Alors que les choses bougent en Ukraine, Marcos Perestrello de Vasconcellos, président de l’Assemblée parlementaire de l’Otan, soutient qu’« il revient maintenant à la Russie de démontrer qu’elle est prête à prendre ses premiers pas vers la fin de son agression contre l’Ukraine ». Face au « changement profond » amorcé par Donald Trump, « nous sommes à un moment charnière pour notre relation transatlantique », prévient le responsable.
« Les Européens ont volontairement créé cette dépendance en achetant américain, car ils voulaient s’assurer de la protection américaine », explique la sénatrice PS Hélène Conway-Mouret. Une situation symbolisée par l’avion F35, acheté par de nombreux pays d’Europe. « S’il n’est pas régulièrement mis à jour », explique Léo Péria Peigné de l’Ifri, « alors il peut perdre rapidement en performance, voire même perdre en capacité ».
Depuis une semaine, son discours fait le tour de la planète. En dénonçant avec verve ce que sont devenus les Etats-Unis de Donald Trump, le sénateur Claude Malhuret a fait mouche et jouit d’une nouvelle notoriété outre-atlantique. Si c’est le début de son propos qui tourne sur les réseaux, nous publions l’intégralité de son discours, où ils multiplient les attaques contre Donald Trump.
En raillant les forces françaises et anglaises, armées de « pays quelconques », le vice-président américain J.D. Vance a suscité les critiques. Mais au-delà de la polémique, l’armée française, constituée en temps de paix, reste limitée, malgré des efforts récents. « On a l’éventail des armées nécessaires, mais on n’a pas l’épaisseur et la profondeur », pointe le sénateur LR Christian Cambon.
La ligne suivie par Donald Trump, qui se rapproche de Vladimir Poutine sur l’Ukraine, place le RN dans une situation ambiguë. Si le parti apprécie à la base le président américain, il commence à prendre quelques distances. « On sent bien que le sujet les embarrasse. Car il est impossible de donner raison sur toute la ligne à Donald Trump », selon Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite. « Ils ne sont pas à l’aise », résume le politologue Pascal Perrineau.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, propose de financer une bonne part de son plan de 800 milliards d’euros en déclenchant la clause dérogatoire du pacte de stabilité et de croissance, qui permet de ne pas respecter les règles des 3 % de déficit, le temps de faire face à des dépenses exceptionnelles. Le sujet est discuté par les chefs d’Etat européen à Bruxelles.
Quand elle est « parachutée », en 1995, à Lille, « c’était un profil d’exception pour la ville », souligne le président du groupe PS du Sénat, après l’annonce de Martine Aubry, qui passe la main à la mairie. Malgré « des conflits très forts » avec l’ex-ministre du Travail, Patrick Kanner salue aujourd’hui « un symbole de la gauche de responsabilité, qui transforme la vie des gens ».
Cinq grands thèmes sont au programme de la concertation sur les retraites, voulue par François Bayrou. Jean-Jacques Marette, ancien directeur général de l’Agirc-Arrco, va « animer » ces réunions, prévues jusqu’à juin. Il se dit « au service des partenaires sociaux pour les aider ».
Le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, François Rebsamen, a soutenu au Sénat qu’il fallait réfléchir à recréer « une contribution », payée par les habitants, pour garder un « lien » entre les citoyens de la commune et la collectivité.
Auditionnés par la commission d’enquête du Sénat sur la délinquance financière, les journalistes Fabrice Arfi et Frédéric Ploquin rappellent comment les affaires politico-financières se sont multipliées en France, sur fond « d’impunité » et d’une police qui manque de moyens.
Alors que les Etats-Unis changent de stratégie et se rapprochent de la Russie, Emmanuel Macron se dit prêt à « ouvrir la discussion » sur l’élargissement à l’Europe de la dissuasion nucléaire française. Pour le sénateur LR Cédric Perrin, la question prioritaire est d’abord celle « des moyens ». Mais pour la socialiste Hélène Conway Mouret, le sujet s’impose.
Alors que C8 arrête d’émettre sur la TNT ce vendredi soir, la décision de l’Arcom fait toujours polémique. « On est en train d’affaiblir la TNT, c’est-à-dire la télévision du plus grand nombre », dénonce le sénateur LR Max Brisson. Mais pour le sénateur PS Yan Chantrel, « c’était important de montrer qu’on ne pouvait pas tout se permettre. Ce n’est pas le tout et n’importe quoi ».