Alors que la guerre sévit en Ukraine depuis trois ans, les discussions engagées par Donald Trump avec Vladimir Poutine se font sans les Ukrainiens. « Si une capitulation leur est demandée, ils vont réfléchir à comment continuer la guerre », affirme Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques.
Dans une Allemagne teintée d’inquiétude face aux discours offensifs venus des États-Unis et à la guerre en Ukraine, les électeurs ont finalement voté pour le retour de la droite au pouvoir. Juste après sa victoire, Friedrich Merz, le prochain chancelier allemand désigné, s’est dit prêt à travailler à « une capacité de défense européenne autonome » pour assurer la sécurité du pays. Une prise de position forte, tranchant avec la vision atlantiste longtemps défendue par Berlin.
La droite allemande a remporté le plus grand nombre de sièges au Bundestag dimanche 23 février lors des législatives anticipées. Son chef de file, le conservateur Friedrich Merz, devra toutefois parvenir à former une coalition pour gouverner. Son arrivée à la chancellerie pourrait renforcer le lien entre Paris et Berlin, en raison de positions communes sur les questions de défense et sur l’Ukraine.
Trois ans jour pour jour après l’invasion russe de l’Ukraine, Emmanuel Macron se rend ce lundi 24 février à Washington pour rencontrer le président américain à la Maison-Blanche. Une rencontre qui se déroule dans un climat de tension important entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, qualifié par le milliardaire de « dictateur ». « Il faut, pour négocier avec Vladimir Poutine, lui avoir au préalable infligé une défaite claire et nette », répète ce matin Bernard Guetta sur Public Sénat.
L’inauguration du salon de l’agriculture par Emmanuel Macron a été marquée par le contexte international. Le Président de la République est revenu sur la réponse à apporter à l’augmentation des droits de douane américain ainsi que sur les négociations autour de l’accord de libre-échange avec le Mercosur.
Guerre en Ukraine : « Il y a un seul dictateur, c’est Vladimir Poutine » répond le président du Conseil européen à Donald Trump. Au moment où Américains et Russes renouent le dialogue sur le dossier ukrainien, le président du Conseil européen Antonio Costa, rappelle aux Etats-Unis et à la Russie qu’il n’y aura pas de négociations réelles sur la paix en Ukraine sans les Ukrainiens et les Européens. Une interview exclusive menée par Caroline de Camaret dans l’émission Ici l’Europe à voir en intégralité sur France 24, Public Sénat et LCP-AN.
Ce 23 février, les Allemands sont appelés à renouveler les 630 membres du Bundestag, dans le cadre d’élections législatives anticipées. Un scrutin déterminant, qui permettra de désigner un nouveau chancelier et un nouveau gouvernement. On fait le point sur les enjeux du vote avec Paul Maurice, secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes.
À l’instar d’autres dirigeants européens, Emmanuel Macron a estimé qu’il fallait « dépenser davantage » dans notre défense, et « revisiter nos choix budgétaires », après les récentes déclarations de Donald Trump sur le conflit ukrainien. « Il faut que l’on ait les moyens d’être suffisamment dissuasifs », acquiesce le sénateur Cédric Perrin.
Dans un échange avec les Français diffusé sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a défini la stratégie qu’il compte appliquer de son entretien prévu avec Donald Trump à Washington, lundi. Le chef de l’Etat français a choisi la carte de la proximité et de la rationalité pour infléchir la position américaine sur le dossier ukrainien.
Face à la situation en Ukraine, où Donald Trump a engagé des discussions avec la Russie, tout en excluant l’Ukraine de Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a reçu à huis clos les chefs de partis. Une certaine unité ressort sur la nécessité que l’Ukraine soit autour de la table des négociations. Mais des divergences persistent.
Le deuxième otage franco-israélien libérable dans le cadre de la trêve négociée entre Israël et le Hamas est désormais présumé mort. « J’aurais souhaité que le gouvernement français soit beaucoup plus dans l’action pour cet otage français détenu par des terroristes », regrette le sénateur Les Républicains Roger Karoutchi.
Alors que les Etats-Unis se rapprochent progressivement de la Russie pour un règlement bilatéral du conflit en Ukraine, le président américain multiplie les attaques violentes contre Volodymyr Zelensky. Une approche qui illustre la volonté de Donald Trump de marginaliser les Européens, estime Alexis Pichard, spécialiste de la politique américaine.
Le président américain multiplie les attaques contre son homologue ukrainien, l’accusant notamment d’être « un dictateur sans élections ». « Des déclarations d’une grande violence », dénonce la présidente du groupe d’amitié France-Ukraine au Sénat, Nadia Sollogoub. La sénatrice recevait une délégation de parlementaires ukrainiens cette semaine, trois ans après le début de la guerre.
Les dépouilles de quatre otages israéliens dans la bande de Gaza ont été restituées aux forces israéliennes. Parmi eux, les corps de la famille Bibas, une mère et ses deux enfants âgés de 4 ans et de 9 mois lors de leur enlèvement. Président du groupe d’amitié France-Israël, le sénateur Les Républicains Roger Karoutchi réagit.
Interrogé sur les conséquences géopolitiques du retournement de la position américaine sur l’Ukraine, François Bayrou a détaillé la stratégie de la France et de l’Europe pour construire une défense autonome. Un débat sur le sujet aura lieu au Parlement en mars.
Les Etats-Unis et la Russie ont entamé, ce mardi 18 février, des pourparlers pour normaliser leurs relations diplomatiques. Parmi les principaux enjeux de la réunion, le règlement du conflit en Ukraine et l’éventuelle organisation d’un sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Sous l’impulsion de Donald Trump, les discussions pour un cessez-le-feu en Ukraine débutent, sans pour le moment associer Kiev et Bruxelles. En visite au Sénat, une délégation parlementaire ukrainienne appelle l’Union européenne à faire « tout ce qu’elle peut avec l’Ukraine, pour jouer un rôle clé dans les négociations ».
Alors que les Etats-Unis et la Russie entament, ce mardi 18 février, des discussions pour rétablir leurs relations diplomatiques, le sort de l’Ukraine inquiète. Interrogés sur un éventuel envoi de troupes en Ukraine, les sénateurs de la commission des affaires étrangères défendent l’idée d’envoyer un contingent pour fournir des garanties de sécurité, mais seulement en cas d’accord acceptable pour les pays européens.
Plusieurs dirigeants européens sont conviés pour une réunion d’urgence à l’Elysée, afin d’échanger sur la « contribution européenne » aux négociations de paix en Ukraine. Alors que l’administration Trump multiplie les initiatives pour parvenir au cessez-le-feu, l’Union européenne peine encore à parler d’ « une seule voix », analyse Emmanuel Dupuy, président de l’institut Prospective et sécurité en Europe.
Alors que s'achève le sommet de Paris sur l’intelligence artificielle, l’ex commissaire européen Thierry Breton était invité de l’émission Ici l’Europe. Interrogé par Caroline de Camaret de France24 il met en avant les atouts du continent dans la course effrénée au développement de l’intelligence artificielle.