Invitée de la matinale de Public Sénat, la secrétaire nationale des écologistes, Marine Tondelier revient sur les moyens de financer une augmentation du budget de la défense. Cette dernière plaide pour un recours à l’impôt plutôt qu’à une réduction des dépenses sociales.
Alors que la droite et Renaissance n’ont pas officiellement désigné de prétendant à la mairie de Paris, le sénateur LR de Paris Francis Szpiner a déclaré sa candidature ce jeudi. Incertains sur le cas Rachida Dati, sur les relations avec le camp présidentiel et même sur le mode de scrutin, la droite parisienne temporise à un an du scrutin.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».
La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.
Lors de son allocution, Emmanuel Macron a promis que la hausse des dépenses militaires se ferait sans augmentation d’impôts. « On ne peut pas demander aux Français de payer des chars avec leurs services publics et leurs retraites », dénonce la sénatrice écologiste Mélanie Vogel, qui demande une contribution des plus riches à l’effort de guerre.
En raillant les forces françaises et anglaises, armées de « pays quelconques », le vice-président américain J.D. Vance a suscité les critiques. Mais au-delà de la polémique, l’armée française, constituée en temps de paix, reste limitée, malgré des efforts récents. « On a l’éventail des armées nécessaires, mais on n’a pas l’épaisseur et la profondeur », pointe le sénateur LR Christian Cambon.
La ligne suivie par Donald Trump, qui se rapproche de Vladimir Poutine sur l’Ukraine, place le RN dans une situation ambiguë. Si le parti apprécie à la base le président américain, il commence à prendre quelques distances. « On sent bien que le sujet les embarrasse. Car il est impossible de donner raison sur toute la ligne à Donald Trump », selon Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite. « Ils ne sont pas à l’aise », résume le politologue Pascal Perrineau.
Adopté au Sénat avec l’appui du gouvernement, l’article 8 ter de la proposition de loi sur le narcotrafic oblige les messageries cryptées comme WhatsApp ou Telegram de permettre aux services de renseignement d’accéder à certains échanges. Alors que le texte arrive en examen à l’Assemblée, la mesure fait l’objet de nombreux amendements de suppression émanant des groupes de gauche, d’Ensemble pour la République et même du RN.
« Son père, Michel Debré, premier ministre du général de Gaulle, père de la Constitution, lui transmis les valeurs du gaullisme », a salué le président du Sénat, Gérard Larcher, après l’annonce du décès de Jean-Louis Debré. « Le premier mot qui vient à l’esprit, quand on pense à lui, était républicain », lui rend aussi hommage François Bayrou.
L’ancien président de l’Assemblée nationale et du Conseil constitutionnel s’en est allé cette nuit. Au Sénat, les parlementaires de droite comme de gauche gardent le souvenir d’un grand serviteur de l’Etat et l’une des dernières incarnations du gaullisme.
L’ancien président du Conseil constitutionnel et de l’Assemblée nationale est décédé à l’âge de 80 ans dans la nuit de lundi à mardi. Le 4 octobre 2023, retiré de la vie politique, Jean-Louis Debré était l’invité de « Bonjour chez vous » sur Public Sénat.
Figure de la droite chiraquienne, ancien président du Conseil constitutionnel et de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré est mort à l’âge de 80 ans dans la nuit de lundi à mardi.
Après huit jours de visite sur l’archipel, le ministre des Outre-mer a remis aux différents partis politiques un document de travail. Celui-ci doit servir de base aux négociations qui doivent reprendre à la fin du mois, en vue d’un « accord politique », près d’un an après les émeutes.
Après un signalement de Bruno Retailleau au parquet pour apologie du terrorisme visant l’eurodéputée LFI Rima Hassan, deux ministres se sont interrogés sur les possibilités de déchoir l’élu de sa nationalité française. Une possibilité que ne permet pas le droit dans ce cas précis, comme l’a rappelé Bruno Retailleau.
La Commission européenne a présenté il y a dix jours sa feuille de route pour l’agriculture et l’alimentation. Elle entend marquer une rupture avec les objectifs environnementaux issus du Pacte vert de 2019. On en débat cette semaine dans l’émission Ici l’Europe, sur France 24, Public Sénat et LCP.
Avec l’adoption de la loi d’orientation agricole, le Sénat a achevé une longue période d’examen de textes agricoles. Au Salon de l’agriculture, Gérard Larcher revient sur le chemin parcouru depuis la crise de l’an passé. « Il y a encore à travailler sur le volet des revenus », observe-t-il.
A partir de juillet, Emmanuel Macron aura de nouveau le pouvoir de dissoudre. Face à l’instabilité politique, et pour ne pas encore être « pris de court », les partis politiques se préparent à l’hypothèse de nouvelles législatives anticipées. Certains ont déjà commencé le travail d’investiture, comme le RN ou les LR. Tous assurent qu’ils seront « prêts », si Emmanuel Macron appuie sur le bouton.
INTERVIEW - Auprès de Public Sénat, la sénatrice Ghislaine Senée revient sur sa décision de quitter Les Ecologistes. Elle se dit « profondément choquée » par la manière dont la direction a réagi à la décision de justice qui blanchit l’ex-secrétaire national Julien Bayou, poursuivi pour harcèlement moral et abus de faiblesse. L’élue dénonce également le poids grandissant des « ultra-féministes » au détriment du discours écologiste.
Le gouvernement a annoncé mercredi 26 février le réexamen des accords de 1968 qui lient la France et l’Algérie. François Bayrou a menacé de les remettre en cause à l’issue de cette procédure. « Le compte n’y est pas », a regretté le député de l’Yonne et porte-parole du Rassemblement national Julien Odoul, invité ce jeudi sur Public Sénat. « Ça fait des années qu’il faut engager un rapport de force avec l’Algérie, (...) on en est toujours au stade de la réflexion », déplore le parlementaire.
A l’issue du Comité interministériel de contrôle de l’immigration, le Premier ministre François Bayrou a annoncé une période de 4 à 6 semaines au cours de laquelle la France vérifiera si le gouvernement algérien compte bien respecter l’accord de 1968 sur la politique migratoire. Si ce n’est pas le cas, cet accord sera dénoncé par la France.