Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.
À 39 ans, celui qui fut longtemps considéré comme un « bon élève » de la droite, passé avec pragmatisme dans le camp macroniste, accède à Matignon. Discret et stratège, ce proche du Président s’est imposé comme un indispensable.
À quelques heures de son départ, François Bayrou a fait publier mardi au Journal officiel les derniers décrets de son gouvernement. Ils concernent principalement la révision de MaPrimeRénov’, l’abaissement du taux de TVA pour les panneaux solaires et un soutien supplémentaire au marché des pompes à chaleur.
Alors que François Bayrou s’exprime devant les députés dans le cadre du vote de confiance qui pourrait décider de son avenir à Matignon, un mouvement symbolique prend de l’ampleur dans le pays. Depuis plusieurs jours, les réseaux sociaux relaient des appels à organiser des « pots de départ » en son honneur, avec des rassemblements prévus ce lundi 8 septembre devant de nombreuses mairies.
En engageant la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée nationale ce lundi 8 septembre, François Bayrou prend un risque politique que la Ve République n’a encore jamais connu. Aucun Premier ministre, depuis 1958, n’a jamais été contraint à quitter Matignon à la suite d’un vote de confiance.
Né du rejet du plan d’économies présenté par François Bayrou, le mouvement « Bloquons tout » a pris de l’ampleur avec le soutien d’une partie de l’opposition et de certaines branches syndicales. Malgré la probable chute du gouvernement annoncée pour le 8 septembre, les appels à une paralysie générale ne cessent de se multiplier, alimentés par un fort climat de mécontentement.
Le 4 septembre, la Fondation Jean Jaurès a publié une note signée par Jérôme Fourquet et Marie Gariazzo intitulée « La roue de la fortune ». Cette étude propose une lecture des inégalités en France, où la constitution et la transmission du patrimoine redessinent une véritable « géographie sociale ». Les écarts entre territoires et catégories sociales s’accentuent, et Paris apparaît comme l’exemple le plus emblématique de cette fracture.
Ce lundi 1er septembre 2025, près de 12 millions d’élèves, de la maternelle au lycée, ont repris le chemin de l’école avec une nouveauté, l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) devient une matière à part entière.
Ce vendredi marque la pré-rentrée des 850 000 enseignants. Si le budget 2025 de l’Éducation nationale a été rehaussé, la question centrale des salaires reste sans réponse. Selon les derniers chiffres ministériels, la hausse enregistrée entre 2022 et 2023, est jugée trop faible par les syndicats pour enrayer la crise de la profession.
François Bayrou a pris de court la classe politique en annonçant, lundi 25 août, qu’il engagerait la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée nationale le 8 septembre prochain. En quête d’une « clarification », le premier ministre espère rallier une majorité autour de sa trajectoire budgétaire, qu’il présente comme décisive pour l’avenir économique du pays. Mais le rapport de force parlementaire laisse présager une issue défavorable.
À l’occasion de sa conférence de presse de rentrée, la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, a détaillé sa feuille de route. Parmi les mesures phares, une révision en profondeur des modalités d’évaluation du baccalauréat et le retour des mathématiques dans les épreuves anticipées.
Invité de France Inter, mardi 26 août, Jean-Luc Mélenchon a annoncé que les députés LFI déposeraient une nouvelle motion de destitution visant Emmanuel Macron, sur le fondement de l’article 68 de la Constitution.