Auditionnés par le groupe écologiste du Sénat, exactement cinq mois après les attaques terroristes perpétrées par le Hamas le 7 octobre dernier, les médecins humanitaires intervenant dans la bande de Gaza sont revenus sur la situation humanitaire désastreuse de la petite enclave palestinienne de 350 km2 pour 2.2 millions d’habitants. Tous réclament un « cessez-le-feu immédiat », face à ce qu’ils décrivent comme une « catastrophe humanitaire ».
Alexis Graillot (105)
Femmes et IA : « L’intelligence artificielle reflète les biais de la société »
À l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la délégation aux droits des femmes, la délégation à la prospective et l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) ont organisé, ce jeudi 7 mars 2024, un colloque sur « Femmes et IA : briser les codes ». Pour les chercheurs comme pour les sénateurs, si l’intelligence artificielle est indubitablement une source de « progrès », elle constitue « un sujet de préoccupation majeure », notamment au regard des enjeux de parité puisqu’elle « génère, diffuse, amplifie et reproduit les inégalités de genre ».
EPR : Yannick Jadot fustige le surcoût de la facture des réacteurs nucléaires, une « pompe à fric »
Lors des Questions au Gouvernement, le sénateur écologiste de Paris, Yannick Jadot, a interpellé le gouvernement sur les surcoûts de production des réacteurs EPR de deuxième génération qui devraient coûter 16 milliards d’euros de plus que prévus. L’ancien candidat à la présidentielle dénonce la « pompe à fric » que représente le secteur nucléaire, faisant écho aux propos de Bruno Le Maire plutôt dans la journée, qui avait défendu les coupures budgétaires de cette année, affirmant que « l’Etat n’est pas une pompe à fric ».
Dans le cadre de la commission d’enquête sur le narcotrafic, les sénateurs ont interrogé ce mardi 5 mars les magistrats du tribunal judiciaire de Marseille, en proie à une explosion de tous les indicateurs de violence. Tous s’alarment de l’expansion du narcotrafic, qui agit à Marseille, comme « une sorte de gangrène qui abîme le tissu social » et fragilise l’Etat de droit, laissant certains des magistrats interrogés sous-tendre que Marseille serait devenue une « narco-ville ».
Annoncé par l’Elysée le mardi 27 février dernier le lendemain des propos polémiques d’Emmanuel Macron qui avait évoqué la possibilité de l’envoi de troupes sur le sol ukrainien, le débat sur le soutien de la France au régime ukrainien se tiendra finalement le 12 mars à l’Assemblée nationale et le 13 mars au Sénat.
Dans le cadre de la Commission d’enquête lancée au Sénat sur le narcotrafic le 27 novembre 2023, les membres de la chambre haute ont recueilli ce jeudi 29 février, les témoignages de maires en zones rurales, désormais eux aussi confrontés au fléau du trafic de drogue. L’occasion pour eux de rappeler leur « inquiétude » face à ce qui devient une « banalité locale ».
Invités de l’émission Extra local, diffusée ce samedi 2 mars au Salon de l’Agriculture, les ministres Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture, sont revenus sur la colère des agriculteurs et les réponses apportées par le gouvernement pour y répondre. L’un comme l’autre juge nécessaire de mieux reconnaître le métier d’agriculteur que ce soit en termes de rémunération, de considération ou de concurrence avec les pays étrangers.
Auditionnée ce mercredi 28 février par la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, la prix Nobel d’Economie 2019, Esther Duflo, spécialiste des questions microéconomiques dans les pays en développement, a présenté ses travaux visant à renforcer la lutte contre la pauvreté. Si la chercheuse constate « des progrès rapides contre la pauvreté dans le monde » ces 30 dernières années, elle déplore que « le Covid a[it] mis un coup de frein à tous ces progrès » et s’inquiète des crises à venir. D’où l’importance pour la prix Nobel de repenser l’aide au développement.
Interrogés ce matin par les sénateurs dans le cadre d’une table ronde sur le pouvoir d’agir des élus locaux face aux risques d’inondation, plusieurs élus ont alerté sur la multiplication et l’intensité des catastrophes naturelles, en particulier les inondations qui ont touché et qui touchent toujours de nombreux territoires de la métropole. De manière quasi unanime, ils dénoncent des processus administratifs lourds et coûteux, un manque de coordination entre les différents services de l’Etat ainsi qu’un statut juridique de l’élu local, aujourd’hui dépassé.
Crise agricole : « 80% des engagements sont tenus ou en passe d’être tenus », affirme Gabriel Attal
Interrogé par François Patriat, président du groupe RDPI (majorité présidentielle) au Sénat sur la crise agricole, le Premier Ministre a reconnu une situation difficile pour les agriculteurs français, déplorant « un malaise, une détresse, une exaspération qui vient de loin », tout en se réjouissant de la réponse apportée par le gouvernement à travers les 62 engagements promis lors de sa conférence de presse début février.
La commission mixte paritaire (CMP) réunie ce mardi 27 février à l’occasion de la proposition de loi renforçant la sécurité des élus locaux et la protection des maires, s’est avérée conclusive, les 14 députés et sénateurs ayant adopté à l’unanimité un texte de compromis qui renforce notamment les sanctions pénales en cas de violences à l’égard des élus. En revanche, l’article 2 bis de la nouvelle loi qui allongeait les délais de prescription en cas d’injure et de diffamation publiques envers des élus locaux, a été retirée devant la polémique soulevée par les sociétés de journalistes ainsi que de nombreux avocats, qui dénonçaient une atteinte à la loi de 1881 sur la liberté de la presse. L’Assemblée nationale et Sénat examineront le texte de la CMP respectivement les mardi 12 et jeudi 14 mars 2024.
Dans le cadre de la commission d’enquête sénatoriale sur les obligations de Total Energies, les sénateurs ont successivement auditionné ce lundi 26 février, des experts sur le devoir de vigilance des entreprises ainsi que les directeurs juridiques de l’ONG Notre affaire à tous, qui avaient notamment attaqué puis fait condamner l’Etat pour inaction en matière de lutte contre le réchauffement climatique dans l’Affaire du siècle. Si tous se sont accordés sur les « effets positifs » et la « base prometteuse » que constitue la législation française en matière de devoir de vigilance envers les entreprises, ils ont en revanche souligné la persistance des atteintes à ces obligations.