Le Rassemblement national et ses alliés ont recueilli ce dimanche 33,5 % des suffrages exprimés, selon l’estimation Ipsos Talan pour France Télévisions et Radio France. Les candidats du Nouveau Front populaire obtiennent 28,1 % des voix, et les candidats du camp présidentiel 20,7 %.
Après seulement trois semaines de campagne, l’heure est venue de voter pour le premier tour de ces élections législatives. Suivez tout au long de la soirée dans notre live les résultats du scrutin qui a vu la très forte avance du RN.
A midi, 25,90% des électeurs français se sont rendus aux urnes pour les élections législatives anticipées, selon les données du ministère. Un chiffre en nette hausse par rapport au précédent scrutin de 2022, où la participation était de 18,43% à la même heure. Le taux de participation finale était de 47,51%.
Selon notre sondage Odoxa-Mascaret, la participation pour le premier tour des législatives pourrait s’élever à 66 %. Un chiffre jamais vu depuis 1997, qui devrait provoquer entre 160 et 200 triangulaires. La situation serait alors favorable au Rassemblement national, qui peut espérer la majorité absolue à l’issue du second tour.
Selon notre sondage Odoxa-Mascaret, le Rassemblement national pourrait obtenir entre 265 et 305 sièges à l’issue du second tour. En face, le Nouveau Front populaire stagne à 27,5 % dans les intentions de vote au premier tour, le parti présidentiel se maintient aussi autour de 21 %.
Public Sénat a sélectionné dix circonscriptions qui risquent d’attirer l’attention à l’occasion des législatives anticipées, les 30 juin et 7 juillet, en raison de la notoriété des candidats ou des enjeux locaux, qu’ils soient symboliques ou très politiques.
Invité dans la matinale de Bonjour chez Vous, le politologue de la Fondation Jean-Jaurès souligne un « élargissement de la sociologie du vote RN ». Et ce, dans un contexte où l’intérêt des Français pour la campagne est « extrêmement haut », 80% d’entre eux se déclarant intéressés ou très intéressés par le scrutin, selon une étude de l’Ipsos pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès, le CEVIPOF, l’Institut Montaigne, Radio France et France Télévisions.
Alors que le Rassemblement National (36%) domine sans partage les intentions de vote, loin devant le Nouveau Front Populaire (29%) et la majorité présidentielle (21%), selon le dernier rolling Ifop-Fiducial de ce jeudi, retour sur les estimations des principaux instituts, lors des dernières élections il y a 2 ans.
Depuis la dissolution surprise, plusieurs poids lourds de la majorité sont de retour sur le terrain pour défendre leur siège de député. Une campagne aux allures de sacerdoce pour celles et ceux qui incarnent la politique du chef de l’Etat, que certains électeurs rejettent. Dans la 6ème circonscription du Calvados, Elisabeth Borne est même surnommée, Madame 49.3.
Loin de se dérouler dans un microcosme franco-français, la bataille politique pour les élections législatives se joue sur un terrain international miné, où la France est appelée à prendre position et à s’y tenir. Petit aperçu des programmes des principaux partis en matière de politique étrangère.
L’enquête électorale menée par Ipsos pour Le Monde donne le Rassemblement national en tête avec 36 % des intentions de vote. Le scrutin reste toutefois marqué par quelques incertitudes, sur le vote des sympathisants de droite ou encore sur l’adhésion des électeurs socialistes au Nouveau Front populaire.
A trois jours du premier tour des élections législatives, la gauche tend la main à la majorité sortante et à la droite républicaine pour s’engager en faveur d’un « désistement républicain » en cas de triangulaire dimanche soir. Un appel qui pour l’instant sonne dans le vide au sein de la majorité sortante.
À quelques jours du premier tour des législatives anticipées, Public Sénat fait le tour des reculs programmatiques opérés par le Rassemblement national. En réponse aux attaques de ses adversaires, et face aux incertitudes économiques, le parti de Marine Le Pen est revenu sur la portée de différentes mesures, pour certaines portées depuis plusieurs campagnes électorales.
Depuis le 10 juin, le ministère de l’Intérieur a comptabilisé plus de 2 millions de procurations pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains. C’est l’un des signes de la forte participation attendue pour ce scrutin.
En livrant son interprétation de la Constitution dans un entretien au Télégramme, Marine Le Pen renvoie le rôle de chef des armées à un « titre honorifique ». Des déclarations ouvrant un débat sur le domaine réservé du Président de la République et sa marge de manœuvre dans le cadre d’une cohabitation.
Pour répondre à la crise, Emmanuel Macron a annoncé le 22 mai dernier que trois haut-fonctionnaires allaient jouer le rôle de médiateurs. Cette mission est un autre dommage collatéral de la dissolution.
Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, est revenu sur la situation au sein de LR tout en évoquant la refondation de son parti. Le sénateur de Vendée déplore le tripartisme qui domine désormais dans la vie politique et souhaite le retour d’une droite libérale sur l’économie et ferme sur les sujets régaliens.
En marge de la bataille juridique qui oppose les barons LR à Éric Ciotti, qui entend conserver la présidence du parti malgré son ralliement au Rassemblement national, des candidats de droite aux législatives ont fait le choix de se dépouiller de l’étiquette LR, pour se tourner vers les micro-partis de certaines figures de droite, comme David Lisnard, Valérie Pécresse ou encore d’Aurélien Pradié, qui vient de quitter LR.
Alors que le Sénat prend un poids politique de plus en plus important depuis le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, les élections législatives les 30 juin et 7 juillet pourraient accroître cette influence.
Le sénateur communiste des Hauts-de-Seine, Pierre Ouzoulias, aimerait qu’Emmanuel Macron prenne l’engagement de ne pas gouverner avec l’extrême droite.