Invitée de la matinale de Public Sénat, Marine Tondelier est revenue sur les annonces du chef de l’Etat concernant la planification écologique. Si la démarche est soutenue par les écologistes, la secrétaire nationale d’EELV n’est pas vraiment convaincue par le contenu des annonces, en particulier sur la question des mobilités.
Interviewé aux journaux télévisés de France 2 et TF1 dimanche soir, Emmanuel Macron a évoqué, parmi d’autres sujets, la question écologique. Cette séquence a eu lieu la veille de la présentation par le Président de sa « feuille de route » pour la transition écologique devant le Conseil de la planification écologique, avec dans la foulée une nouvelle prise de parole pour dévoiler le contenu de ce plan. Décryptage de cet enchaînement d’interventions médiatiques avec Philippe Moreau-Chevrolet, professeur à Sciences Po et directeur du cabinet de communication MCBG Conseil.
Après son intervention télévisée, le 24 septembre, Emmanuel Macron présente ce lundi 25 septembre le plan du gouvernement, issu des travaux du Secrétariat général à la planification écologique, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le but ? Respecter les objectifs européens et ceux de la stratégie nationale bas carbone.
La proposition de la commission européenne de prolonger l’autorisation du glyphosate dans l’Union jusqu’au 2033 indigne les élus écologistes. Il y a une dizaine d’années, une proposition de loi du sénateur écologiste, Joël Labbé interdisait l’usage du glyphosate pour les terres non agricoles.
La présentation du « plan loup » pour 2024-2029 qui a pour objectif de concilier les attentes du monde agro pastoral et les associations de défense de l’environnement, n’a finalement satisfait aucune des parties. Face à la déception, le sénateur de Haute-Savoie, Cyril Pellevat annonce le lancement d’une mission d’information pour auditionner l’ensemble des acteurs concernés et faire de nouvelles préconisations.
Après être passée par la Grèce, la Turquie et la Bulgarie, ou elle a fait d’importants dégâts humains et matériels, la tempête Daniel vient de ravager l’Est de la Libye. Déjà fragilisé par une décennie de guerre civile, le pays a subi des inondations destructrices qui laissent derrière elles d’importants dégâts. Le bilan de la catastrophe est encore incertain, mais la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge évoque le chiffre de 10 000 disparus, et plusieurs milliers de morts. Or si cet événement semble exceptionnel par son ampleur, il sera amené à se reproduire avec encore plus d’intensité, sous les effets du réchauffement climatique. Explications sur ce phénomène météorologique avec Flavio Pons, chercheur au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement à l’Institut Pierre-Simon Laplace.
Au Sénat, plusieurs parlementaires qui suivent de près les questions énergétiques s’impatientent, après les reports successifs de la présentation de la loi de programmation sur l’énergie et le climat.
Pour la dernière rentrée de sa mandature, la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen a défendu son bilan devant les eurodéputés réunis à Strasbourg. La cheffe de l’exécutif a notamment défendu son « Pacte vert » face aux réticences qu’il suscite y compris au sein de son propre camp. Les écologistes regrettent, eux, le manque d’ambition de la cheffe de l’exécutif européen.
A 9 mois des élections européennes, la voix des fervents défenseurs de l’environnement semble plus difficilement audible. Une dizaine de chefs d’Etat réclament une « pause environnementale ». Au moment où la candidature du conservateur néerlandais Wopke Hoekstra au poste de Commissaire à l’action climatique suscite la controverse, la droite européenne tente d’infléchir certaines directives et règlements. Mais pour plusieurs observateurs de l’UE, l’actuelle Commission européenne, dirigée par Ursula Von der Leyen, n’a pas à rougir de son bilan environnemental.
Le président de la République a annoncé, ce mardi, le déblocage de 500 millions d’euros du fonds vert pour la rénovation énergétique des établissements scolaires. Au Sénat, un rapport d’une mission d’information pour la rénovation du bâti scolaire insistait surtout sur un meilleur accompagnement des élus locaux, pour rénover plus de 40 000 écoles, collèges et lycées.
Troisième épisode de notre série sur les commissions d’enquête et missions d’information qui ont marqué la session parlementaire. Les conflits d’usage autour de la gestion d’eau divisent de plus en plus les Français. Une mission d’information du Sénat lancée à l’initiative du groupe socialiste en début d’année appelle à recréer le dialogue entre les différents acteurs grâce à une meilleure gouvernance. Les élus ont également écarté l’idée d’un « moratoire » sur les mega-bassines. Sujet source de conflits comme l’ont montré les affrontements à Sainte-Soline.
Si la montée des océans provoquée par le réchauffement climatique est considérée comme un des enjeux les plus importants de notre siècle, elle apparait comme une menace directe pour l’île d’Oléron. Le petit bout de terre qu’elle représente se retrouve aujourd’hui en bien mauvaise posture. Avec l’érosion des côtes, les experts sont formels : si aucun changement n’a lieu, l’île aura disparu d’ici 100 ans.
Cet été encore, l’Europe, en particulier les zones longeant le bassin méditerranéen, est en proie à de violents feux de forêts. Avec le réchauffement climatique, la maîtrise du risque incendie est de plus en plus difficile et exige des moyens humains et matériels considérables. La France et l’Europe sont-elles en capacité de répondre à ce défi majeur du 21ème siècle ?
Les publicités pour les énergies fossiles continuent de fleurir malgré leur interdiction dans le projet de loi Climat et Résilience, promulgué à l’été 2021. Deux ans plus tard, le décret d’application se fait toujours attendre selon le journal Le Monde. Un cas récurrent comme le montre un récent rapport sénatorial.
Au moment où le mercure grimpe en flèche dans l’hémisphère Nord de la planète et que plus de 68% de nos nappes phréatiques se trouvent en dessous des normales, la Cour des comptes a présenté les conclusions de son rapport sur la gestion quantitative de l’eau. Face à la raréfaction des ressources en eau liée au dérèglement climatique, la réduction des prélèvements s’impose comme « l’unique solution », selon les magistrats de la rue Cambon.
La justice donne quatre mois à l’Etat pour prendre des mesures complémentaires contre la prolifération des algues vertes en Bretagne. Déjà en 2021, le Sénat alertait sur l’insuffisance des plans de lutte face à un phénomène qui trouve son origine dans le modèle agricole intensif mis en place dans les années 1960.
Un rapport de l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques se prononce pour la fusion de l’ASN et de l’IRSN, relançant ainsi la réforme de la sûreté nucléaire abandonnée en mai par le gouvernement. Un revirement qui pourrait annoncer une réforme assez rapide, mise en place entre l’automne 2023 et l’année 2024.
Les sénateurs ont approuvé à leur tour ce 13 juillet le compromis trouvé sur la proposition de loi visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs du zéro artificialisation nette.
Auditionnée par la commission des affaires économiques du Sénat, la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, présentait la vision du gouvernement sur la programmation pluriannuelle du mix énergétique français. Rapidement, les débats se sont concentrés sur la place de l’énergie nucléaire, les risques qu’il implique et leur gestion.
Hervé Gillé, le rapporteur de la mission d’information sur la gestion de l’eau, « écarte l’idée d’un moratoire » pour les bassines de Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Adopter un moratoire est jugé trop politique, alors que les sénateurs veulent « remettre les gens autour de la table ». C’est la conclusion de cette mission : il faut recréer un dialogue entre tous les acteurs (Etat, élus locaux, agences de l’eau, agriculteurs, etc.) pour revoir notre gestion de l’eau.