Auditionnés par la commission d’enquête du Sénat sur la délinquance financière, les journalistes Fabrice Arfi et Frédéric Ploquin rappellent comment les affaires politico-financières se sont multipliées en France, sur fond « d’impunité » et d’une police qui manque de moyens.
Alors que les Etats-Unis changent de stratégie et se rapprochent de la Russie, Emmanuel Macron se dit prêt à « ouvrir la discussion » sur l’élargissement à l’Europe de la dissuasion nucléaire française. Pour le sénateur LR Cédric Perrin, la question prioritaire est d’abord celle « des moyens ». Mais pour la socialiste Hélène Conway Mouret, le sujet s’impose.
Alors que C8 arrête d’émettre sur la TNT ce vendredi soir, la décision de l’Arcom fait toujours polémique. « On est en train d’affaiblir la TNT, c’est-à-dire la télévision du plus grand nombre », dénonce le sénateur LR Max Brisson. Mais pour le sénateur PS Yan Chantrel, « c’était important de montrer qu’on ne pouvait pas tout se permettre. Ce n’est pas le tout et n’importe quoi ».
A partir de juillet, Emmanuel Macron aura de nouveau le pouvoir de dissoudre. Face à l’instabilité politique, et pour ne pas encore être « pris de court », les partis politiques se préparent à l’hypothèse de nouvelles législatives anticipées. Certains ont déjà commencé le travail d’investiture, comme le RN ou les LR. Tous assurent qu’ils seront « prêts », si Emmanuel Macron appuie sur le bouton.
La compagnie low-cost du groupe Air France-KLM a décidé d’appliquer la hausse de la taxe sur les billets d’avion, mesure adoptée par le Parlement dans le budget 2025, y compris de manière rétroactive, pour les billets déjà achetés. Explications.
Si Bruno Retailleau peut compter sur une très grande majorité des sénateurs LR derrière lui, à commencer par Gérard Larcher, Laurent Wauquiez devrait pouvoir s’appuyer sur une majorité de députés LR. En revanche, le match des personnalités semble pencher pour l’heure en faveur du ministre de l’Intérieur. Si les soutiens ne font pas l’élection, ils peuvent être autant de relais, en vue du vote des militants.
Alors que l’arrivée de Donald Trump, qui a lancé des discussions avec Poutine sur l’Ukraine, bouleverse les relations internationales, les Européens peinent à exister dans un monde où les alliances paraissent bouleversées. Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po et spécialiste des relations internationales, donne son analyse sur la situation.
Alors que la guerre sévit en Ukraine depuis trois ans, les discussions engagées par Donald Trump avec Vladimir Poutine se font sans les Ukrainiens. « Si une capitulation leur est demandée, ils vont réfléchir à comment continuer la guerre », affirme Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques.
Face à la situation en Ukraine, où Donald Trump a engagé des discussions avec la Russie, tout en excluant l’Ukraine de Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron a reçu à huis clos les chefs de partis. Une certaine unité ressort sur la nécessité que l’Ukraine soit autour de la table des négociations. Mais des divergences persistent.
Pour les parlementaires de gauche, mais aussi LR, Richard Ferrand doit son salut à l’abstention du RN. Certains parlent même de « deal » entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Alors qu’il manquait une voix pour rejeter sa nomination, l’absence du sénateur écologiste Guy Benarroche a aussi pu jouer. Mais deux sénateurs macronistes manquaient également à l’appel.
La nomination du sénateur LR Philippe Bas, proposé par Gérard Larcher, pour le Conseil constitutionnel, a été validée, après un vote des sénateurs de la commission des lois en sa faveur. Il fallait une majorité des 3/5 contre pour empêcher la nomination de celui qui avait présidé la commission d’enquête sur l’affaire Benalla.
La conférence de Munich sur la sécurité prend cette année un enjeu particulier, au moment où Donald Trump entend obtenir la paix en Ukraine avec Vladimir Poutine. « Il est vraiment temps que la guerre s’arrête, mais pas à n’importe quel prix », avertit la sénatrice PS Hélène Conway-Mouret, présente à Munich. Elle s’étonne que le président américain « donne des billes à ses interlocuteurs avant la négociation », en acceptant les demandes russes.