Alors qu’un tiers du groupe écologiste est renouvelable, soit 4 sièges sur 12, son président, Guillaume Gontard, n’a pas d’inquiétude pour le conserver. EELV mise notamment sur Paris et la Loire-Atlantique pour gagner deux ou trois sièges. Mais la division à gauche pourrait compliquer les choses. Beaucoup dépend de l’issue des discussions avec le PS.
La sénatrice PS de l’Oise, qui n’a pas reçu le soutien des militants locaux pour les sénatoriales, se cherche une terre de réélection. Cette militante du droit des femmes pourrait se retrouver à la seconde place dans le Val-de-Marne, qui revient théoriquement au PS. Mais l’idée passe mal chez les socialistes locaux. Et EELV réclame aussi la seconde place… Dans ce jeu de chaises musicales, l’hypothèse des Hauts-de-Seine est maintenant évoquée.
Dans un rapport, les sénatrices Christine Lavarde et Vanina Paoli-Gagin mettent en lumière « l’enjeu de l’exploitation des ressources spatiales » dans sa dimension économique et géopolitique. Alors que les Etats-Unis et la Chine sont dans une « course au spatial », les sénatrices appellent à « assumer » le principe de l’exploitation de la Lune et de Mars et appellent les Européens à « passer à l’action ».
Auditionnée par la commission d’enquête du Sénat sur le fonds Marianne, Ahlam Menouni, présidente de « Reconstruire le commun », dont les contenus à caractère politique sont mis en cause, assure que la convention signée pour obtenir les subventions ne prévoyait pas « de condition liée à notre ligne éditoriale » et qu’aucune consigne claire n’a été donnée pour éviter les contenus politiques. Elle contredit ainsi Christian Gravel, qui dirige le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, qui a assuré le contraire devant les sénateurs.
Alors que le ministre de l’Intérieur appelle « chacun à faire un pas » sur le texte immigration, le président LR de la commission des lois ne fait pas de la révision de la Constitution, mise sur la table par LR, une « ligne rouge ». Il préfère se concentrer sur l’autre proposition de loi. « Il faut distinguer les deux textes. Ils ne vivront pas ensemble ». Selon François-Noël Buffet, « le texte ordinaire, lui, peut arriver très très vite devant le Parlement, et singulièrement devant le Sénat ».
Les onze sièges de sénateurs renouvelables dans le Nord suscitent les convoitises et les listes se multiplient. « On en est à 15 », selon le sénateur PS Patrick Kanner, qui se représente et devra peut-être faire face à une dissidence PS. A droite et au centre, on compte cinq listes, sans compter deux listes de la majorité présidentielle… Le RN pourrait profiter de la dispersion des voix.
Malgré des municipales aux résultats mitigées, le RN espère une « poussée » lors des sénatoriales de septembre prochain. Le parti compte sur « l’image » donnée par ses nombreux députés, pour renforcer son implantation. Ses plus fortes chances sont du côté du Pas-de-Calais, du Nord et de la Moselle.
La militante féministe et antiraciste dénonce les conditions du vote consultatif des militants, qu’elle juge « manifestement bidon ». Les instances nationales d’EELV ont préféré retenir pour les sénatoriales à Paris Antoinette Guhl, Yannick Jadot et Anne Souyris. Un vote interne doit encore valider la liste.
Alors que le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, a évoqué « l’élargissement » du programme Scaf « à d’autres partenaires », le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, voit l’idée d’un très mauvais œil. Soulignant que « c’est déjà difficile » à trois pays – la France, l’Allemagne et l’Espagne – il prévient : « Si on me l’impose, je me battrai ».
Alors que les députés examinent la loi de programmation militaire 2024-2030, les sénateurs soulignent déjà les « lacunes » du texte. « Il y a des étalements de programme qui ressemblent à des renoncements », dénonce le sénateur LR et corapporteur, Cédric Perrin.
Pointant une « abondance de moyens » avec 1,7 milliard d’euros d’aides en 2021 pour le secteur cinématographique, le sénateur LR Roger Karoutchi préconise de réorienter les aides « vers le soutien à la formation » afin de « contribuer à l’amélioration de la qualité des œuvres produites, de développer leur potentiel commercial et responsabiliser un peu plus les producteurs ». L’objectif étant aussi de créer « un appel d’air pour les investisseurs privés ».
Après la condamnation de l’ancien chef de l’Etat à trois ans de prison dont un ferme, exécuté par bracelet électronique, dans l’affaire des écoutes, les réactions ne sont pas légion à droite. « Si maintenant on confond intention et corruption, on peut condamner la moitié des Français », lance tout de même le sénateur LR Pierre Charon, sarkozyste historique. L’ex-Président se pourvoit en cassation, ce qui est suspensif des mesures prononcées.