La gauche rêve d’abroger la proposition de loi Duplomb-Menonville sur l’agriculture, à laquelle se sont opposés plus de 2 millions de citoyens dans une pétition fin juillet. Le co-auteur du texte, le sénateur LR Laurent Duplomb, ne s’interdit pas, lui, de revoir sa copie pour proposer à nouveau l’autorisation du pesticide néonicotinoïde, l’acétamipride, censurée par le Conseil constitutionnel.
Alors que la réautorisation sous conditions de l’acétamipride met en émoi le pays, entre partisans et opposants, l’Anses a déjà émis des avis à son sujet, avec des propositions d’alternatives. Quelles sont-elles ? Sont-elles vraiment efficaces ?
Un décret paru le 10 juillet, qui prévoit que l’Anses prenne en compte les priorités du ministère de l’Agriculture dans la fixation de son calendrier d’autorisations de mise sur le marché. Il cristallise les oppositions contre lui. Il est accusé de « mettre sous tutelle » l’agence indépendante, alors que la contestation contre la loi Duplomb est déjà très vive.
Alors que la loi Duplomb, qui réintroduit la possibilité d’utiliser un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, agite actuellement la vie politique française, tour d’horizon de l’utilisation de pesticides en Europe.
Ce week-end, une pétition citoyenne demandant l’abrogation de la proposition de loi Duplomb, qui comporte des mesures controversées dans le secteur agricole, a dépassé le million de signatures sur le site de l’Assemblée nationale. La rapidité inédite avec laquelle elle a été signée pose la question aux parlementaires de la marche à suivre.
Depuis lundi, plusieurs feux se sont déclenchés dans le sud de la France. Après avoir subi des températures caniculaires, le territoire fait face à des risques d’incendies « élevés » voire « très élevés » selon Météo-France. En 2023, un an après les mégafeux de Gironde, un texte de loi du Sénat avait proposé des réponses aux incendies.
Auditionné au Sénat par la commission du développement durable ce 9 juillet, Jean-François Soussana a pointé le « retard important » en matière d’action publique pour la décarbonation en France.
Le Sénat a adopté mercredi dernier les conclusions de la commission mixte paritaire (CMP) sur le texte du sénateur LR Laurent Duplomb qui vise notamment à réintroduire un pesticide controversé : l’acétamipride. L’ancien sénateur écologiste, Joël Labbé, auteur d’une loi éponyme qui encadre l’utilisation des pesticides se dit « exaspéré » et « indigné ».
En pleine canicule et dix ans après l’Accord de Paris, la France voit ses efforts pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre ralentir nettement. La baisse prévue en 2025 n’est que de 0,8 % selon le baromètre du Citepa. Un chiffre jugé alarmant par le climatologue Jean Jouzel, qui dénonce un « relâchement » général.
« La coquille de l’Agence Bio apporte peu pour poursuivre et atteindre ses objectifs » de valorisation du bio, soutient la sénatrice LR Christine Lavarde, rapporteure de la commission d’enquête du Sénat sur les agences. Mais le sujet est sensible. « C’est purement scandaleux », dénonce le sénateur des Ecologistes, Daniel Salmon.
La majorité sénatoriale de droite et du centre a adopté l’accord trouvé entre députés et sénateurs sur le texte du sénateur LR Laurent Duplomb sur l’agriculture, qui réautorise un pesticide, l’acétamipride, à l’origine de « conséquences sur la santé humaine » pour les opposants au texte, mais jugé indispensable, faute d’alternative, par les agriculteurs.
Alors que l’Union européenne prévoit une réduction de 90 % des émissions de CO2 d’ici à 2040 avec comme horizon la neutralité carbone, Emmanuel Macron souhaite revenir sur cet objectif, pointant la préservation de la compétitivité.
Selon un collectif de scientifiques internationaux, il n’est désormais plus possible de limiter le réchauffement de la planète à 1.5 °C. Avec leur rapport détaillé, les 61 scientifiques espèrent toucher les décideurs politiques, quatre ans avant la publication du prochain rapport du GIEC.
Depuis Nice, et la conférence des Nations Unies sur les océans, Emmanuel Macron s’est montré confiant quant à l’avenir du traité pour la protection de la haute mer. Que contient ce texte, qui vise à protéger les zones qui n’appartiennent à aucun Etat ? On fait le point.
L’Union européenne va défendre son Pacte pour les océans lors du Sommet des Nations Unies qui se tient à Nice, du 9 au 13 juin. Une stratégie qui vise à concilier économie bleue et écologie marine. On en débat cette semaine dans Ici l’Europe, sur France 24, LCP et Public Sénat.
Auditionné par la commission d’enquête sur l’administration des collectivités territoriales, ses finances et ses défis en matière de transition écologique, l’ancien secrétaire général à la planification écologique Antoine Peillon est « optimiste » quant aux leviers et méthodes à actionner pour atteindre nos objectifs écologiques, malgré une « instabilité » politique et internationale menaçante.
Plusieurs sénateurs et députés, aux côtés d’anciens dirigeants du secteur de l’électricité, demandent au gouvernement de suspendre la publication dans les prochains jours de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Ils estiment que les arbitrages de ce décret vont peser sur le pouvoir d’achat des Français et la compétitivité des entreprises.
Les députés ont adopté en commission un amendement qui supprime les zones limitant la circulation des véhicules les plus polluants, une mesure qui doit encore être débattue en séance, à partir du 8 avril. Au micro de Parlement Hebdo, sur Public Sénat et LCP, la sénatrice écologiste Mélanie Vogel défend la finalité sanitaire du dispositif, mais reconnait aussi qu’il peut être générateur d’inégalités sociales dans certaines agglomérations.
Les émissions de gaz à effet de serre n’ont reculé que de 1,8 % l’an passé, contre 5,8 % en 2023. Un mauvais résultat qui traduit les difficultés de certains secteurs à se décarboner, notamment le logement et le transport. L’Etat devrait faire de nouvelles annonces, à l’issue du conseil de planification écologique prévu à l’Élysée ce 31 mars.
Les sénateurs socialistes ont déposé une proposition de loi pour « renforcer la protection des ressources en eau potable ». Le texte prévoit l'interdiction de l'utilisation et du stockage de produits phytopharmaceutiques et d'engrais minéraux dans les zones de protection des aires d'alimentation des captages.