Après le résultat des européennes et le faible score de la liste de la majorité présidentielle, l’annonce surprise de la dissolution de l’Assemblée nationale a relancé les débats sur la stratégie à adopter face au Rassemblement national. Pour François Patriat, seul un candidat du bloc central est en mesure d’empêcher le RN d’accéder au pouvoir.
L’annonce surprise de la dissolution de l’Assemblée nationale met la gauche face à ses responsabilités. La France Insoumise, les communistes et les écologistes appellent au rassemblement. Du côté du PS, en tête à gauche aux élections européennes, on pose comme condition d’être au cœur de cette nouvelle alliance.
L’annonce surprise de la dissolution, après des élections européennes qui ont placé l’extrême droite au plus haut, va certainement politiquement chambouler le pays. Entre « risque politique majeur », selon Pascal Perrineau, « calcul de l’Elysée » qu’explore Philippe Moreau Chevrolet ou « aveu de défaite terrible de l’exécutif », souligne Bruno Cautrès, éléments d’analyse sur ce coup de tonnerre.
L’institut Ipsos publie une sociologie électorale des résultats de l’élection européenne de 2024. Si ceux qui votent sont à une large majorité les plus de 70 ans, les 25-34 ans sont ceux qui s’abstiennent le plus.
Selon les projections du Parlement, la droite européenne du PPE, les sociaux-démocrates et les libéraux conservent la majorité. Les deux groupes d’extrême droite gagnent également des sièges. Plombés par les mauvais résultats des écologistes, les groupes de gauche chutent.
L’annonce de législatives anticipées a pris de court la classe politique, alors que le Rassemblement national est arrivé largement en tête des élections européennes ce dimanche soir. Quelques heures après l’annonce du président de la République, l’hypothèse d’une coalition face à l’extrême droite est loin de faire l’unanimité chez les élus interrogés par Public Sénat.
Les premiers résultats tombent dans les 26 autres États de l’Union européenne. Partout, les partis de droite et d’extrême droite sont donnés en tête des suffrages ; les partis écologistes sont en net recul.
Un camouflet avec des conséquences politiques très lourdes. Après la déroute subie par la majorité présidentielle lors du scrutin du dimanche, le président de la République a annoncé déclencher l’article 12 de la Constitution, dissolvant derechef l’Assemblée nationale, et la programmation des futures élections législatives les 30 juin et 7 juillet prochain. Décryptage des implications d’une telle décision.
Reconnaissant le mauvais score de la liste du camp présidentielle aux européennes, Emmanuel Macron a annoncé son intention de dissoudre l’Assemblée nationale. Depuis le QG du Rassemblement national, Marine Le Pen lance un appel pour former une majorité autour de son parti.
La liste de Valérie Hayer a recueilli 14,5 % des voix contre 31,5% pour le Rassemblement National de Jordan Bardella. Une défaite pour le camp macroniste qui avait fait de la lutte contre l’extrême droite une priorité.
La liste du Rassemblement national remporte largement ces élections européennes avec 31,37 % des suffrages, loin devant Valérie Hayer qui recueille 14,6 % des voix. En troisième position, la liste de Raphaël Glucksmann est au coude à coude avec la candidate de la majorité présidentielle.
La liste PS-Place Publique manque son pari de doubler la majorité présidentielle, qui occupe la seconde place avec 16 % des voix. Raphaël Glucksmann sort cependant en tête des listes de gauche, de quoi peut-être rebattre les cartes en vue de 2027. Pour le PS, après l’échec de la présidentielle, ce score est une petite victoire en soi.
Le RN remporte l’élection européenne, en terminant largement en tête du scrutin, faisant plus du double du score de la majorité présidentielle. C’est même le record pour le parti d’extrême droite lors d’un scrutin national, hors second tour de la présidentielle. Pour Jordan Bardella et Marine Le Pen, ces résultats ouvrent la voie de 2027.
La liste du Rassemblement national remporte largement ces élections européennes avec 31,37 % des suffrages, loin devant Valérie Hayer qui recueille 14,6 % des voix. La liste de Raphaël Glucksmann arrive en troisième position. Suivez en temps réel les résultats du scrutin grâce à nos infographies.
A midi, 19,81 % des électeurs français se sont rendus aux urnes pour les élections européennes, selon les données du ministère, un chiffre en très légère hausse, comparé à il y a six ans. En 2019, le taux de participation final avait été de 50,1 %.
Jordan Bardella est le grand gagnant de ces élections européennes avec 31, % des voix. Valérie Hayer est loin derrière avec 14,7 %. La candidate de la majorité présidentielle conserve la seconde place, mais son écart avec Raphaël Glucksmann – toujours troisième avec 14 % des voix – se resserre. Coup de tonnerre, Emmanuel Macron, a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale.
Largement en tête des sondages, le parti de Jordan Bardella ne prône plus officiellement une sortie de l’Union européenne, pierre angulaire du programme présidentiel de Marine Le Pen jusqu’en 2017. Mais, avec un slogan plus consensuel, la feuille de route du Rassemblement national s’oppose toujours à bon nombre des compétences de Bruxelles, au nom de la souveraineté nationale.
Ce 9 juin, de 19h55 à 23 heures, Public Sénat vous fait vivre en direct les résultats des élections européennes, dans une émission en partenariat avec LCP – Assemblée nationale et France 24. Au programme : découverte des résultats, réaction des candidats et décryptage avec des experts.
Activité à part entière au sein de l’Union européenne, le lobbying est une variable essentielle dans l’équation décisionnelle bruxelloise. Acteurs de la démocratie européenne, les lobbies opèrent aujourd’hui de manière décomplexée dans les coulisses du Parlement européen. En décembre 2022, le scandale du « Qatargate », une affaire de corruption historique impliquant plusieurs eurodéputés, a révélé les failles de l’institution en matière de régulation des stratégies d’influence, conduisant à un renforcement des mécanismes de protection des organes de l’Union contre les ingérences étrangères.
Poussée de l’extrême droite et des partis ultra-conservateurs, reculs marqués des centristes de Renew Europe et des écologistes : les projections du futur hémicycle européen, basées sur les sondages nationaux, modifient son centre de gravité et potentiellement les coalitions qui s’en suivront.