Les réseaux sociaux sont-ils responsables de l’affaire Griveaux ? C’est ce que semblent penser bon nombre de politiques et personnalités qui ont appelé à mettre un terme au « totalitarisme 2.0 ». Mais au-delà de cette formule choc, quel a été le rôle des internautes dans la chute de l’ancien candidat à la mairie de Paris ? Et quelle a été la place de l’humour dans les débats sur la toile ? Hashtag a mené l’enquête.
Depuis le 14 février, les réseaux sociaux se passionnent pour l’affaire Griveaux et ses conséquences politico-judiciaires. Mais au milieu de cet ouragan médiatique, la réaction de l’intéressé détonne : après l’annonce de son retrait de la course à la mairie de Paris, il a disparu de toute vie publique. Entre sémiologie et philosophie, Hashtag décrypte cette stratégie de communication.
Auditionné par la commission d’enquête chargée de faire la lumière sur l’accident industriel de Rouen du Sénat, l’assureur de Lubrizol a confirmé avoir eu connaissance du risque quelques jours avant l’incendie, mais précise avoir « accepté le risque ».
PMA pour toutes, anonymat du don de sperme, GPA... cette année, la révision de la loi sur la bioéthique qui a lieu tous les 5 ans, a été âprement discutée. "Loi bioéthique, le Sénat fait sa loi", un reportage de Cécile Sixou revient sur l’examen des textes entre témoignages et débats dans l’hémicycle. Un sujet sensible sur lequel il est difficile de ne pas exprimer ses opinions personnelles.
Dans le cadre du Salon de l’agriculture 2020, Porte de Versailles à Paris, notre journaliste à Public Sénat a rencontré Julien Caillard, membre du bureau des jeunes agriculteurs. Ils ont parlé politique agricole commune, agribashing ou encore transition écologique.
Public Sénat, en partenariat avec France Culture, vous propose d'écouter Livres & vous grâce au podcast de l'émission. Ce mois-ci, Guillaume Erner et ses invités questionnent l'écologie de demain. Le XXI ème siècle sera-t-il le Siècle Vert ? Réponse dans Livres & vous avec ceux pratiquent déjà ces nouvelles approches de notre environnement aujourd’hui menacé.
Sur le plateau de Public Sénat, délocalisé à l'occasion du Salon de l'agriculture, Edouard Bergeon, journaliste et réalisateur d’Au nom de la terre, a dénoncé le manque d'action de l'État face aux suicides des agriculteurs. « Le seul acteur qui fait du travail important, c’est le secteur associatif », affirme-t-il, louant le travail de l'association Solidarité paysans.
Au Salon de l'agriculture, consensus a été trouvé sur les retraites agricoles entre Nicolas Girod de la Confédération Paysanne, Marie Astier, journaliste à Reporterre, Edouard Bergeon, journaliste et réalisateur d’Au nom de la terre et Arnaud Gaillot, secrétaire général des Jeunes agriculteurs. Ce dernier a déploré que la prochaine réforme des retraites ne concerne pas les actuels retraités agricoles.
Au micro d’Alexandre Poussart sur Public Sénat, Benoît Trocard, viticulteur dans une exploitation bordelaise active depuis 1620, revient sur la taxe américaine à hauteur de 25 % sur les vins français. Pour lui, maintenir la présence de son entreprise sur le marché américain, malgré cette taxe, est essentiel afin de ne pas « se faire prendre la place par d'autres pays exportateurs ».
Au micro d’Alexandre Poussart sur Public Sénat, Yves Chassany, éleveur et président de la Race Aubrac, revient sur la situation de sa filière en France, et notamment la faible rémunération des éleveurs. « Je crois qu’Emmanuel Macron a entendu le message », affirme-t-il.
Il accueille chaque année entre 600 000 et 700 000 visiteurs. Créé en 1964, le salon de l’agriculture s’est imposé comme un rituel en politique. Évènement populaire, ce passage par « la plus grande ferme de Paris » n’a pas toujours été une réussite pour les représentants politiques. Dans le documentaire « Salon de l’agriculture : La politique en campagne », Delphine Prunault retrace plus de cinquante années d’un salon devenu un petit « théâtre politique » propice aux tensions et à la montée du Front National.
Gourous annonciateurs de l’apocalypse, écolos utopistes, précurseurs d’un mode de vie durable… depuis quelques années les collapsologues divisent l’opinion. Mais au-delà des fantasmes, ce nouveau courant de pensée propose des réponses concrètes à la crise climatique. Alors solution pertinente ou utopie ? Livres&Vous se plonge dans le débat.
Enfant, Hélène Risser était gardée par une nounou atypique : une patiente de l'hôpital psychiatrique dans lequel travaillaient ses parents. Devenue adulte et mère à son tour, la journaliste s'interroge sur cette démarche. Dans son documentaire "Le monde normal", elle revient sur son enfance passée dans les années soixante-dix, entourée de patients et questionne le regard de notre société sur la maladie mentale. Rencontre.
Avoir une nourrice atteinte de troubles mentaux, passer ses après-midi dans le jardin d’un hôpital, côtoyer des personnes malades en toute liberté, c’était « le monde normal » de la réalisatrice Hélène Risser lorsqu’elle était enfant, aujourd’hui raconté dans un documentaire. Si, de l’extérieur, le milieu psychiatrique semble être un univers violent et dangereux, il était pour elle et son petit frère un lieu agréable, qui a beaucoup évolué…
Fabriqué par les États-Unis, transmis par les chauves-souris, capable de voyager dans nos colis importés de Chine… depuis sa découverte, le nouveau coronavirus alimente les fantasmes et semble provoquer une véritable épidémie de fake news. Mais contrairement aux apparences, l’essor de ces fausses informations a rapidement atteint sa limite. Hashtag décrypte l’affaiblissement de ce phénomène pourtant si prompt à enflammer les réseaux sociaux.
Élisabeth Borne, présentait, ce mardi, un plan de prévention des risques industriels né du retour d’expérience de l’incendie de l’usine Lubrizol, sans attendre les conclusions de la commission d’enquête du Sénat. « Une forme de mépris du Parlement » regrette la co-rapporteure, Nicole Bonnefoy.
Invitée de l’émission « Allons plus loin », Muriel Salmona, psychiatre, spécialiste de la mémoire traumatique, demande une levée de la prescription pour « suivre les prédateurs sexuels ». Elle réclame également que les violences sexuelles soient vraiment « reconnues comme un problème de santé public majeur ».
Encadré par la loi Claeys-Leonetti, le droit à la « sédation profonde et continue » à domicile, pour les malades en phase terminale, se heurte à l’accessibilité du midazolam : un produit anesthésique nécessaire à sa mise en œuvre. Le ministère de la Santé annonce y remédier. Au Sénat, une proposition de loi socialiste est en préparation pour aller plus loin et légaliser « l’aide active à mourir ».
L’Agence européenne pour l’environnement (AEE) a publié lundi 10 février une série de cartes montrant les conséquences du réchauffement climatique en Europe. La France serait particulièrement touchée.
Faute de moyens, de lits et de personnels, Sophie Crozier, responsable des urgences cérébro-vasculaires à la Pitié Salpêtrière à Paris a le sentiment que des patients pourraient en danger à l'hôpital public. Un témoignage édifiant sur les conditions de travail en milieu hospitalier.