L'ambassadeur des États-Unis en France, Charles Kushner, critique “l’absence d’action suffisante” du gouvernement contre l’antisémitisme. Des accusations qui suivent à quelques jours d’écarts celles du Premier ministre israélien. Le Quai d’Orsay dénonce des propos “intolérables” et convoque Charles Kushner. Analyse du spécialiste de relations internationales Bertrand Badie.
Vingt et un Etats, dont la France et le Royaume-Uni, ont condamné ce jeudi 21 août le projet de colonisation israélien en Cisjordanie occupée. La construction de ces plus de 3 000 logements compliquerait la création d’un Etat palestinien.
Face à un allié américain imprévisible, l’Union européenne a annoncé au printemps dernier un plan de réarmement de sa défense de 800 milliards d’euros. Quelques mois plus tard, plusieurs questions subsistent sur la réalisation de ce plan et l’utilisation de ces financements.
Plongé dans la tourmente après la défaite de Kamala Harris à l’élection présidentielle de 2024, le parti démocrate se divise toujours entre son aile centriste et une aile progressiste. Des divisions qui paralysent la capacité des démocrates à s’opposer à Donald Trump et menacent l’avenir du parti.
La rencontre entre Volodymyr Zelensky, les dirigeants européens et Donald Trump, lundi 18 août à Washington, a ouvert la voie à une rencontre directe entre les présidents russes et ukrainiens sans pour autant laisser entrevoir le règlement concret du conflit.
Ce lundi soir Volodymyr Zelensky, accompagné de plusieurs dirigeants européens dont Emmanuel Macron s’entretient à Washington avec Donald Trump à la suite du sommet américano-russe avec Vladimir Poutine. Les discussions sur le règlement de la guerre en Ukraine s’annoncent houleuses.
A l’approche de l’ultimatum de Donald Trump fixé au 8 août, l’émissaire du président américain doit rencontrer Vladimir Poutine cette semaine. Malgré les menaces américaines, la Russie ne semble pas prête à négocier un cessez-le-feu. Explications avec Olivier Kempf, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique.
Alors que Donald Trump se félicite de l’entrée en vigueur imminente des accords concernant les droits de douane avec l’Union européenne, le président américain espère que l’accord permettra, à terme, une réindustrialisation des Etats-Unis. Un pari ambitieux qui pourrait néanmoins se retourner contre le président des Etats-Unis.
Après la déclaration de la France de reconnaître l’Etat de Palestine au mois de septembre, plusieurs pays suivent la dynamique lancée par Paris. Si jusqu’alors les Etats-Unis n’avaient pas réagi, le phénomène prenant de l’ampleur, Washington s’agace, menace et sanctionne.
Depuis la fin des combats avec Israël et les Etats-Unis il y a un mois, la république islamique accélère sa traque aux « ennemis de l’Etat ». Le nombre d’exécutions s’accélère, Téhéran sème la terreur. Pour David Rigoulet-Roze, le régime « lutte pour sa survie ».
Lundi 28 juillet, le président américain, Donald Trump a mis en garde son homologue russe lui donnant un délai de « 10 à 12 jours » pour proposer un règlement du conflit en Ukraine. Un durcissement de la rhétorique de Donald Trump qui semble néanmoins voué à l’échec faute de moyens de pression sur Vladimir Poutine.
Un an et demi après l’élection du sulfureux Javier Milei, l’Argentine connaît des évolutions profondes, tant sur le plan politique, social ou économique. Retour sur les conséquences de la politique du président argentin et des enjeux pour la suite de son mandat avec David Copello, maître de conférences en sociologie politique à l’Institut Catholique de Paris et chercheur associé au Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques. Entretien.
L’annonce d’Emmanuel Macron en faveur de la reconnaissance de l’État de Palestine marque l’aboutissement d’un long processus politique. Paris assume aujourd’hui un rôle moteur pour faire émerger un État palestinien viable. Récit d’un long itinéraire diplomatique.
Emmanuel Macron profitera de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre pour annoncer la reconnaissance d’un Etat palestinien par la France. L’aile droite du socle gouvernemental dénonce une décision précipitée qui ne respecte pas certains des engagements pris le chef de l’Etat. La gauche salue une étape décisive pour la mise en place d’une solution « à deux Etats ».
En annonçant que la France allait reconnaître l’État de Palestine à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre, Emmanuel Macron tente de créer une dynamique et un effet d’entraînement pour les pays occidentaux. Néanmoins, les conséquences opérationnelles de cette reconnaissance devraient être limitées.
Dans un message posté sur X et Instagram jeudi soir, le président français Emmanuel Macron a annoncé vouloir reconnaître l’Etat de Palestine en septembre prochain à l’occasion d’une conférence onusienne. Israéliens et Américains fustigent la décision française tandis que l’Allemagne déclare ne pas envisager une reconnaissance « à court terme ». A ce jour, 142 Etats reconnaissent l’Etat palestinien soit les trois quarts des pays membres de l’ONU.
La France va reconnaître l'Etat de Palestine en septembre à l'ONU, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron, espérant créer une dynamique collective en ce sens, une décision aussitôt décriée par Israël comme une « récompense de la terreur » et « fermement » rejetée par les Etats-Unis.
Donald Trump est dans la tourmente depuis les révélations du Wall Street Journal sur ses liens avec le milliardaire et prédateur sexuel, Jeffrey Epstein. Après avoir fait de la déclassification du « dossier Epstein » un thème de campagne, le président américain tente de se défaire d’une polémique qu’il a lui-même déclenchée.
Dans un avis rendu le 23 juillet, la Cour internationale de justice précise les obligations des Etats en matière climatique ainsi que les sanctions auxquelles ils s’exposent en cas de non-respect de leurs obligations. Un avis historique qui pourrait révolutionner le contentieux climatique.
Emmanuel Macron dîne, ce mercredi 23 juillet, avec son homologue allemand à Berlin. L’occasion pour les deux dirigeants de balayer les sujets majeurs avant un conseil des ministres franco-allemand en août. Le moment aussi pour résoudre certaines divergences sur l’industrie de la défense ou la réponse à apporter aux droits de douane américains.