s’est aussi vu contredit dans ses propres rangs.
Le 14 juin, Jordan Bardella a annoncé dans une interview au micro de BFMTV : « Si je deviens Premier ministre du pays au début du mois de juillet, je ferai de la question de l’immigration et du contrôle de nos frontières, l’une de mes priorités ». En vue des prochaines élections législatives, quelles sont les mesures figurant dans le programme du Rassemblement national en la matière ?
Le sénateur du Val-de-Marne a écrit au Président de la République pour demander le dégel du corps électoral, issu du décret de convocation des élections législatives, publié le 10 juin au Journal Officiel, le lendemain de la dissolution de l’Assemblée nationale. Une requête qui a cependant peu de chances d’aboutir pour des raisons de bonne administration.