L’Union européenne débloque 500 millions d’euros pour attirer les chercheurs américains maltraités par Donald Trump. Mais cette enveloppe est-elle suffisante ? L’Union a-t-elle les moyens d’accueillir des chercheurs américains alors que sa propre recherche manque de financements ? On en débat cette semaine dans l’émission Ici l’Europe, sur France 24, LCP et Public Sénat.
Les bombardements israéliens sur une série de sites iraniens durant la nuit écoulée viennent questionner l’état de la relation entre Washington et l’État hébreu, qui ont connu une série de hauts et de bas lors des derniers mois. Ce vendredi, Donald Trump a choisi de mettre la pression sur Téhéran.
Cette nuit, Israël a frappé à de nombreuses reprises des sites nucléaires et des dirigeants de l'armée iranienne en justifiant une « menace nucléaire ». L’Iran a riposté avec une centaine de drones lancés vers le territoire israélien. Les attaques se sont poursuivies dans la journée. Pour Bernard Hourcade, directeur de recherche émérite au CNRS et spécialiste de l’Iran, la justification d’Israël n’est qu’une « façade » et vise à occulter la question palestinienne. Selon lui, cette série d'attaques va renforcer l’isolement d’Israël. Entretien.
Israël a invoqué la menace nucléaire pour justifier une série d’importants bombardements sur le sol iranien. Accusée de ne plus respecter depuis plusieurs années l’accord conclu en 2015 sur ses capacités nucléaires, Téhéran disposerait désormais du matériel nécessaire à la construction d’une bombe, selon des conclusions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Dans un communiqué, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot souligne que la France « suit avec la plus grande attention l’évolution de la situation au Moyen-Orient ». Il appelle à la mobilisation de « toutes les voies diplomatiques » pour « désamorcer les tensions ».
La semaine prochaine, avant les questions d’actualité au gouvernement, le président du Parlement ukrainien, Rouslan Stefantchouk au Palais du Luxembourg. Il prononcera un discours dans l’hémicycle.
Le groupe communiste du Sénat a décidé de quitter l’hémicycle après que le Premier ministre a dénoncé le terme « d’otages » pour qualifier les membres d’équipage du voilier humanitaire Madleen. Une qualification que maintient la présidente du groupe, Cécile Cukierman.
Interrogé par le sénateur écologiste Guy Benarroche sur le sujet des ventes d’armes, le ministre des Armées a annoncé qu’il allait transmettre « dès maintenant » au Parlement un document classé « diffusion restreinte » avec « la liste exacte des livraisons des composants » servant à la fabrication d’armes à Israël, en 2024.
Auditionné par le Sénat, ce mercredi 11 juin, Joshua Zarka l’ambassadeur d’Israël devant le Sénat a estimé que la reconnaissance annoncée de l’Etat palestinien par la France pourrait avoir un impact sur la sécurité d’Israël. Il a par ailleurs vivement réfuté les accusations de « génocide », sans contester pour autant le chiffre de 50 000 morts, régulièrement cité côté palestinien.
Sur les six membres d’équipage de nationalité française qui se trouvaient à bord du voilier humanitaire Madleen, arraisonné en début de semaine par Israël, deux sont déjà rentrés en France. Les quatre autres, parmi lesquels l’eurodéputée Rima Hassan, contestent le fait d’être entrés illégalement sur le territoire hébreu. « Le but est de les mettre dans un avion pour la France le plus vite possible », a fait savoir Joshua Zarka, ambassadeur d’Israël en France ce mercredi 11 juin, à l’occasion d’une audition au Sénat.
Depuis quatre jours, Los Angeles fait face à de nombreuses protestations liées aux récents raids de la police de l’immigration. En réponse, Donald Trump a mobilisé la Garde républicaine contre l’avis du gouverneur californien qui qualifie la décision de volontairement « incendiaire ». En convoquant l’armée, l’intention du président américain semble moins être sécuritaire que médiatique.
Huit des douze membres de l’équipage du navire humanitaire « Madleen » sont encore détenus sur le territoire israélien après avoir refusé de signer leurs actes d’expulsion. Leurs avocats défendent qu’étant entrés sur le territoire israélien contre leur gré, ils ne peuvent pas être accusés d’y être entrés illégalement. Ils devraient être détenus encore quelques jours avant leur expulsion.
Le divorce est prononcé entre Donald Trump et Elon Musk. Tout au long de la journée d’hier, les deux hommes se sont invectivés par réseau social interposé. Entre reproche sur la politique douanière, menace de rupture de contrats ou suspicion d’affaires sexuelles, les échanges ont viré au clash. Pour Romuald Sciora, directeur de l’Observatoire politique et géostratégique des États-Unis à l’IRIS, Donald Trump va temporiser, car il a « trop à perdre » à se faire un ennemi comme Elon Musk.
Plusieurs chargements de pièces détachées militaires, fabriquées en France à destination d’Israël, sont bloqués au port de Fos-Marseille, face au refus des dockers de « participer au génocide en cours ». De son côté, le gouvernement français a toujours assuré que le matériel vendu à Israël était soit défensif, soit destiné à la revente. Mais l’absence de transparence sur les ventes d’armes consenties par l’Etat nourrit les suspicions au sein de la classe politique.
Le président Luiz Inácio Lula da Silva arrive en France demain pour une visite d’Etat de quatre jours. Si le Brésil entretient de bonnes relations avec la France, certains sujets comme la guerre en Ukraine ou le traité commercial avec le Mercosur risquent de créer quelques dissensions. Pour le géographe Hervé Théry, directeur de recherche au CNRS et professeur à l’Université de Sao Paulo, ce maintien d’excellentes relations réside dans la volonté du Brésil de « satisfaire tout le monde ». Entretien.
L’élection du nouveau président polonais marque un coup d’arrêt pour la politique du gouvernement pro-européen de Donald Tusk. Malgré une campagne émaillée de scandales, l’historien de 42 ans, Karol Nawrocki, n’a cessé de gagner en popularité au fil des semaines. Son élection fait craindre une implosion de la coalition libérale au pouvoir.
Le chancelier allemand a annoncé que les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni se joignaient à l’Allemagne pour lever toute « limitation de la portée des armes livrées ». Cette évolution de la doctrine militaire des alliés peut-elle avoir un impact sur le conflit ? Éléments de réponses avec le chercheur Olivier Kempf. Entretien.
Afin d’entrainer son intelligence artificielle, Meta récupère les données publiques de ses usagers sur Facebook et Instagram. Si l’opération a déjà démarré, il reste possible néanmoins de s’y opposer. Pour Maxime Derian, spécialiste de l’IA, l’entreprise joue sur le « manque d’informations » de ses utilisateurs.
Selon le dernier baromètre Odoxa, 74 % des personnes interrogées soutiendraient la prise de sanctions contre Israël en cas de poursuite de l’offensive contre Gaza. 63 % des sondés se disent également favorables à une reconnaissance de l’Etat de Palestine.
Après avoir menacé vendredi dernier d’imposer 50 % de taxes sur les produits européens, le président américain et la présidente de la Commission européenne ont annoncé un délai jusqu’au 9 juillet pour négocier. Pour l’économiste Vincent Vicard, cette « imprévisibilité » de Donald Trump vise avant tout à tester la capacité des Européens à « faire front » et à « répondre de manière collective ».