Emmanuel Macron a prévu d’annoncer la reconnaissance officielle de l'État de Palestine par la France devant l'Assemblée générale des Nations Unies, le 22 septembre. Le chef de l’Etat mise sur cet événement diplomatique de grande envergure pour donner un nouvel élan au processus de paix au Moyen-Orient.
La Commission européenne a officialisé sa proposition de sanctions contre Israël dans le but d’améliorer la situation humanitaire à Gaza. Elle souhaite la suspension de l’accord commercial UE-Israël et des sanctions contre les colons violents et ministres israéliens extrémistes.
Israël a lancé mardi 16 septembre une nouvelle offensive terrestre dans la bande de Gaza, suscitant les critiques de la communauté internationale. Alors que plusieurs pays occidentaux, dont la France, doivent reconnaître lundi un État de Palestine lors d’une conférence à New York, Hala Abou-Hassira, ambassadrice et cheffe de mission de la Palestine en France, attend aussi « des sanctions » contre Israël.
Plusieurs membres du groupe d’amitié sénatorial France-Palestine se sont rendus en Cisjordanie, dans la perspective de la reconnaissance de l’État de Palestine et donc du « jour d’après ». Leur voyage, décrit comme étant d’une « rare intensité », met en exergue les effets néfastes de la colonisation israélienne, entre difficultés humanitaires, asphyxie économique, et déplacements entravés.
L’armée israélienne a lancé ce mardi 16 septembre une grande offensive à Gaza-ville. Des milliers d’habitants fuient les lieux et se dirigent désormais vers le sud de l’enclave palestinienne, rendue exsangue par des mois de bombardements. Soutenu par Washington, que vise Benyamin Netanyahou avec cette nouvelle opération militaire ? Décryptage avec Laure Foucher, maîtresse de recherche sur le Moyen-Orient à la Fondation pour la recherche stratégique.
Invité de la matinale de Public Sénat ce mardi, Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine a pris position contre la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France la semaine prochaine. Il a également débattu avec le maire communiste de Gennevilliers Patrice Leclerc sur l’attitude que doit avoir la France face à l’intensification des attaques israéliennes sur la bande de Gaza.
Très attendue, la décision du tribunal d’Ankara sur une possible destitution de la direction du principal parti politique d’opposition, a finalement été reportée au 24 octobre, à l’issue d’une audience qui s’est tenue ce lundi 15 septembre. Mais « ce n’est pas du tout un temps de répit », prévient la chercheuse Nora Seni.
« Martyr de la vérité » selon Donald Trump, l’influenceur polémiste au service du mouvement MAGA a été abattu mercredi 10 septembre dans l’Utah. Un meurtre qui s’inscrit dans un climat de recrudescence de la violence politique aux Etats-Unis, selon le chercheur Alexis Pichard.
C’est une première dans l’histoire du Brésil. Ce jeudi, l’ancien président Jair Bolsonaro (2019-2022) a été condamné à 27 ans et trois mois de prison pour tentative de coup d’État. Jamais un ex-chef d’État n’avait écopé d’une telle sanction pour de tels faits. Pour Public Sénat, Christophe Ventura, directeur de recherche à l’IRIS, journaliste au Monde Diplomatique et auteur de « Désoccidentalisation. Repenser l’ordre international » (Agone, 2023), analyse la portée d’un procès historique et ses conséquences pour la démocratie brésilienne.
Dans la nuit de mardi à mercredi, 19 drones russes ont fait irruption dans l’espace aérien polonais. L’État polonais a invoqué l’article 4 de l’Otan, qui stipule que des consultations entre alliés peuvent avoir lieu en cas de menace imminente de l’un de ses membres. Les drones ont été interceptés et neutralisés. Comment comprendre cette attaque, qualifiée de « violation la plus grave de l’espace aérien européen par la Russie depuis le début de la guerre » par la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas ? Le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, répond aux questions de Public Sénat.
Ce mardi, une frappe russe a tué plus de 20 civils dans un village de l’est de l’Ukraine. Un bombardement qui intervient quelques jours après que l'Ukraine a subi dimanche la plus grande attaque de drones et de missiles depuis le début de la guerre, faisant au moins cinq morts et frappant pour la première fois le siège du gouvernement à Kiev. Pour Public Sénat, le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, tire le bilan de la « nouvelle tactique » russe en Ukraine.
Alors que la trentaine de pays de la coalition des volontaires, soutiens de l’Ukraine, réunis à l’Elysée, s’est mise d’accord sur des garanties de sécurité, l’issue du conflit dépend toujours de la stratégie de Donald Trump qui pour l’instant va d’échec en échec. Face au conflit ukrainien, que peut faire l’Europe ? On en débat avec nos experts cette semaine dans l’émission Ici l’Europe, diffusée sur France 24, LCP et Public Sénat (tous les samedis à 16h30)
Depuis le mois de juillet, le Royaume-Uni est le théâtre de mobilisations contre les migrants, accusés de mettre en danger les enfants et les jeunes filles. Ce 5 septembre, le Premier ministre Keir Starmer annonce remanier profondément son gouvernement. Comment comprendre ce phénomène, dans un pays qui a vu arriver à sa tête le parti travailliste il y a plus d’un an ? Eclairages de Florence Faucher, professeure de science politique à Sciences Po, directrice du centre d’études européennes et de politique comparée.
Pour la troisième fois depuis février, les membres de la « coalition des volontaires » se sont réunis ce jeudi pour discuter des garanties à apporter à l’Ukraine en cas de cessez-le-feu avec la Russie. Au sortir d’une réunion organisée en visioconférence avec le président Donald Trump, Emmanuel Macron a annoncé qu’une vingtaine de pays avaient donné leur aval à l’envoi de troupes militaires sur le sol ukrainien. Mais l’apport américain à ces « garanties de sécurité » reste encore flou.
Alors que Vladimir Poutine rencontre Xi Jinping en Chine après avoir vu Donald Trump en août, les pays qui soutiennent militairement l’Ukraine, réunis sous le nom de « Coalition des volontaires », se rencontrent ce jeudi en présence de Volodymyr Zelensky. L’objectif est de montrer que l’Ukraine est soutenue avant et après un potentiel cessez-le-feu, par des pays qui se rangent « dans le camp de la paix ».
La Chine organise depuis hier à Tianjin un sommet international réunissant des dizaines de pays eurasiatiques, dont plusieurs puissances réputées hostiles à l’Occident, comme la Russie, l’Iran, la Turquie et la Corée du Nord. Le grand rival indien est également présent. Quelle est la stratégie de Pékin avec ce sommet ? Eléments de réponse avec Valérie Niquet, chercheuse spécialiste de l’Asie, membre de la Fondation pour la Recherche stratégique.
Emmanuel Macron reçoit ce jeudi, son homologue allemand, à la veille d’un conseil de défense et de sécurité. Organisé à Toulon, l’événement réunit dix ministres de chaque gouvernement, afin d’évoquer les grands sujets du moment entre Paris et Berlin : défense, commerce, énergie. Mais entre un gouvernement français sur la sellette et un chancelier fragilisé dans sa coalition, les deux alliés historiques réussiront-ils à prendre des décisions ? Analyse du spécialiste des relations internationales et européennes, Patrick Martin-Genier
La capitale ukrainienne a subi d’intenses bombardements russes, dans la nuit de mercredi à jeudi, ayant fait au moins 23 morts. Des bâtiments diplomatiques de l’Union européenne et du Royaume-Uni ont été endommagés. Washington a dénoncé de “terribles attaques”.
Emmanuel Macron est en visite ce mercredi en Moldavie, avec ses homologues allemand et polonais. Le président français soutient la présidente moldave pro-européenne face aux menaces d’ingérence russe, à un mois des élections législatives dans ce petit pays frontalier de l’Ukraine. La Russie peut-elle faire basculer dans son giron la Moldavie, comme elle l’a fait avec la Géorgie ? Eléments de réponse avec le chercheur Florent Parmentier.
L'ambassadeur des États-Unis en France, Charles Kushner, critique “l’absence d’action suffisante” du gouvernement contre l’antisémitisme. Des accusations qui suivent à quelques jours d’écarts celles du Premier ministre israélien. Le Quai d’Orsay dénonce des propos “intolérables” et convoque Charles Kushner. Analyse du spécialiste de relations internationales Bertrand Badie.