Selon un sondage Odoxa - Backbone Consulting pour Le Figaro, les personnes interrogées soutiennent à un niveau extrêmement élevé la colère des agriculteurs, avec un total de 89 % des personnes qui jugent le mouvement positivement.
Face au mouvement des agriculteurs, les sénateurs LR veulent « supprimer le harcèlement », « détendre le système normatif », permettre des « simplifications administratives » et assurer le « retour de notre compétitivité ». « L’agriculture française est en danger de mort », alerte François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux européennes. Pour les LR, l’enjeu est aussi de ne pas laisser le champ libre au RN.
Peu connu du grand public, ce proche de François Bayrou se retrouve sous les feux de la rampe pour gérer la fronde des agriculteurs. Alors que la droite lui reproche de perdre ses arbitrages face au ministère de l’Environnement, que la gauche l’accuse d’être trop proche de la FNSEA, lui joue de son sens du contact et multiplie les déplacements auprès des agriculteurs.
Alors que le mécontentement monte chez les agriculteurs, avec notamment la question des revenus, l’agro économiste Jean-Marie Séronie souligne que « ce n’est absolument pas la misère que les gens imaginent », avec un revenu moyen « de l’ordre de 2.000 euros net par mois ». C’est surtout les écarts de rémunération entre les différents types de production qui marque la profession.
Les responsables juridiques de X (ex-Twitter), Meta (Facebook, Instagram et WhatsApp), TikTok et Snapchat, auditionnés par la commission d’enquête du Sénat sur les émeutes, ont pu échapper à la diffusion de leur audition. Ils ont obtenu le huis clos, à leur demande. Explications, qui surprendront certains.
Face à la volonté d’Emmanuel Macron de revoir le mode d’élection à Paris, Lyon et Marseille, l’entourage de la maire PS de la capitale y voit une volonté de prendre la ville en « bidouillant » les règles du scrutin. Ils craignent la disparition des mairies d’arrondissement dans l’opération. Le maire EELV de Lyon, Grégory Doucet, se dit en revanche « ouvert à la discussion », et celui de Marseille, Benoît Payan, est même « favorable » à la réforme…
Après avoir appelé à un « réarmement démographique » pour lutter contre l’infertilité, Emmanuel Macron se voit critiquer par les sénatrices de la délégation au droit des femmes du Sénat. Sa volonté de réformer le congé parental, pour le rendre plus court et mieux rémunéré, est en revanche plus largement saluée.
Drôle de soirée, au Palais de l’Elysée, mardi soir, avec Emmanuel Macron qui, en guise de « rendez-vous avec la Nation », a rejoué aux Français ses disques les plus célèbres. Des classiques du macronisme qui ne sonneront pas très nouveau. Pour se régénérer, Emmanuel Macron fait… du Emmanuel Macron.
Face à l’arrivée de Rachida Dati au gouvernement, les LR ne peuvent que regretter un « coup de tonnerre », qui affaiblit un peu plus une droite qui relevait la tête depuis le texte immigration. Ce « coup de com’ » impacte les élus LR de la capitale, alors que Rachida Dati vise la mairie. « La droite parisienne est déboussolée », selon l’ancien sénateur de droite, Philippe Dominati.
La commission d’enquête du Sénat sur TotalEnergies va débuter ses travaux le 25 janvier prochain, en auditionnant deux figures du Giec. Deux jours avant, le comité de déontologie du Sénat, saisi à la demande du président de la Haute assemblée, Gérard Larcher, rendra son avis, alors que le pétrolier a porté plainte pour diffamation contre l’écologiste Yannick Jadot, attendu pour être rapporteur de la commission d’enquête.
Entre un gouvernement marqué à droite, avec peu de renouvellement, qui paraît resserré, où les femmes n’occupent pas de poste clef et la surprise Rachida Dati, qui affaiblit encore les LR, Emmanuel Macron semble loin de la « régénération » promise avec son remaniement.
A peine nommé à Matignon, les macronistes sont tentés de faire de Gabriel Attal « un atout très important » pour contrer Jordan Bardella et le RN aux européennes. Chez les amis de Marine Le Pen, on assure ne pas y voir une menace. « Ils essaient de nous copier, avec un jeune, dynamique et populaire », raille le vice-président du RN, Sébastien Chenu.