Michel Barnier juge la situation budgétaire « très grave » et demande « les éléments pour en apprécier l’exacte réalité », déclare le premier ministre. Quelques minutes avant, Matignon annonçait qu’une réunion avec Gabriel Attal était « décalée ». La cause officieuse : Gabriel Attal aurait imposé « une délégation de huit personnes », dont Elisabeth Borne et Gérald Darmanin, alors que la « règle » est de venir à trois maximum. « Sur les modalités, ils nous ont mis un peu devant le fait accompli », grince l’entourage de Michel Barnier
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Ce mercredi, Patrick Kanner, présidente du groupe socialiste au Sénat et sénateur du Nord, était l’invité de la matinale de Public Sénat. Le sénateur a évoqué la proposition de destitution validée hier par le bureau de l’Assemblée nationale. Il a également rappelé sa position vis-à-vis de La France insoumise, estimant qu’il ne souhaitait pas que « La France insoumise donne le « la » de la politique à gauche dans ce pays ».
Ce mercredi, Patrick Kanner, président du groupe socialiste au Sénat était l’invité de la matinale de Public Sénat. Le sénateur du Nord a annoncé que le discours de politique générale de Michel Barnier allait avoir lieu le 1er octobre.
Reçus par Michel Barnier, les responsables communistes ont rappelé au nouveau Premier ministre leurs lignes rouges, alors que la majorité des membres du Nouveau Front populaire annonce déjà vouloir censurer le futur gouvernement. Interrogée par Public Sénat, Cécile Cukierman, présidente du groupe communiste au Sénat, reconnaît néanmoins des « diagnostics partagés » avec le nouveau locataire de Matignon sur la situation du pays.
Face aux conséquences d’une « dissolution insensée », cause de « dangerosité et d’instabilité », le président LR de l’Association des maires de France veut faire des communes « un pôle de stabilité », rejetant toute responsabilité des collectivités dans le dérapage des finances publiques. Reçu par Michel Barnier ce mardi, il assure ne rien « attendre ».
Pour la première fois sous la Ve République, une proposition de résolution visant à « engager la procédure de destitution » du chef de l’Etat a été jugée recevable par le Bureau de l’Assemblée nationale. Les trois membres socialistes du Bureau ont voté en faveur de la recevabilité mais cette position ne fait pas l’unanimité au sein du PS.
Ronan Dantec souhaite « faire émerger le socle de la social écologie »
Créé après les européennes de 2019 pour « fédérer la social écologie », le mouvement du sénateur Ronan Dantec Ensemble sur nos territoires organise ce samedi un « forum politique » rassemblant des personnalités de la société civile comme Laurent Berger et Laurence Tubiana et des élus de tous les partis de la gauche à l’aile gauche de la macronie, comme Raphaël Glucksmann, Johanna Rolland ou Stella Dupont. Une démarche qui se veut rassembleuse pour déboucher sur une « nouvelle offre politique ».
Maryse Carrère, présidente du petit groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) au Sénat, a été reçue par le Premier ministre Michel Barnier mardi 17 septembre. À cette occasion, le nouveau locataire de Matignon se serait montré particulièrement attentif aux problématiques liées à la décentralisation. Il aurait également manifesté sa volonté de conserver un ministère dédié à la ruralité.
Ce mardi, Julien Aubert, vice-président des Républicains, était l’invité de la matinale de Public Sénat. Le vice-président des Républicains a évoqué le futur gouvernement et la situation politique actuelle, il affirme qu’ « il faut sortir du macronisme », estimant que Michel Barnier doit être « un choix d’opposition, de cohabitation ». En ce qui concerne la récente démission de Thierry Breton de son poste de commissaire européen Julien Aubert dénonce notamment la gouvernance d’Ursula von der Leyen.
Le Nouveau Front Populaire (NFP) peine à porter une voix commune sur les prochaines échéances parlementaires, malgré la volonté partagée par l’ensemble des groupes de gauche de censurer le futur gouvernement de Michel Barnier. En outre, l’affrontement des derniers jours entre Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin interroge sur la place de LFI au sein de l’alliance.
Mardi, la recevabilité de la proposition de résolution, déposée par le groupe LFI visant à « engager la procédure de destitution » à l’encontre du chef l’Etat sera examinée par le Bureau de l’Assemblée nationale. Si jamais, le Bureau décidait pour la première fois de transmettre la procédure de résolution à la commission des lois, de nombreuses autres étapes resteraient à franchir afin que la destitution prévue à l’article 68 de la Constitution soit effective.
Gouvernement Barnier : vers « une confrontation beaucoup plus frontale qu’avant » au Sénat
Avec le soutien de la droite à Michel Barnier, le groupe LR va se retrouver dans la majorité gouvernementale. De quoi tendre les débats face au « front des groupes de gauche » ? Patrick Kanner, à la tête des sénateurs PS, promet déjà une opposition musclée contre le « couple Barnier /Macron ». Il a demandé à ses troupes de « se préparer à une ambiance différente ». Mais pour le sénateur LR Max Brisson, « le Sénat restera le Sénat. Les clivages politiques ne sont pas du tout comparables à ce qu’ils sont à l’Assemblée ».
Ce lundi, Michel Barnier a annoncé qu’il transmettrait à la commission des finances de l’Assemblée nationale un courrier comprenant des documents relatifs au budget pour l’année 2025. Si la commission des finances du Sénat a également eu ses informations, son président, Claude Raynal et son rapporteur général, Jean-François Husson, déplorent le retard déjà pris sur le calendrier budgétaire. Les deux sénateurs pointent du doigt la nomination tardive de Michel Barnier par Emmanuel Macron.
Après la rupture avec Éric Ciotti, le groupe Les Républicains du Sénat avait décidé d’imiter celui de Laurent Wauquiez à l’Assemblée nationale et de changer de nom. Mais la nomination du LR, Michel Barnier a changé la donne. Aux journées parlementaires de la droite sénatoriale, il a été décidé « qu’il était urgent d’attendre ».
« Il n’y aura pas de censure automatique », du gouvernement Barnier, affirme Laurent Jacobelli
Ce lundi, Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement national et député de la Moselle était l’invité de la matinale de Public Sénat. Il est revenu sur la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre et a évoqué une potentielle censure du futur gouvernement, précisant néanmoins qu’il n’y aurait pas de “censure automatique” de la part du Rassemblement national.
Le Sénat va-t-il voir son poids politique renforcé avec le gouvernement Barnier ?
Petite révolution au Palais de Marie de Médicis, la majorité sénatoriale LR, jusqu’ici dans l’opposition, se retrouve dans la majorité de Michel Barnier. « Le poids politique des sénateurs est évidemment renforcé », souligne le constitutionnaliste Benjamin Morel. Mais il ne faut pas oublier que « c’est toujours l’Assemblée qui a le dernier mot », rappelle le politologue Olivier Rouquan. De quoi tempérer l’idée d’un Sénat qui gagne en influence.
Après 12 ans dans l’opposition, Les Républicains se retrouvent de manière inattendue au pouvoir au sein de ce qui devrait ressembler à une coalition. Aux journées parlementaires du parti à Annecy, les sénateurs ont prôné un travail législatif « constructif » avec leurs nouveaux alliés macronistes et philippistes. « On était en mort clinique. Et on se réveille du coma », se réjouit un sénateur.
Ce vendredi, l’essayiste et enseignant à Sciences Po David Djaïz était l’invité de la matinale de Public Sénat. Il est revenu sur la nomination de Michel Barnier à Matignon, le rôle du Parti socialiste dans la séquence actuelle, ainsi que sur les solutions qu’il voit pour sortir de la crise politique.
Les sénateurs et députés LR, rassemblés à Annecy pour leurs journées parlementaires ont reçu la visite d’un des leurs. Le Premier ministre, Michel Barnier est venu s’entretenir « chaleureusement » avec les élus de sa famille politique leur assurant que leur pacte législatif serait sa base de travail.
À l’occasion des journées parlementaires des Républicains, députés et sénateurs font le point sur leur stratégie de participation au gouvernement de Michel Barnier. Pour Marc-Philippe Daubresse, le nouveau Premier ministre gouvernera avec les « priorités législatives » de son parti.