Invité de la matinale de Public Sénat, Éric Coquerel se félicite du fonctionnement de la stratégie de désistement. Réélu, il souhaite faire barrage au RN pour permettre au Nouveau Front Populaire de l’emporter, quitte à soutenir pour cela certains ténors du camp présidentiel.
Dans la 2e circonscription du Jura, un candidat RN s’est qualifié au second tour des élections législatives, récoltant 32,76% des suffrages. Problème ? En novembre 2023, il a été placé sous curatelle, le rendant théoriquement inéligible.
Le premier tour des législatives anticipées trahit la lente progression du Rassemblement national dans la capitale, sans que le parti de Marine Le Pen ne parvienne à s’imposer dans aucune circonscription. Le bloc de gauche reste très largement plébiscité, notamment dans l’est de la capitale, tandis que la macronie, en net recul, se replie sur les anciens bastions de droite et leurs électeurs.
Alors que le nombre de triangulaires faiblit à la faveur de désistements, la réduction de l’offre politique pourrait conduire certains électeurs à s’abstenir au second tour. Les dernières législatives nous enseignent également que le rapport de force entre le candidat arrivé en tête et le candidat arrivé deuxième se réduit difficilement.
Avec plus de 200 désistements annoncés pour le deuxième tour des élections législatives, le Front républicain contre le RN prend forme. La possibilité pour le parti de Jordan Bardella d’obtenir une majorité absolue s’inscrit désormais en pointillé. Mais existe-t-il une voie pour former une majorité de rechange ? Au groupe LR du Sénat, la réponse est non.
Sur France Inter, ce 2 juillet, Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron de tenter un « coup d’Etat administratif » en procédant à une vague de nominations à certains emplois clés de l’Etat. Une formule polémique autant que politique, mais qui pose la question de la répartition des pouvoirs au sein de l’exécutif.
Après les résultats du premier tour des législatives, Gabriel Attal a appelé à la composition d’une « assemblée plurielle », composée de différents partis politiques, en vue d’une coalition. Visée par cet appel du pied à l’instar des groupes politiques de la droite et du centre, la gauche souhaite être la force centrale de cet accord. Très critique envers le parti présidentiel, elle veut défendre le programme du Nouveau Front Populaire.
Dans un tweet, le président du Sénat annonce avoir accepté l’ « invitation » d’Emmanuel Macron à l’Élysée cet après-midi. Il précise s’y rendre pour évoquer « les conséquences de cette dissolution brutale et le fonctionnement des institutions pour l’avenir ».
Les qualifiés au premier tour des élections législatives ont jusqu’à ce mardi 2 juillet, 18 heures, pour se déclarer candidats au second tour. Avec l’explosion du nombre de triangulaires, plus de 200 candidats ont déjà annoncé leur désistement. Le point sur les cas les plus emblématiques.
Gabriel Attal a suspendu la mise en œuvre de la réforme de l’assurance-chômage, une réforme contestée à la fois par le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire. Elle visait notamment à durcir les conditions d’accès aux indemnités. Pourquoi ce recul et quelles sont les visées politiques de ce renoncement ?
Juste après le premier tour des législatives, 306 circonscriptions étaient en situation de triangulaire. Après de nombreux désistements, il en reste seulement 95. Un décompte qui a évolué toute la journée.
Proche d’une majorité absolue, mais sans garantie, après son score historique au premier tour des élections législatives, le RN se tourne vers la suite. Invité de la matinale de Public Sénat, Sébastien Chenu évoque les pistes possibles en cas de majorité relative pour le Rassemblement national et affirme pouvoir obtenir des soutiens au-delà de l’extrême-droite.
Alexis Corbière et Danielle Simonnet, et Raquel Garrido, députés sortants de La France insoumise non investis par leur formation politique ont étrillé leur ancien leader, Jean-Luc Mélenchon lors d’une conférence de presse.
Public Sénat vous livre 7 enseignements tirés du sondage « Sociologie électorale » réalisée par l’institut Ipsos Talan. Suivant le niveau de revenus, l’âge, le genre, ou encore le niveau de diplôme, comment les électeurs ont-ils voté ?
Le score historique du Rassemblement National au 1er tour des élections législatives (33,15%) fait grandement réagir les grands médias internationaux. Entre critiques non dissimulées à l’encontre du président de la République et inquiétude face à la montée inexorable de l’extrême-droite dans l’Hexagone, tous s’accordent à décrire un « séisme » politique, qui aura des répercussions en Europe et dans le monde.
Si les cadres de la macronie appellent à empêcher une victoire du Rassemblement national, par un désistement en cas de troisième position, nombre de candidats interprètent à leur guise les consignes nationales, qui virent parfois à la cacophonie.
Quatrième force politique du pays avec 10 % des voix au premier tour des législatives, Les Républicains vont pouvoir sauver les meubles et conserver un groupe parlementaire. Dès dimanche soir, le parti a réaffirmé sa ligne d’autonomie en refusant de donner des consignes de vote dans les circonscriptions où ils ne sont pas présents au second tour.
Ils étaient 82 sur la ligne de départ, ils ne sont plus que 50 au soir du 1er tour. Fort d’un groupe de 31 élus à l’Assemblée nationale sous la mandature précédente, le parti de l’ancien Premier ministre pourrait être réduit à peau de chagrin le 7 juillet prochain… avec un risque non négligeable de ne même pas pouvoir constituer un groupe dans le futur hémicycle.
Les candidats qualifiés ont jusqu’au 2 juillet, 18 heures, pour se déclarer au second tour des élections législatives. Dans les 311 circonscriptions en situation de triangulaire voire de quadrangulaire, les premiers désistements sont déjà annoncés, du côté d’Ensemble et du Nouveau Front populaire. Systématiquement, l’objectif est de faire barrage à un candidat du Rassemblement national.
Le PCF a subi plusieurs déroutes électorales dans ses bastions historiques. Symbole de l’échec du parti pour ses élections, son chef de file, Fabien Roussel a été éliminé dès le 1er tour dans la 20e circonscription du Nord détenue par les communistes depuis … 62 ans.