Israël a donné l’ordre d’évacuer les civils du nord de la bande de Gaza, ce qui laisse présager d’une attaque au sol proche. L’ONU craint une « situation calamiteuse » pour les populations. Il s’agit de préparer « une invasion terrestre de la bande de Gaza » et « d’épargner à tout prix les civils innocents », soutient Raphaël Jerusalmy, ancien officier supérieur des renseignements militaires israéliens.
Le spécialiste de l’extrême droite analyse l’attitude de Marine Le Pen et du Rassemblement national depuis l’attaque du Hamas contre Israël. Son soutien à l’Etat hébreu participe à la normalisation du RN, « en cours depuis que Marine Le Pen a pris les rênes du parti ».
« Il pourrait y avoir une partition du Mali dans les semaines ou les mois qui viennent », met en garde le ministre des Armées, auditionné par le Sénat sur la première exécution de la loi de programmation militaire dans le budget 2024. « A l’euro près, la parole de la programmation est tenue », assure le ministre, avec une hausse de 3,3 milliards d’euros l’année prochaine.
Pour la période 2021-2024, une enveloppe financière pluriannuelle de 1,117 milliard d’euros est prévue pour l’aide au développement palestinien. S’ajoutent encore d’autres aides financières diverses.
Après un imbroglio au sein des instances européennes, l’Union européenne a annoncé la « révision » et non la suspension de son aide à la population palestinienne. Chez les LR, le sujet fait débat. Eric Ciotti veut suspendre l’aide française, les sénateurs Roger Karoutchi et Cédric Perrin, président de la commission des affaires étrangères, sont pour suspendre l’aide européenne. Mais pour Jean-François Rapin, président de la commission des affaires européennes, ce serait « une erreur ».
Certains socialistes demandent de rompre avec LFI, ou de casser la Nupes, suite à la réaction de LFI face à l’attaque du Hamas contre Israël, dénonçant une « ambiguïté » des insoumis. Les propos de Manuel Bompard qui exprime une « condamnation totale » de l’attaque ne calment pas le jeu. Evoquant « le massacre » de la rave party, le député LFI Paul Vannier affirme lui que le Hamas « commet un acte qu’on peut qualifier de terroriste, tout comme les bombardements de civils opérés par l’armée israélienne ». Pour le sénateur PS Patrick Kanner, l’épisode « est l’occasion de clarifier ce que doit être l’union de la gauche ».
Le parti présidentiel réunit son « campus européen » ce week-end à Bordeaux. Si le scrutin des européennes est encore loin, l’échéance se prépare déjà. Avec une question clefs à régler : quelle tête de liste, entre Stéphane Séjournée, candidat « naturel », Pascal Canfin ou Thierry Breton, saura le mieux incarner la majorité pour affronter l’extrême droite.
Alors que les députés planchent sur la réforme de leurs questions d’actualité au gouvernement, l’une des pistes serait de prévoir 30 minutes de questions à la première ministre le mercredi… jour des QAG du Sénat. De quoi « percuter complètement notre dispositif », s’inquiètent les sénateurs. Du côté de la présidence de l’Assemblée, on parle juste de « piste exploratoire ».
On connaît maintenant la composition du bureau de la Haute assemblée, où tous les groupes politiques sont représentés en fonction de leur poids. Plusieurs présidences de commissions sont aussi renouvelées.
Le 133 sénateurs LR ont départagé, lors d’un vote à bulletin secret, les candidatures internes pour les présidences de commissions. Un « vent de dégagisme » s’est exprimé, entrainant un renouvellement. Cédric Perrin prend ainsi la suite aux affaires étrangères. Une seule femme sera à la tête d’une commission, avec Dominique Estrosi Sassonne, aux affaires économiques.
Les sénateurs LR ont départagé, lors d’un scrutin interne, les candidats aux postes clefs du Sénat. Une volonté de renouvellement apparaît, alors que Christian Cambon, qui était jusqu’ici à la tête de la commission des affaires étrangères, n’a pas réussi à être élu à la questure.
Les sénateurs PS ont désigné, lors d’un scrutin interne, leurs candidats pour les postes clefs au Sénat. Claude Raynal l’a emporté d’un cheveu devant Rémi Féraud pour la commission des finances. La questure a fait l’objet de négociations entre courants du PS. Elle revient à une femme, pour la première fois depuis 1959, avec Marie-Arlette Carlotti. Quant à la vice-présidence, elle a engendré quelques tensions…