Le sénateur LR Marc Laménie a quitté son groupe politique au Sénat pour rejoindre celui des Indépendants, qui rassemble notamment les membres du parti Horizons d’Edouard Philippe. Elu depuis 2007 sous l’étiquette UMP puis LR, cet ancien maire siège au sein de la commission des Finances.
Mardi soir, en rejetant la candidature de Lucie Castets proposée par le Nouveau Front Populaire, Emmanuel Macron s’est donné quelques semaines pour nommer le prochain locataire de Matignon et voit d’un bon œil le pacte législatif proposé par LR. Mais la droite ne veut pas entendre parler d’une coalition. Pour l’instant.
Cette haute fonctionnaire de 37 ans, issue de la société civile et très marquée à gauche, a été choisie par le Nouveau Front populaire comme candidate au poste de Première ministre. Au Sénat, plusieurs élus ont été amenés à travailler avec elle à la mairie de Paris. Ils saluent ses aptitudes, et l’appellent désormais à engager une « bataille de l’opinion » pour pousser Emmanuel Macron à la nommer à Matignon.
Mardi 23 juillet, Emmanuel Macron a donné sa première longue interview télévisée depuis la dissolution et les législatives. L’occasion pour le président de la République de livrer son analyse du scrutin, de temporiser et de refuser net la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon. Analyse de cette prestation avec l’expert en communication Philippe Moreau-Chevrolet.
Hier, le Nouveau Front populaire s’est accordé sur le nom de Lucie Castets comme candidate au poste de Première ministre. Emmanuel Macron a balayé cette candidature considérant que cela n’était « pas le sujet ». Ce matin, Lucie Castets a demandé au Président de la République « de prendre ses responsabilités et de la nommer Première ministre ». Si constitutionnellement rien ne le contraint à nommer un Premier ministre, la décision du chef de l’Etat réside dans le choix « qui lui semble le plus à même de résister à une motion de censure », selon Bastien François, professeur de sciences politiques à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Les parlementaires de gauche saluent les qualités de Lucie Castets, désignée en vue de Matignon par le Nouveau Front populaire. Mais ils demeurent relativement inquiets pour la suite.
Coup de tonnerre dans le paysage audiovisuel : les candidatures de C8, chaîne la plus sanctionnée de la télévision française, et de NRJ12 n'ont pas été retenues par l'Arcom pour la réattribution de fréquences TNT en 2025, selon un communiqué du régulateur publié mercredi.
Emmanuel Macron a affirmé mardi qu'il n'avait pas l'intention de nommer de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, « mi-août », et a balayé la candidature surprise de Lucie Castets avancée par la gauche pour Matignon, appelant les forces du front républicain anti-RN à s'unir.
Un homme de 30 ans connu pour radicalisation islamiste a été placé en détention provisoire lundi à Paris, après avoir attaqué un chauffeur de taxi près du Mans. Il a été mis en examen pour enlèvement, séquestration, tentative d’assassinat, vol et détention arbitraire en vue d’une entreprise terroriste.
Ce mardi 23 juillet au soir, Emmanuel Macron va s’exprimer pour la première fois depuis les élections législatives, lors d’une interview pour France Télévisions et Radio France. L’occasion pour lui d’expliciter « la trêve olympique et politique » qu’il a appelée hier de ses vœux. Alors quels sont les enjeux de cette intervention ?
A trois jours de l’ouverture de Jeux Olympiques, le premier ministre démissionnaire s’est rendu à la base militaire de Villacoublay pour se faire présenter le dispositif anti-drone. Et a révélé qu’il y a déjà « 6 drones interceptés en moyenne chaque jour » aux abords des sites olympiques. Un sujet sur lequel les sénateurs ont alerté depuis longtemps l’exécutif.
Les députés élus ou réélus ont choisi le groupe politique auquel ils se rattachent. Avec onze groupes parlementaires déclarés, cette XVIIème législature établit un nouveau record de la Vème République. Symbole de la recomposition politique encore en cours après la dissolution. Revue d’effectifs par ordre décroissant.
Les Républicains ont présenté ce lundi une série de réformes, très marquées à droite, et qui seraient soutenues par leurs élus si elles venaient à être reprises par le prochain gouvernement. Il n’est toujours pas question, en revanche, pour Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, les deux chefs de file de la droite parlementaire, de participer à une quelconque coalition.
La gauche est toujours dans l’impasse, deux semaines après le résultat des législatives. Les quatre principaux partis du Nouveau Front populaire ne sont toujours pas parvenus à se mettre d’accord autour d’un nom partagé de tous pour Matignon. Plusieurs parlementaires estiment ces divisions contreproductives, en l’absence d’appel de l’Élysée.
En marge d’une visite du Village olympique, le président de la République a appelé à une « trêve politique » le temps des jeux. Une déclaration vécue comme une provocation à gauche.
Ce week-end, le député LFI de Seine-Saint-Denis Thomas Portes a suscité la polémique en déclarant que les athlètes israéliens n’étaient pas les « bienvenus » aux JO. Il a reçu aujourd’hui le soutien de Manuel Bompard qui réclame que ces sportifs concourent « sous bannière neutre ». Quelle est la stratégie de LFI dans cette séquence ?
C’est un évènement inédit qui s’est déroulé dans la nuit de vendredi à samedi, le Nouveau Front Populaire a remporté 12 sièges sur 21 au Bureau de l’Assemblée nationale, la plus haute instance décisionnaire de la chambre basse. Qu’est-ce que ça va changer ?
Les 19 et 20 juillet, les postes clés de l’Assemblée nationale ont été répartis entre les différents députés : les membres du Bureau, les présidents et vice-présidents des commissions ainsi que les rapporteurs généraux du budget et du budget de la Sécurité sociale ont été désignés. Si le Nouveau Front populaire est majoritaire au sein du bureau de l’Assemblée nationale, et que plusieurs commissions permanentes sont présidées par des députés du camp présidentiel, le Rassemblement national n’a obtenu aucun postes clés.
L’économiste et négociatrice pour le climat, poussée pour le poste de Première ministre par les socialistes, les écologistes et les communistes, constate ce lundi que son nom « a rencontré des oppositions au sein du Nouveau Front populaire ».