Détenu depuis mai 2024, le journaliste français Christophe Gleizes a été condamné ce dimanche 30 juin à sept ans de prison par le tribunal de Tizi Ouzou. Il est accusé d’avoir échangé avec un membre du MAK, organisation classée terroriste en Algérie — des accusations jugées infondées par RSF.
La bataille ne repose désormais plus sur le contenu, mais plutôt sur le contenant. Alors que l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur clive, la Commission européenne tente de scinder le texte en deux avec un volet commercial dont elle a la prérogative sur les États membres. De cette manière, elle s’offre de meilleures chances de conclure à un accord.
Les familles de Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis trois ans, sont sans nouvelles depuis les bombardements israéliens contre le régime des Mollahs. Ils ont donné une conférence de presse ce vendredi 27 juin pour réclamer leur libération. À cette occasion, Anne-Laure Paris, la fille de Jacques, a pris la parole pour la première fois.
À l’issue du sommet de l’OTAN, les pays membres ont affiché leur volonté d’augmenter à 5% de leur PIB leurs dépenses de défense d’ici à 2035. Un objectif réclamé par le président américain Donald Trump, qui a qualifié de « succès monumental » le rendez-vous international. Ce chiffre pourrait toutefois être difficilement atteignable pour certains États de l’Alliance atlantique.
Environs 70 eurodéputés, mais aussi des élus nationaux dont deux sénateurs français, marcheront lors de la Pride de Budapest, samedi 28 juin. Ils entendent apporter leur soutien à la communauté LGBT+ hongroise, alors que les autorités veulent interdire l’événement en vertu d’une loi promulguée par le gouvernement de Viktor Orbán.
Depuis le sommet de l’Otan à La Haye (Pays-Bas), Donald Trump s’est félicité des frappes américaines menées en Iran samedi. « Nous avons fait ce qui devait être fait, la dévastation est immense et absolue », a lancé le président américain. Il estime que le cessez-le feu entre l’Iran et Israël, en vigueur depuis mardi, se passe « très bien ».
Mardi soir, le président iranien Massoud Pezeshkian a annoncé « la fin de la guerre de 12 jours » entre les deux pays, quelques heures après le cessez-le-feu annoncé par Donald Trump. Si l’Iran ressort « très affaibli » du conflit, son programme nucléaire n’est « certainement pas éliminé », note Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, sur Public Sénat ce mercredi matin.
Après une riposte de Téhéran la veille sur une base américaine au Qatar, Donald Trump a annoncé lundi un « cessez-le-feu complet et total » entre l’Iran et Israël. Mais le président américain s’est montré irrité après que « les deux camps » ont selon lui « violé le cessez-le-feu ». La paix est-elle vraiment une perspective proche au Moyen-Orient ? Réponse avec Adel Bakawan, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (IFRI).
Après avoir été condamné à cinq ans de prison le 27 mars dernier, l’écrivain Boualem Sansal, emprisonné en Algérie depuis novembre 2024, s’est vu requérir dix années de réclusion par le tribunal d’appel. A ce stade, seule une grâce présidentielle, le 5 juillet prochain, pourrait changer le sort de l’écrivain.
Le Vieux continent assiste démuni à l’escalade du conflit entre l’Iran et Israël après les frappes américaines. A la veille du sommet de l’Otan, l’appel des Européens à la désescalade et à la négociation semble vain et ignoré.
La prison d’Evin à Téhéran, où sont détenus les deux derniers otages français du régime des mollah, a été touchée par les bombardements israéliens contre l’Iran. Dans un communiqué, le chef de la diplomatie française exige leur « libération immédiate ».
Samedi 21 juin, les États-Unis ont attaqué trois sites en Iran liés au programme nucléaire de la République islamique. Une opération qui suit plusieurs jours de bombardements menés par Israël dans le pays. « Sans aucun doute, le monde ira mieux sans la possibilité pour le régime iranien de se doter de l'arme nucléaire », salue ce lundi 23 juin Sébastien Chenu, invité de la matinale de Public Sénat.
La population israélienne et les partis de l’opposition au gouvernement soutiennent massivement le conflit en Iran, déclenché la semaine dernière. Benyamin Netanyahou entend bien profiter de ce consensus pour retrouver un élan politique et occulter les multiples critiques.
La réponse se faisait attendre pour les ressortissants français à la suite de l’escalade militaire entre l’Iran et Israël. Au lendemain du conseil de défense organisé par Emmanuel Macron, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dévoilé un « plan inédit » permettant une évacuation via les pays frontaliers. Une annonce qui fait l’unanimité auprès des sénateurs.
Les échanges de tirs se poursuivent entre Israël et l’Iran depuis bientôt une semaine. Principale cible de l’Etat hébreu : les sites nucléaires iraniens. Et notamment le site de Fordo, construit à plus de 80 mètres de profondeur ce qui rend vain toute tentative de destruction par Israël.
Invité de la matinale de Public Sénat, le spécialiste du Moyen-Orient et de l’Islam contemporain a analysé le conflit entre Israël et l’Iran, près d’une semaine après les premières frappes israéliennes. Alors qu’un missile iranien a touché ce matin un hôpital israélien, Gilles Kepel y voit le symbole d’un « rééquilibrage des forces » entre les deux belligérants.
Dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et l’Iran, le président du groupe écologiste au Sénat, Guillaume Gontard a demandé au gouvernement français de prendre les mesures nécessaires pour faire respecter le droit international et faire cesser cette « guerre préventive ».
Au micro de Public Sénat Ruslan Stefanchouk, le président du Parlement ukrainien, estime que seule « la suprématie technologique » permettra à Kiev de reprendre le dessus face à Moscou. Il invite également les Américains à refuser une éventuelle médiation du président russe entre l'Iran et Israël, option à laquelle Donald Trump semble donner du crédit.
Interrogé au Sénat par le groupe écologiste sur les actions de la diplomatie française face à la multiplication des théâtres de guerre ces trois dernières années, le Premier ministre a rappelé que la France était « attachée au droit, aux principes humanitaires, au bon sens ».
Le président de la Rada, le Parlement ukrainien, Ruslan Stefanchouk, a prononcé une allocution solennelle dans l'hémicycle du Sénat ce mercredi 18 juin. Face aux atermoiements des Américains et à l’intensification des frappes russes, il appelle les Européens à renforcer leur soutien à Kiev.