Selon notre sondage Odoxa, avec Mascaret, pour Public Sénat et la presse régionale, un Français sur deux serait prêt à se déplacer dimanche pour les européennes. Les plus âgés et les plus fortunés sont les plus susceptibles de voter. Jordan Bardella fait de gros scores dans toutes les catégories, en particulier chez les 35-64 ans, dans les petites villes et chez les employés et ouvriers.
A seulement trois jours d’un scrutin où les sondages donnent la liste de la majorité présidentielle très loin derrière le RN, le chef de l’Etat a appelé les électeurs au « sursaut », alors qu’« on voit monter partout en Europe l’extrême droite ». « Cet accaparement des médias est extrêmement problématique », réagit Patrick Kanner, président du groupe PS du Sénat.
Si la liste LR de François-Xavier Bellamy finit en dessous de 10 %, dimanche, lors des européennes, « c’est évident qu’il y aura des conséquences politiques », prévient le sénateur LR des Hauts-de-Seine. Face à la rumeur de coalition avec la majorité, il pense qu’« Emmanuel Macron ne voudra pas mettre à Matignon quelqu’un de la puissance de feu de Gérard Larcher ».
Interrogé à la sortie de l’hémicycle au micro de Public Sénat sur l’interview qui sera donnée par le chef de l’Etat, pendant les journaux télévisés de TF1 et de France 2, le ministre de la Transition énergétique et de la cohésion des territoires, a décrié « des polémiques qui ne sont pas dignes », étant donné que « le Président de la République n’a choisi ni la date de l’anniversaire du débarquement, ni la date des élections européennes ».
Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, la sénatrice écologiste, Mélanie Vogel a chargé l’exécutif pour sa trop grande implication, selon elle, dans la campagne des européennes et sa responsabilité dans la montée de l’extrême droite.
Le président de la République s’exprimera lors des 20 heures de TF1 et France 2 ce jeudi, en marge de la commémoration du 80ème anniversaire du Débarquement. L’opposition a saisi l’Arcom, dénonçant une tentative d’influence des électeurs à trois jours des européennes. Au Sénat, le sujet est au cœur des questions d’actualité au gouvernement.
Auditionnés par la commission d’enquête sénatoriale sur les influences étrangères mardi 4 juin 2024, quatre spécialistes sur la question n’ont pas épargné les géants des réseaux sociaux, ni l’intelligence artificielle. Face au fléau des ingérences étrangères, ils en appellent à plus de régulation de la part des pouvoirs publics.
Défenseur du « Frexit », à savoir la sortie de la France de l’Union Européenne (UE), la tête de liste souverainiste souhaite « imposer » ce débat, qu’il estime « interdit dans les grands médias ».
« Premier parti de France », les abstentionnistes promettent d’être encore nombreux pour le scrutin européen du 9 juin, estimés entre 50 et 55 % selon les sondeurs, un chiffre cependant très incertain. Quel est leur profil ? A qui profiterait une plus grande abstention ? Quelle est leur répartition géographique ? L’opposition au Président de la République peut-elle constituer un facteur de mobilisation. Eléments de réponse avec sondeurs et politologues.
Le parti de l’ancien Premier ministre va réunir son bureau politique dès le lendemain des élections européennes. Une rencontre avec ses députés et sénateurs est également prévue. Si certains ne veulent pas griller trop vite les étapes, d’autres à l’image du sénateur Franck Dhersin, encouragent leur chef à creuser son sillon.
A la traîne dans les sondages, la liste des Ecologistes, menée par Marie Toussaint, fait face « au contexte » moins porteur, où l’écologie devient un « bouc émissaire » facile. Les choix des thèmes de campagne, comme celui de Marie Toussaint, inconnue du grand public, interroge aussi en interne. Sans espérer retrouver les sommets des 13,5 % de 2019, l’objectif d’ici dimanche est de mobiliser ceux qui ont « déjà voté une fois pour les Verts », explique David Cormand, numéro 2 de la liste. Histoire d’être, encore, la surprise du scrutin.
L'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel, a appelé mardi les chaînes au « strict respect des règles » des temps de parole, avant l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1 et France 2 jeudi, à trois jours des élections européennes.
La semaine dernière, un entretien donné à l’AFP avait laissé planer une ambiguïté. Ce mardi, devant les sénateurs LR, Gérard Larcher a mis fin aux rumeurs en assurant qu’il ne souhaitait pas être le Premier ministre d’Emmanuel Macron dans l’hypothèse d’une coalition entre les LR et la majorité présidentielle, après les Européennes.
Le fondateur du parti Debout la France, député de l’Essonne, fustige la politique de l’exécutif et enjoint les différents courants d’extrême droite et « patriotes » à s’allier pour prendre le pouvoir
Pour l’ancien vice-président du Front National (FN), qui a quitté le parti en septembre 2017, sur fond de désaccord avec Marine Le Pen, le Frexit constitue la seule issue « pour retrouver la maîtrise de notre destin ».
Attaquée sur son bilan, affaiblie par plusieurs polémiques, l’actuelle présidente de la Commission européenne est loin de faire l’unanimité. En quête de nouvelles alliances, ses récentes tentatives de rapprochement avec l’extrême droite italienne de Giorgia Meloni pourraient lui coûter cher, alors que plusieurs noms circulent déjà pour prendre sa place.
Invité des 20 heures de TF1 et France 2 jeudi, à trois jours du scrutin, l’intervention du chef de l’Etat pourrait donner le coup de pouce nécessaire à Valérie Hayer, en mobilisant. Mais dans le camp de la majorité présidentielle, certains voient plus Emmanuel Macron comme la cause des difficultés, entre « problème d’ego » et réformes impopulaires. Et déjà, des langues se délient pour pointer une « très mauvaise campagne »…
Ce lundi, sept têtes de liste candidates aux élections européennes se sont rendues devant l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) pour dénoncer les règles électorales et le traitement médiatique dont elles font l’objet durant cette campagne.
Public Sénat vous résume les propositions clefs des huit principales têtes de listes pour les élections européennes en matière d’agriculture. Une thématique que la grogne du monde paysan a placé au cœur de la campagne.
Dimanche, alors que Jordan Bardella tenait son dernier meeting au Dôme de Paris, un visuel de campagne du RN représentant un gendarme a provoqué la colère du directeur général de la gendarmerie et du gouvernement.