Après le décès d’une agricultrice et sa fille lors d’un barrage routier, le mouvement des agriculteurs en colère s’intensifie ce mercredi. Au lendemain d’une réunion à Matignon avec les syndicats majoritaires, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau annonce des actions dans 85 départements.
L’élu écologiste bat en brèche l’idée selon laquelle les écologistes et les agriculteurs n’auraient pas les mêmes intérêts, et prône une réforme de la politique agricole commune pour sortir d’un modèle qui mène selon lui les agriculteurs à leur perte.
Peu connu du grand public, ce proche de François Bayrou se retrouve sous les feux de la rampe pour gérer la fronde des agriculteurs. Alors que la droite lui reproche de perdre ses arbitrages face au ministère de l’Environnement, que la gauche l’accuse d’être trop proche de la FNSEA, lui joue de son sens du contact et multiplie les déplacements auprès des agriculteurs.
Après l’Assemblée nationale mardi 30 janvier, le Premier ministre se rendra au Palais du Luxembourg le lendemain pour prononcer son très attendu discours de politique générale devant les sénateurs, a appris Public Sénat de sources parlementaires.
Tandis que la grogne des agriculteurs monte en intensité dans tout le pays, les souverainistes sont nombreux à dénoncer la responsabilité de l’Union européenne dans la souffrance du secteur agricole, responsable selon eux, de leur imposer une forme de concurrence déloyale.
Elément fondateur de l’UE, l’agriculture est le principal poste de dépenses européen et pourtant le monde agricole clame depuis plusieurs semaines sur le continent sa défiance à l’égard de Bruxelles. Le secteur a l’impression d’être le mal aimé des politiques européennes au point de devenir la cible électorale principale de l’extrême droite aux prochaines élections.
Le Sénat se penche à partir de mardi 23 janvier, en séance, sur une proposition de loi LR et Centriste visant à renforcer l’arsenal législatif français en matière de lutte contre le terrorisme. Objectif, avoir une loi avant les JO de Paris cet été.
Après un week-end de mobilisations, les agriculteurs poursuivent les manifestations partout en France, notamment pour protester contre la fin des réductions fiscales sur le gazole qui alimente les engins agricoles. Mais, pour le député Éric Coquerel, ce ne sont pas les normes environnementales, mais « l’agrobusiness » qui plonge la profession dans un profond mal-être.
Des manifestations d’agriculteurs se multiplient depuis plusieurs semaines en France et en Europe. Ils dénoncent en particulier les contraintes de la transition écologique sur leur activité, perçues comme une distorsion de concurrence avec d’autres Etats. Réduction des pesticides, suppression de l’avantage fiscal sur le gazole non routier, négociation difficile avec les industriels… Leurs revendications sont diverses, mais rejoignent un même constat. Celui de ne plus pouvoir vivre de leur métier.
Face à la volonté d’Emmanuel Macron de revoir le mode d’élection à Paris, Lyon et Marseille, l’entourage de la maire PS de la capitale y voit une volonté de prendre la ville en « bidouillant » les règles du scrutin. Ils craignent la disparition des mairies d’arrondissement dans l’opération. Le maire EELV de Lyon, Grégory Doucet, se dit en revanche « ouvert à la discussion », et celui de Marseille, Benoît Payan, est même « favorable » à la réforme…
A 5 mois des Européennes, les agriculteurs manifestent un peu partout en France et en Europe pour dénoncer les contraintes de la transition écologique qui menacent leur activité. Une colère qui pourrait se traduire dans un vote pour les partis d’extrême droite en juin prochain.
Le sénateur écologiste de Paris ne mâche pas ses mots à l’égard du chef de l’État, au lendemain de sa prestation télévisée. L’ancien candidat à la présidentielle appelle à la démission de la ministre de l’Education nationale Amélie Oudéa-Castéra. « Parce qu’elle n’est compétente », reproche-t-il.
Pour ses premières questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le nouveau Premier ministre Gabriel Attal a listé les grands défis qui l’attendent et déclare ne pas être « aveugle ou sourd aux difficultés que traversent les Français ».
En confirmant précocement sa volonté de concourir pour les prochaines municipales à Paris, la nouvelle ministre de la Culture, qui va quitter la présidence du groupe LR au Conseil de Paris mais pourrait continuer à y siéger, marque son territoire dans la capitale. Déboussolée par son entrée au gouvernement, la droite locale continue de s’interroger sur l’attitude à adopter. Au sein du camp présidentiel, la candidature de Rachida Dati vient aussi chiffonner plusieurs ambitions électorales.
Le Premier ministre annonce qu’il s’exprimera devant les sénateurs le 30 janvier, « dans la foulée » de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Le nouveau chef du gouvernement refuse de convoquer un vote à l’issue de son discours.
Le président du groupe Renaissance (RDPI) au Sénat considère que le président de la République a réussi son « rendez-vous avec la Nation », hier en conférence de presse, « en parlant du réarmement de la France sous toutes ses formes ».
Le rapport d’inspection accablant sur l’établissement scolaire privé catholique Stanislas vient compléter la polémique qui touche actuellement la ministre de l’Education nationale, Amélie Oudéa Castéra, dont les trois enfants y sont scolarisés. Les inspecteurs généraux de l’éducation nationale relèvent des « dérives dans l’application du contrat d’association » mais également un climat sexiste et « propice aux risques d’homophobie ».
Lors de sa conférence de presse à l’Élysée le 16 janvier, le président de la République a indiqué qu’il souhaitait que le « mérite » prenne plus de place dans les critères d’avancement de carrière des fonctionnaires. Une mesure qui figure dans le projet de réforme de la fonction publique, plusieurs fois repoussé.
Un peu moins de neuf millions de téléspectateurs ont suivi l’intervention du chef de l’État ce mardi soir. Un score relativement décevant en comparaison à d’autres passages médiatiques du président de la République, d’autant plus à une heure de grande écoute.
Invité de Bonjour chez vous ce mercredi 17 janvier, le premier secrétaire du Parti socialiste a réagi à la conférence de presse donnée par le président de la République mardi soir. Il a critiqué les positions affichées par Emmanuel Macron sur l’école, la santé et l’extrême droite.