Le Nouveau Front populaire veut agir par voie réglementaire pour abroger la disposition phare de la réforme des retraites de 2023, s’il était aux manettes au gouvernement. Comment un exécutif de gauche pourrait-il arriver à ses fins ?
Après l’affaire des assistants parlementaires au Parlement européen, le RN est de nouveau visé par une enquête, cette fois-ci pour des soupçons de financement illégal durant la campagne présidentielle de 2022.
L’ancien président de la République doit participer ce mardi 9 juillet à une réunion autour d’Hélène Geoffroy, la maire de Vaulx-en-Velin, dont le courant, minoritaire au sein du PS, constitue l’un des principaux mouvements d’opposition à la ligne politique défendue par Olivier Faure, l’actuel Premier secrétaire.
La plus haute juridiction administrative a rendu une décision supprimant la niche fiscale dont bénéficie les locations sur le modèle d’Airbnb. Cette niche fiscale avait été supprimée par les sénateurs avant d’être réintroduite par le gouvernement.
Invitée de la matinale de Public Sénat, Clémentine Autain évoque les négociations au sein du Nouveau Front Populaire pour s’accorder sur une personnalité pour Matignon. Un enjeu de taille qui devrait faire émerger des tensions entre les différents partis essayant de s’assurer une forme d’hégémonie sur l’alliance.
Aucun institut de sondage ne semblait anticiper la victoire du Nouveau Front populaire et la troisième place du Rassemblement national dans ces élections législatives. Avec des réalités locales différentes selon les circonscriptions et dans un contexte politique extrêmement mouvant, le jeu des projections en sièges dans l’hémicycle s’avère en effet hasardeux.
Alors que les Républicains ont plutôt bien résisté au second tour des élections législatives et peuvent espérer constituer un groupe de près de 70 élus, comment envisagent-ils l’avenir au Palais Bourbon, et dans le reste de l’espace politique français ?
Alors qu’aucune force n’a réuni plus de 200 sièges dans l’hémicycle, les députés d’Ensemble ont commencé à courtiser LR et les sociaux démocrates. Les discussions n’ont encore rien donné.
Les réunions s’enchaînent du côté du Nouveau Front populaire depuis la courte victoire du bloc de gauche aux législatives. Les partis doivent désormais s’accorder sur le candidat qu’ils souhaitent envoyer à Matignon, avec le risque, dans un contexte de forte fracturation parlementaire, de ne pas pouvoir appliquer leur programme.
La troisième place du Rassemblement national aux élections législatives anticipées du 7 juillet dernier a pris tout le monde de court : responsables politiques, militants, électeurs, observateurs. Ce qui est en réalité une défaite en demi-teinte, car la poussée du parti d’extrême-droite est historique, s’explique par une mobilisation exceptionnelle des électeurs opposés au RN pour lui faire barrage. Analyse.
Avec plus de 150 élus, la stratégie claire du barrage républicain prônée par Gabriel Attal s’est révélée fructueuse, évitant une défaite cuisante du bloc présidentiel. Une manière de confirmer son rôle de figure incontournable du bloc central, alors que les loyautés commencent à s’éroder. Dans ce contexte, de nombreux élus pourraient prendre leur indépendance par rapport à Emmanuel Macron.
Quel avenir pour le groupe les Républicains à l’Assemblée nationale ? Le groupe a obtenu une cinquantaine de députés à l’issue des élections législatives. Pourrait-il s’allier avec le camp présidentiel ou avec les socialistes et les écologistes ? Le sénateur estime ne pas pouvoir gouverner avec Olivier Faure et Marine Tondelier, et écarte toute compromission.
Au lendemain des résultats des élections législatives, la question de la personne qui sera nommée Premier ministre reste en suspens. Les membres du Nouveau Front populaire sont actuellement en discussion pour désigner un candidat au poste de chef de gouvernement. Pour Mélanie Vogel, cela devra être « une personne consensuelle » qui mènera plusieurs réformes, dont une réforme institutionnelle permettant d’assurer « la transition démocratique de la France vers un régime parlementaire ».
Le président LR du Sénat a publié ce matin, un communiqué dans lequel il se montre sévère à l’égard du chef de l’Etat, quant à la dissolution de l’Assemblée nationale du 9 juin dernier. Le troisième personnage de l’Etat dans le protocole décrit ainsi un « sentiment d’amertume », à la suite de ces élections législatives anticipées, qui ont vu la victoire du Nouveau Front Populaire, devant la majorité présidentielle.
Au lendemain du second tour des élections législatives, le nombre de femmes élues au sein de l’Assemblée nationale est en baisse par rapport à la législature précédente. Comment expliquer ce recul en termes de parité ?
Le Premier ministre est arrivé vers 11h15 à l’Elysée pour remettre sa démission. Le Président de la République lui demande de rester en place pour le moment.
Si la plupart de nos confrères étrangers font part d’un certain soulagement face au verdict des urnes, tous alertent sur la crise de régime qui pourrait s’ensuivre. « Si les forces démocratiques françaises qui ont sauvé l’essentiel ce dimanche», n’arrivent pas à « dépasser leurs discours clivants », ce front républicain ne sera qu’un pansement provisoire », alerte le quotidien belge, Le Soir.
Victoire du Nouveau Front populaire, désillusion pour le Rassemblement national, figures élues ou au contraire éliminées… Que faut-il retenir du second tour de ces élections législatives ? Public Sénat fait le point.
Suite aux résultats des élections législatives, qui a vu l’arrivée en tête surprise du Nouveau Front populaire, le suspens autour de la nomination du futur Premier ministre est entier. Les députés du camp présidentiel ne sont plus majoritaires au sein de l’Assemblée nationale, ce qui pourrait entraîner le début d’une période de cohabitation. Mais qu’est-ce qu’une cohabitation ?
Après avoir fait campagne sur une ligne d’indépendance, LR se maintient à un niveau relativement correct. La droite (LR et divers droite) recueille 63 à 67 sièges à l’issue du second tour des législatives 2024. La plupart des députés sortants doivent leur réélection à leur implantation mais aussi, et surtout, aux désistements du début de semaine. Laurent Wauquiez écarte « toute coalition et toute compromission ».