Au lendemain d’une réunion en visio entre les cadres de la majorité et le chef de l’Etat pour définir la stratégie à adopter entre les deux tours des législatives, l’un des participants, le président de l’UDI assure qu’il n’y a pas d’autre stratégie autre que celle qui doit prévaloir au premier tour : « Privilégier le vote en faveur des candidats Ensemble pour la République ».
La part des femmes dans les candidatures aux législatives est sensiblement plus basse qu’en 2022. Une donnée qui ne devrait pas aider à féminiser davantage l’Assemblée nationale, qui comptait 37 % de députées avant la dissolution.
Pouvoir d’achat, retraites mais pas d’international : les représentants des trois blocs ont confronté leurs propositions au cours d’un débat plutôt tendu, mais qui ne devrait pas faire bouger les lignes à cinq jours du scrutin.
Ce 26 juin, la porte-parole du gouvernement a annoncé la dissolution en conseil des ministres de trois structures d’extrême droite et d’une association islamiste. Le ministre de l’Intérieur avait déjà annoncé il y a une semaine son intention de dissoudre le GUD Paris.
Invité de la matinale de Public Sénat, Christophe Béchu, secrétaire général du parti Horizons, a évoqué le comportement que la majorité présidentielle pourrait adopter en cas de deuxième tour entre des candidats issus du Rassemblement national et de LFI.
Thématique souvent reléguée à l’arrière-plan du débat électoral historique qui se joue aujourd’hui entre les partis, la culture fait néanmoins l’objet de plusieurs propositions, plus ou moins radicales, d’un bout à l’autre du spectre partisan. Petit tour d’horizon des programmes des principaux blocs politiques en la matière.
Sur les terres d’Eric Ciotti, l’électorat de droite est déboussolé par les déchirements des LR. Dans la neuvième circonscription, Michèle Tabarot mise sur son ancrage local pour battre l’extrême-droite aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet prochains. Reportage à Grasse et Pégomas de Samia Dechir et Lina Boudjeroudi.
Face à l’avance considérable du Rassemblement national et de ses alliés dans les sondages, de nombreux hommes et femmes politiques se sont prononcés sur l’hypothèse de duels ou de triangulaires impliquant le parti d’extrême-droite. Côté majorité, on se dirigerait vers une stratégie « ni RN, ni LFI », mais rien n'est tranché.
Le programme de Jordan Bardella intègre dans son programme le rabais de la contribution française à l’Union, qu’il compte obtenir auprès de ses partenaires. Problème : le budget pluriannuel européen vient à peine d’être renégocié, ne laissant aucune fenêtre de tir crédible avant deux bonnes années. Sans compter que les tractations budgétaires sont les plus sensibles qui soient entre les Vingt-Sept.
Ce serait une première en France. Un scénario inédit sous la Vème république. En cas d’absence de majorité absolue à l’issue des élections législatives anticipées, Emmanuel Macron pourrait nommer un gouvernement technique composés de hauts fonctionnaires et d’experts, afin d’éviter un immobilisme total à la tête du pays.
A l’approche du premier tour des élections législatives, la question de la possibilité, pour les fonctionnaires, de désobéir au gouvernement devient de plus en plus pressante. Le syndicat de la magistrature a appelé à s’opposer à l’accession au pouvoir de l’extrême-droite. Une déclaration qui pose la question de savoir si les juges pourraient s’opposer à un gouvernement d’extrême-droite.
Si Éric Ciotti s’affiche désormais aux côtés de Jordan Bardella et Marine Le Pen, son exclusion des Républicains, votée par deux fois en Bureau politique, a été suspendue par la justice. Les cadres du parti souhaitent convoquer un troisième Bureau politique, mais le député sortant s’y oppose. La direction provisoire du mouvement va donc saisir la justice, afin que soit désigné un administrateur provisoire.
Lors de la présentation de son programme à la presse, Jordan Bardella a annoncé vouloir interdire l’accès aux « postes les plus stratégiques de l’État » pour les citoyens binationaux. Une mesure qui se heurte au principe constitutionnel d’égalité.
L’épilogue d’une saga judiciaire longue de 14 ans. Ce mardi, Julian Assange a été relâché de sa prison du Royaume-Uni, à la suite d’un accord de plaider-coupable conclu avec la justice américaine. Poursuivi pour avoir révélé des centaines de milliers de documents confidentiels, il encourait jusqu’à 175 ans de prison. Très mobilisé pour la libération du fondateur de Wikileaks, le groupe communiste du Sénat se réjouit de cette libération.
Invité de la matinale de Public Sénat, Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat s’est exprimé sur les enjeux de la campagne pour les législatives. L’élu du Nord n’a pas épargné le président de la République, considérant que « sa parole n’existe plus ». Le socialiste s’inquiète également des conséquences de la dissolution.
Le dernier relevé du baromètre politique d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, fait état d’un fort regain de popularité pour les personnalités du Nouveau Front Populaire de Raphaël Glucksmann à Fabien Roussel, à l’exception notable de Jean-Luc Mélenchon dont la cote de popularité s’effondre.
Le dernier relevé du baromètre politique Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, fait apparaître un renversement historique du « barrage républicain ». Le Rassemblement national ne fait plus figure de repoussoir, et c’est contre le RN qu’un barrage serait le moins susceptible de se former. A l’inverse, le Nouveau Front Populaire semble être la force politique la plus exposée au barrage.
A moins d’une semaine du premier tour des élections législatives anticipées, le pari de la « grande clarification » politique, voulue par Emmanuel Macron à travers la dissolution de l’Assemblée nationale, semble tourner à la déconvenue pour le chef de l’Etat. Le dernier relevé du baromètre politique d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, égratigne la stratégie d’Emmanuel Macron dont la popularité continue de reculer.
L’alliance de gauche semble prise au piège des spéculations autour de son candidat pour Matignon. Le Rassemblement national et la majorité présidentielle ne cessent de renvoyer le Nouveau Front populaire à Jean-Luc Mélenchon, dont les sorties médiatiques nourrissent l’agacement des partenaires de La France insoumise. Le mode de désignation du Premier ministre, en cas de victoire de la gauche, reste également en suspens, même si le principe d’un « consensus » entre les différentes formations semble avoir été arrêté.
Le chef de file du Rassemblement national a exposé les grandes lignes d’un programme de gouvernement qu’il conditionne toujours à une majorité absolue. Il n’a toutefois livré aucun chiffrage sur le projet dans son ensemble.