Après la deuxième salve d’annonces sur l’agriculture du Premier ministre, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs ont fait savoir qu’ils appelaient à suspendre les blocages, et à entrer dans une nouvelle forme de mobilisation.
Le Premier ministre s'est exprimé jeudi pour apporter de nouvelles réponses à la crise des agriculteurs, mobilisés depuis une dizaine de jours. Il a notamment annoncé l’inscription d’un principe de souveraineté dans la loi et le déblocage de 150 millions d’euros pour les éleveurs.
Pour le président du groupe socialiste au Senat, si le premier ministre a fait une déclaration d’amour au Sénat ce 31 janvier lors de sa déclaration de politique générale, c’est avant tout à la droite sénatoriale. « C’est logique, commente Patrick Kanner, il a besoin de la droite pour faire passer ses réformes injustes et conservatrice. Et le fait qu’il réponde à tous les groupes de droite, mais pas un mot pour les groupes de gauche ce n’est pas correcte. Je suis déçu. »
Il fallait s’y attendre, le président du groupe LR, Bruno Retailleau n’a pas été séduit par le discours de politique générale de Gabriel Attal prononcé devant les sénateurs. « Quelques mesures, quelques ajustements ne peuvent pas faire de vision, de politique », estime-t-il.
Création de “travaux d’intérêt éducatif”, “responsabilisation des parents” : Lors de sa déclaration de politique générale, Gabriel Attal a martelé la nécessité d’un “réarmement civique” de la jeunesse française, en réponse aux émeutes qui ont traversé la France l’été dernier. Ces annonces semblent dessiner les contours de mesures législatives sur la justice des mineurs. Des annonces saluées à droite et critiquées à gauche au Sénat.
Auditionné par la commission des affaires économiques du Sénat, Arnaud Rousseau a affirmé que l’attente des agriculteurs sur les barrages routiers était « au-delà de ce qu’on imagine ». Alors que 18 personnes ont été arrêtées ce mercredi matin pour avoir tenté de bloquer le marché de Rungis, le président de la FNSEA appelle au calme.
Le Premier ministre a évoqué la crise du logement dans son discours de politique générale. Il a notamment annoncé vouloir faire rentrer le logement intermédiaire, réservé à certaines catégories de ménages, dans les quotas de HLM par commune. Gabriel Attal souhaite également donner une plus grande marge de manœuvre aux maires dans l’attribution des logements sociaux, mesure défendue par la droite sénatoriale.
Du Palais Bourbon au Palais du Luxembourg. Le premier ministre prononçait à 15h00 sa déclaration de politique générale devant les sénateurs, alors que la crise agricole se tend. Il développera les pistes politiques de son gouvernement, avec une tonalité territoriale. Retrouvez le détail de sa prise de parole et des interventions des sénateurs ici.
Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre a confirmé une réforme de l’aide médicale d’Etat « avant l’été », mais « par voie réglementaire » en s’appuyant sur le rapport « Evin-Stefanini ». La droite y voit « une trahison » de la parole donnée par Elisabeth Borne. La réforme de l’AME avait été mise dans la balance par la droite pour parvenir à un compromis sur la loi immigration en commission mixte paritaire.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député du Nord et secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, est revenu sur le discours de politique générale prononcé hier par Gabriel Attal à l’Assemblée nationale. Le député estime que la vision de Gabriel Attal aura un impact sur le pouvoir d’achat des Français.
La mise en avant de la valeur travail, les mesures punitives à l’encontre des jeunes délinquants et l’allégement des normes sont autant d’éléments qui marquent à droite la déclaration de politique générale effectuée par le Premier ministre ce mardi 30 janvier.
Dans son discours de politique générale ce 30 janvier 2024, le Premier ministre a listé l’ouverture de plusieurs chantiers et a annoncé plusieurs projets de loi dont seront saisis les parlementaires au cours des prochains mois.
Malgré plusieurs annonces, les agriculteurs en colère ne semblent pas avoir été convaincus par le discours de politique générale de Gabriel Attal, les convois poursuivent leur route vers Paris. Depuis le Sénat, les mesures annoncées sont également jugées insuffisantes.
Ce mardi 30 janvier, les sénateurs ont adopté en première lecture une proposition de loi qui renforce l'arsenal judiciaire dans la lutte antiterroriste. À cinq mois des Jeux olympiques, le texte ambitionne de prévenir le passage à l'acte, mais aussi de consolider le suivi post-carcéral des terroristes.
Lors de son discours de politique général, Gabriel Attal a annoncé « vouloir faire évoluer le monde du logement social » en donnant plus de pouvoir aux maires dans l’attribution des logements. Un texte a été voté en ce sens par le Sénat, cet automne.
Le Premier ministre a prononcé mardi après-midi sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Un moment qui était particulièrement attendu, alors que le monde agricole est fortement mobilisé pour dénoncer le poids des normes et des contraintes environnementales, mais aussi les choix politiques opérés par Bruxelles. Revivez les temps forts de son intervention.
Le Premier ministre est attendu à l’Assemblée nationale ce mardi pour présenter aux députés les grandes lignes de sa feuille de route. Un exercice rituel pour les chefs de gouvernement fraichement nommés, aujourd’hui percuté par la crise du monde agricole.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député RN de la Somme, Jean-Philippe Tanguy est revenu sur la position de son parti par rapport au mouvement des agriculteurs alors que ces derniers entourent Paris et souhaitent bloquer le marché international de Rungis.
Moins d’un mois après la nomination de Gabriel Attal, 48 % des Français estiment qu’il est un « bon Premier ministre ». Une popularité qui le place 19 points au-dessus de sa prédécesseuse Elisabeth Borne, mais aussi 16 points au-dessus d’Emmanuel Macron.
Ce lundi 29 janvier, lors de ses vœux le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, a confirmé la nomination du co-président de Place publique, Raphaël Glucksmann, comme tête de liste du Parti socialiste aux élections européennes du 9 juin prochain.