Les partis de gauche ont trouvé un accord pour se départager la quasi-totalité les 577 circonscriptions en vue des législatives anticipées. LFI conserve le plus gros contingent, mais cède néanmoins une centaine de circonscriptions aux socialistes.
Après l’annonce d’une alliance avec le RN en vue des législatives, Éric Ciotti s’est mis à dos la quasi-totalité du parti politique qui demande sa démission de la présidence du parti. La secrétaire générale des Républicains, Annie Genevard a convoqué un bureau politique avec au programme la présentation d’une motion de destitution du président. Dans un communiqué, Éric Ciotti indique que le bureau politique ne répond pas aux statuts LR.
Invité de Bonjour chez vous ce mercredi 12 juin, le maire socialiste du Mans rappelle qu’il ne s’oppose pas à un accord de la gauche pour les législatives anticipées. L’ancien ministre de l’Agriculture de François Hollande aimerait néanmoins que le PS mène la campagne après les 13,86 % des voix obtenues par de la liste de Raphaël Glucksmann aux élections européennes.
A l’image du Premier ministre, Gabriel Attal, plusieurs membres et ex-membres de l’exécutif ont d’ores et déjà annoncé leur candidature pour les élections du 30 juin et du 7 juillet. Au total, ils sont 157 à avoir été investis par Renaissance. Qui sont-ils et où se présent-ils ?
Après l’annonce surprise de la dissolution à l’issue des élections européennes, le Président de la République tenait une conférence de presse ce mercredi. Campagne des législatives, alliance à gauche, psychodrame chez les LR, programme du RN et positionnement de la majorité présidentielle, retrouvez les temps forts des déclarations d’Emmanuel Macron.
L’ancien premier ministre « tend la main » aux membres des LR déçus par l’alliance proposée par Eric Ciotti au RN. Il entend « construire cette majorité dans le bloc central ». Au sein d’Horizons, on reconnaît plus ou moins que la situation peut profiter à Edouard Philippe. Mais les législatives n’en seront pas moins « difficiles ».
Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, les partis de gauche sont en pleine négociation pour former une alliance aux élections législatives. Si un front commun semble émerger, des divergences persistent. Pour la présidente du groupe communiste au Sénat, la gauche ne pourra l’emporter que dans l’union, « toute autre stratégie sera une catastrophe à l’arrivée ».
L’annonce par Éric Ciotti d’un accord avec le RN en vue des législatives a chamboulé le groupe Les Républicains du Sénat. Certains demandent la démission du président du parti, d’autres quittent Les Républicains, d’autres encore déclarent à demi-mot ne pas être opposés à une alliance avec le parti de Jordan Bardella.
Alors que les négociations autour d’un accord de gauche pour les législatives se poursuivent, les sénateurs socialistes estiment que le score réalisé par Raphaël Glucksman aux élections européennes doit placer le PS en première ligne par rapport à LFI. Auprès de Public Sénat, Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, assure que le principe d’un « rééquilibrage » dans l’attribution des circonscriptions a été acté par les autres formations.
Après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, l’ensemble des partis de gauche ont annoncé avoir conclu une alliance pour les législatives. Alors que les conditions de cet accord ne semblent pas satisfaire Raphaël Glucksmann, le président du groupe écologiste au Sénat appelle l’eurodéputé Place publique à « se ressaisir ».
Report de sa conférence de presse, interviews, trois interventions par semaine, le chef de l’Etat veut s’impliquer dans la campagne des législatives. Certains estiment qu’en intervenant trop, le chef de l’Etat pourrait nuire aux résultats de son camp.
Le président du groupe LR au Sénat s’est montré stupéfait de la décision d’Éric Ciotti de conclure un accord électoral avec le RN, dénonçant « des petits calculs personnels » et un « manque de droiture » de la part du président du parti. « Ce n’est pas ça la politique », a-t-il déclaré.
Alors que la campagne pour les législatives anticipées débute, que sait-on du programme qui sera défendu par les candidats du Rassemblement national, qui est donné grand favori après son score aux élections européennes ?
Après l’annonce faite en loup solitaire par Éric Ciotti d’alliance entre LR et le RN, le monde politique français est sous le choc. A gauche, la nécessité de s’unir pour éviter une majorité absolue à l’extrême-droite se fait plus pressante. Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, est venu au Sénat cet après-midi présenter l’avancement des négociations entre les partis de gauche visant à la constitution d’un « front populaire ». Il appelle à la « mise au placard » des « rancœurs » dans son camp.
En réunion de groupe LR, le président du Sénat a tiré les enseignements des élections européennes. Il a d’abord jugé que la dissolution de l’Assemblée nationale était « un pari fou » fait par « pur calcul tactique ou machiavélique ». Il a également rejeté l’accord souhaité par Éric Ciotti avec le RN « contraire à l’intérêt de la France et à notre Histoire », selon lui.
En désaccord complet avec la volonté du président de LR de former une alliance avec le Rassemblement national, deux hauts responsables de la droite sénatoriale claquent la porte du parti.
L’appel d’Éric Ciotti à constituer une alliance avec le Rassemblement national suscite la stupéfaction dans les deux groupes parlementaires du parti. Au Sénat, Gérard Larcher et les sénateurs LR demandent à Éric Ciotti de démissionner de ses fonctions de président du parti.
Opération clarification pour le président des Républicains. Alors que les rumeurs sont allées bon train dans la matinée, nos confrères du Figaro annonçant qu’un accord était envisagé entre Éric Ciotti et le RN, le député des Alpes-Maritimes a annoncé « une alliance avec le RN avec tous ceux qui se retrouvent dans des valeurs de droite » au journal télévisé de 13h sur TF1.
En réunion de groupe, l’unanimité les sénateurs LR ont voté contre l’accord souhaité par Éric Ciotti avec le RN en vue des législatives. A la sortie, le président du groupe, Bruno Retailleau assure que les Républicains investiront des candidats « qui porteront nos couleurs, nos valeurs et un projet pour la France ».