Aurélien Rousseau a pris la défense de ce dispositif qui permet aux étrangers en situation irrégulière d’avoir accès aux soins. « C’est un dispositif indispensable, un dispositif de santé publique », défend Aurélien Rousseau, alors que Gérard Darmanin s’est dit favorable à sa suppression, souhaitée par les LR…
Les élections européennes de juin 2024 sont encore lointaines, mais les états-majors des partis y réfléchissent déjà. Chez les LR, la question de la tête de liste n’est pas encore tranchée. Mais petit à petit, les choses semblent avancer en faveur de François-Xavier Bellamy, le chef de fil actuel des eurodéputés LR au Parlement européen. On prend le même et on recommence.
L’idée d’une liste commune entre Renaissance et l’UDI fait son chemin, alors que la ligne des LR sur l’Europe interroge au centre droit. Le président de l’UDI, le sénateur Hervé Marseille, évoque « une grande alliance centrale ». C’est « peut-être le choix qu’on sera amené à faire. En tout cas, l’UDI ne pourra pas renoncer à sa vision européenne », prévient Françoise Gatel, vice-présidente de UDI. Un choix qui ne serait pas sans effet sur la majorité sénatoriale, que les centristes forment avec LR.
Le Sénat et l’Assemblée sont parvenus à un texte commun sur ce projet de loi qui réforme le RSA. Selon un principe qui avait été adopté par les sénateurs LR, il sera conditionné à 15 heures d’activités, mais avec des exceptions, comme l’ont voulu les députés LR. Le service public de la petite enfance, supprimé par les députés, a été réintroduit lors de la CMP.
D’un côté, le ministre de l’Intérieur qui fait de son texte sur l’immigration une réponse au risque terroriste et qui attaque Karim Benzema. De l’autre, un ministre de l’Education nationale qui veut « sortir de nos établissements » les élèves signalés pour radicalisation. Quel sens donner au durcissement du discours de ces deux ministres de poids ? Eléments de réponses avec deux communicants et un politologue.
Les sénateurs PS se sont retrouvés à Saint-Ouen pour travailler leur « unité », après un scrutin interne qui a divisé le groupe en deux camps. L’occasion aussi d’accueillir les nouveaux élus et de les former à l’examen du budget.
Les crédits du ministère des Affaires étrangères sont en hausse de près de 300 millions d’euros en 2024, pour un total de 6,76 milliards d’euros. 165 emplois supplémentaires sont prévus. Une attention particulière est apportée à « l’influence », notamment en Afrique, avec 50 millions d’euros supplémentaires.
La ministre des Affaires étrangères a lancé « à chacun un appel à la responsabilité pour éviter l’escalade et un embrasement régional » au Proche-Orient, lors d’une audition devant le Sénat.
Le Parti socialiste a voté pour un « moratoire sur sa participation aux travaux de la Nupes », suite au refus de Jean-Luc Mélenchon de qualifier le Hamas de terroriste. Si la participation à l’intergroupe de l’Assemblée est « gelée », « on n’a pas voulu jeter le bébé de la Nupes avec l’eau du bain de Mélenchon », explique Laurent Baumel, l’un des responsables du PS. Autrement dit, c’est défendre l’union de la gauche, mais sans la « méthode » de Jean-Luc Mélenchon et de ses proches.
Alors que les sénateurs LR veulent « durcir » le texte du gouvernement sur l’immigration, pensant que l’actualité des attentats leur donne raison, l’allié centriste ne veut pas supprimer l’article 3 sur les métiers en tension, mais le « modifier ». Un point de discorde qui doit être levé d’ici l'examen du texte, le 6 novembre. Les LR défendront aussi, le 12 décembre, une révision de la Constitution pour élargir le champ de l’article 11 à l’immigration.
L’union de la gauche traverse une crise, suite à l’attaque du Hamas contre Israël. Le PCF a qualifié ce week-end la Nupes d’« impasse ». « Il faut passer à autre chose », pour le sénateur PCF Ian Brossat. Les regards se tournent maintenant vers le PS. « La Nupes n’existe plus pour moi », avance le sénateur Rachid Temal. « Si la Nupes doit changer de nom, et bien ça va changer de nom dans les prochaines semaines », selon le porte-parole du PS, Luc Carvounas, avant un conseil national périlleux.
Israël a donné l’ordre d’évacuer les civils du nord de la bande de Gaza, ce qui laisse présager d’une attaque au sol proche. L’ONU craint une « situation calamiteuse » pour les populations. Il s’agit de préparer « une invasion terrestre de la bande de Gaza » et « d’épargner à tout prix les civils innocents », soutient Raphaël Jerusalmy, ancien officier supérieur des renseignements militaires israéliens.