Les députés procèdent ce vendredi à la nomination des membres du « Bureau » de l’Assemblée nationale, la plus haute autorité au Palais Bourbon. Un premier tour du scrutin visant à faire élire six vice-présidents a été annulé à cause du trop grand nombre de bulletins de vote recueillis au moment du dépouillement.
Ursula von der Leyen vient d’être confortée par les députés européens pour un second mandat à la tête de la Commission. Dans son programme pour les 5 ans à venir, elle s'est engagée à créer un portefeuille de commissaire, séparé, dédié à la Méditerranée. Un premier pas timide pour renforcer les liens fragiles et distendus entre l’Union européenne et les pays de cette région
Malgré un revers électoral aux dernières législatives, la candidate de la majorité sortante, Yaël Braun-Pivet a été réélue à la présidence de l’Assemblée nationale. Au Sénat, la gauche évoque « un hold-up démocratique ». Chez les LR et les centristes, c’est le soulagement de ne pas voir un membre du Nouveau Front Populaire qui domine.
Yaël Braun-Pivet a été réélue à la présidence de l’Assemblée nationale au troisième tour du scrutin avec 220 voix, devant le député communiste André Chassaigne (207 voix) et le député RN, Sébastien Chenu (141 voix)
En marge du débat organisé au Sénat sur la situation politique du pays, le sénateur Ian Brossat appelle à tirer les leçons du scrutin. Il plaide également pour la désignation rapide d’un candidat pour Matignon y compris par un vote.
Le président du groupe des Indépendants au Sénat se veut optimiste sur la possibilité de sortir de l’impasse politique. « Cela fait 66 ans que la Vème République dure, elle devrait pouvoir passer ce cap aussi », estime-t-il.
Info Public Sénat - La droite travaille depuis plusieurs jours sur une dizaine de textes, autour desquels elle espère dégager des majorités de consensus dans une Assemblée nationale très fracturée. Parmi les thématiques concernées : la souveraineté, le déficit, la revalorisation du travail ou encore l’école.
Les parlementaires LR devraient présenter en début de semaine le contenu de leur « pacte législatif ». La ligne défendue par Bruno Retailleau, chef de file des sénateurs LR, et Laurent Wauquiez, à la tête du groupe à l’Assemblée nationale, est celle d’une totale indépendance vis-à-vis des macronistes. Mais quelques élus estiment que le contexte politique invite à laisser de côté le principe des majorités de circonstance pour envisager un accord plus global avec le camp présidentiel.
Laurence Tubiana, envisagée par une partie du Nouveau Front populaire pour le représenter à Matignon, s'est dit prête à devenir Première ministre, bien décidée à « arracher » des mesures de gauche pour répondre à « l'urgence sociale », dans un entretien accordé jeudi à l'AFP.
Alors qu’aucune majorité absolue n’émerge à l’Assemblée nationale, quelles seraient les marges de manœuvre d’un gouvernement minoritaire ? Si le premier ministre dispose du pouvoir réglementaire, celui-ci connaît des limites importantes qui compromettent largement la possibilité de gouverner par décret.
Les près de 130 parlementaires PS avaient rendez-vous au Sénat pour une réunion « opérationnelle », explique le président des sénateurs socialistes Patrick Kanner. Une rencontre qui permet aussi d’afficher le poids du parti au Parlement, à l’heure où les négociations patinent toujours pour Matignon, sur fond de désaccords avec La France insoumise.
Les votes étaient scrutés. Mardi 16 juillet les députés ont élu les 14 vice-présidents du Parlement européen. Des postes hautement symboliques. Mais même si l’extrême droite est en progression au Parlement européen, le cordon sanitaire semble avoir tenu : « Les Patriotes pour l’Europe », le nouveau groupe dirigé par Jordan Bardella et « L’Europe des nations souveraines » où siège l’AFD, l’extrême droite allemande, font chou blanc. A noter tout de même, le groupe ECR de la Première ministre Italienne Giorgia Meloni obtient deux postes.
Le Premier ministre souhaite ouvrir des discussions avec les groupes politiques « autour de projets et d'actions au service des Françaises et des Français ». Si à ce stade, un élargissement du courant présidentiel vers la gauche semble difficilement envisageable, la droite, en revanche, tenterait de négocier auprès des macronistes certains postes clés à l’Assemblée nationale.
Le président du groupe centriste au Sénat, à la fois soutien d’Emmanuel Macron et membre de la majorité sénatoriale de droite, se dit favorable à un rapprochement entre les deux blocs pour gouverner.
Le ministre de l’Intérieur a annoncé l’arrivée de 6 à 8 000 manifestants ce week-end dans les Deux Sèvres et la Vienne contre les projets de retenue d’eau pour l’agriculture. Un an après les affrontements autour du chantier de la mégabassine de Sainte-Soline, les opérations de maintien de l’ordre vont être scrutées de près, notamment par les élus écologistes dont certains se rendront sur place.
Alors qu’Emmanuel Macron a accepté, ce mardi 16 juillet, la démission du gouvernement Attal, qui assure désormais « l’expédition des affaires courantes », une question est sur toutes les lèvres : à quand la formation d’un nouveau gouvernement de plein exercice ? Si aucun délai constitutionnel n’encadre la nomination du Premier ministre, la coutume républicaine impose une temporalité raisonnable, quelque peu distendue par les circonstances, à une semaine de l’ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
Publiés ces derniers jours, une dizaine de décrets vont permettre la mise en application de plusieurs dispositifs de la loi immigration, adoptée en décembre dernier. Notamment la réduction du délai d’application des obligations de quitter le territoire (OQTF) ou encore la création d’un contrat sur le respect « des principes de la République », désormais associé à chaque demande de séjour.
Sans accord à gauche sur le nom d’un Premier ministre potentiel, la droite tente de reprendre la main en proposant un « pacte législatif » destiné à éviter à la France une situation de blocage. La petite dizaine de thèmes axée sur le retour de l’autorité et le redressement des finances publiques trouve son origine dans les travaux de la droite sénatoriale.
Après la proposition puis le refus de plusieurs noms pour Matignon, les relations entre le PS et la France Insoumise sont grippées. Les négociations du Nouveau Front Populaire pour proposer un Premier ministre sont enlisées, alors qu’un « accord de principe » a été acté entre les quatre groupes de gauche à l’Assemblée nationale pour sa présidence. Une situation inextricable qui traduit le combat que se livrent le parti à la rose et le mouvement de Jean-Luc Mélenchon pour asseoir leur hégémonie à gauche.
Économiste, universitaire et diplomate de formation, Laurence Tubiana a été ambassadrice de la COP21 à Paris et dirige actuellement la Fondation européenne pour le climat. Portrait d’une haute fonctionnaire aux multiples casquettes.