Les sénateurs ont adopté à l’unanimité en deuxième lecture la proposition de loi, née en 2022 des préconisations de leur commission d’enquête sur l’influence des cabinets de conseil dans les politiques publiques. Ils ont rétabli plusieurs « ambitions » du texte initial, contre l’avis du gouvernement, tout en acceptant certaines rédactions de compromis avec les députés.
Tête de liste Lutte Ouvrière (LO), deux ans après avoir récolté 0.56% à la dernière élection présidentielle, l’enseignante en sciences économiques et sociales a dénoncé, au micro de Public Sénat, la « rapacité patronale », et sa volonté de « combattre cette société capitaliste, qui nous mène de crise en crise et de guerre en guerre ».
Invité de la matinale de Public Sénat, le député insoumis, Alexis Corbière, s’est indigné contre le projet de réforme de l’assurance chômage voulu par le gouvernement de Gabriel Attal. Après 2019 et 2023, il s’agirait de la troisième réforme de l’assurance chômage.
L’avance considérable prise par la tête de liste RN sur ses autres concurrents pour les élections européennes du 9 juin prochain se confirme dans le dernier relevé du baromètre d’Odoxa, réalisé par Mascaret* pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale. Cette enquête d’opinion a été réalisée après le débat qui a opposé Jordan Bardella au Premier ministre Gabriel Attal le 23 mai. Dans le même temps, la majorité présidentielle continue de perdre du terrain dans les intentions de vote.
Alors que le compromis est la règle en Europe, la tête de liste LR aux européennes assume de voter « très souvent » au Parlement européen avec des « collègues du groupe ECR », l’un des deux groupes d’extrême droite, où siège le parti de Giorgia Meloni. La première ministre italienne pourrait se retrouver au centre des discussions au lendemain du scrutin. Au sein des LR, la prudence reste de mise, mais certains, comme Julien Aubert, vice-président du parti, plaident pour « s’allier avec ECR ».
Emmanuel Macron a esquissé la possibilité d’avoir recours à un référendum pour approuver la révision constitutionnelle visant à dégeler le corps électoral en Nouvelle-Calédonie. Une option démocratiquement envisageable, mais politiquement inflammable.
A deux semaines du scrutin des européennes, Emmanuel Macron a déclaré être « prêt à débattre maintenant » avec Marine Le Pen. Alors que la liste de la majorité présidentielle, menée par Valérie Hayer, se fait largement distancer par celle de Jordan Bardella, le principe de la confrontation arrange-t-il les deux camps ? Quels sont les enjeux d’un tel débat ? Décryptage.
A moins de deux semaines du scrutin, les sondages sont de moins en moins favorables au parti écologiste qui pourrait ne pas atteindre le seuil des 5 %. Au long d’un programme détaillé, Marie Toussaint dévoile une vision globale du futur de l’Union européenne en mettant l’accent sur la « bifurcation sociale et écologique ».
A l’occasion des élections européennes, Public Sénat donne la parole à ce que l’on appelle communément les « petites » listes. Aujourd’hui, c’est Guillaume Lacroix, président du Parti radical de gauche (PRG) et à la tête d’ « Europe Territoires Ecologie », qui présente sa vision de l’Europe. Une liste qui se veut représenter « un centre-gauche universaliste », « laïc et républicain », « pro-européen », et « ancré dans les territoires ».
Du 27 mai au 6 juin, les 38 listes en lice pour les élections européennes en France sont officiellement en campagne. Pendant cette période de réserve électorale, les membres du gouvernement devront aussi limiter leurs interventions sur le terrain et leurs annonces.
Invité de la matinale de Public Sénat pour les 50 ans de l’entrée de Valéry Giscard d’Estaing à l’Elysée, Louis Giscard d’Estaing est revenu sur l’héritage politique de son père ainsi que la place du centre dans la vie politique française.
Rendez-vous politique attendu de cette campagne européenne, Gabriel Attal et Jordan Bardella débattaient sur le plateau de France 2 ce jeudi 23 mai. Si le Premier ministre s’est distingué par une meilleure connaissance des dossiers, la tête de liste du Rassemblement national pourrait aussi tirer profit de cette confrontation particulière.
Dans la dernière ligne droite de la campagne des européennes, trois candidats, chacun à la seconde place de leur liste, sont venus sur le plateau d’Extra Local : Céline Imart pour la liste LR, David Cormand pour la liste des Ecologistes et Guillaume Peltier pour Reconquête. Ils se sont exprimés notamment sur l’immigration, la future présidence de la Commission européenne ou le nucléaire.
Un peu plus d’un mois après ses annonces destinées à « renouer avec les adolescents et juguler la violence », Gabriel Attal a esquissé des nouvelles pistes sur la justice pénale des mineurs qu’il souhaite voir intégrer dans un projet de loi d’ici la fin de l’année, notamment la possibilité d’être jugé à partir de 16 ans en comparution immédiate. Une procédure qui avait été supprimée lors de la réforme de la justice pénale des mineurs en 2021.
Alors que Jordan Bardella (RN) domine largement les intentions de votes (31-33%), devant Valérie Hayer (15-17%), et Raphaël Glucksmann (13-15%), à un peu plus de deux semaines des élections, retour sur les estimations des principaux instituts, il y a cinq ans à la même époque.
« Ce débat permet aux Français de s’impliquer et de prendre conscience davantage des enjeux », estime la tête de liste de la majorité présidentielle aux européennes, au lendemain du débat qui a opposé le premier ministre à la tête de liste RN. Si elle reconnaît avoir « peut-être moins de talent, entre guillemets, que lui, sur les plateaux télés », Valérie Hayer affirme que Jordan Bardella n’a « jamais bossé au Parlement européen, il ne sait même pas ce qu’est un amendement ».
Alors que les sondages montrent de plus en plus la liste PS/Place Publique de Raphaël Glucksmann au coude-à-coude avec celle de la majorité présidentielle de Valérie Hayer, la question d’un croisement des courbes n’a jamais semblé aussi brûlante. Si l’optimisme reste de mise dans le camp Macron, « on peut se réveiller le 9 juin avec une énorme surprise », alertent certains. Du côté du PS, « on fait tout pour » reléguer les macronistes à la troisième place.
En déplacement en Nouvelle-Calédonie, le chef de l’Etat demande un retour immédiat au calme et donne quelques semaines aux différents partis politiques pour s’entendre sur un accord politique global, qu’il souhaite ensuite soumettre au vote des Calédoniens.
Depuis Nouméa, le chef de l’Etat a pris la parole ce jeudi. Emmanuel Macron souhaite « l’arrêt des hostilités », « la fin de l’Etat d’urgence » et « la reprise du dialogue en vue d’un accord global »
Alors que le Président de la République a atterri, il y a seulement quelques heures sur le sol calédonien, Public Sénat a pu contacter Georges Naturel, sénateur LR de Nouvelle Calédonie, se trouvant sur place. S’il regrette que cette visite intervienne « si tard », il salue la « bonne » intention pour restaurer un climat d’apaisement sur le « caillou ». Entretien.