Dans le cadre de l’examen du projet de loi simplification, les députés ont supprimé en commission le Conseil national de la montagne, instance consultative qui rassemble les acteurs de ces territoires. Un vote qui étonne la sénatrice PS Frédérique Espagnac, d’autant que Matignon lui avait donné des assurances. « Que tout ce petit monde revienne à la raison », demande l’élue des Pyrénées-Atlantiques.
Alors que le premier ministre a passé le cap des 100 jours, François Bayrou a fixé quatre priorités sur l’éducation, la santé, la simplification et les finances publiques, dans un courrier adressé aux présidents de groupes. Mais la plupart restent « sur leur faim » et attendent davantage.
La question d’un nouveau grand emprunt, comme lors du covid-19, est sur la table des 27. Si Emmanuel Macron y est favorable pour la France, d’autres Etats freinent. Les regards se tournent vers l’Allemagne, opposée jusqu’ici, mais dont le nouveau chancelier, Friedrich Merz, est plus ouvert sur l’effort de défense.
A un an des municipales, Renaissance se lance déjà dans la bataille. Le parti de Gabriel Attal vient de désigner ses 20 premiers chefs de file, dont Thomas Cazenave à Bordeaux, ou Violette Spillebout à Lille. Pour Lyon, l’ex-premier ministre a rencontré l’ancien patron de l’OL, Jean-Michel Aulas. S’il affiche quelques « ambitions », Gabriel Attal aborde l’élection avec « humilité ».
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les aides perçues par les grandes entreprises, le président du groupe Michelin, Florent Menegaux, a détaillé les quelques dizaines de millions d’euros reçus ces dernières années. Il évoque la possibilité de rembourser une partie des aides versées au site de La Roche-sur-Yon, fermé en 2019. « Huit sites » Michelin sont actuellement « très largement sous chargés », prévient le patron du groupe.
Après un nouveau couac entre ministres, avec Gérald Darmanin faisant planer la menace d’une démission s’il n’était pas entendu sur l’interdiction du port du voile dans les compétitions sportives, François Bayrou a dû recadrer ses ministres, donnant raison à la ligne dure. Mais l’épisode est symptomatique d’un problème plus profond dans la majorité.
En mobilisant ses troupes ce week-end, le candidat à la présidentielle rappelle qu’il est déjà tourné vers 2027, tout en marquant sa différence, quitte à sérieusement prendre ses distances avec François Bayrou. Un tour de chauffe à destination aussi des militants.
« La santé peut aussi être une arme », prévient Yannick Neuder, qui a dévoilé sa feuille de route devant le Sénat. Il présentera « la semaine prochaine », en Conseil des ministres, le plan sur la santé mentale. Il entend aussi mieux lutter « contre la fraude sociale ». « Favorable aux campagnes de prévention » sur l’alcool, Yannick Neuder explique pratiquer « chaque année » lui-même « le dry january ».
Alors que les choses bougent en Ukraine, Marcos Perestrello de Vasconcellos, président de l’Assemblée parlementaire de l’Otan, soutient qu’« il revient maintenant à la Russie de démontrer qu’elle est prête à prendre ses premiers pas vers la fin de son agression contre l’Ukraine ». Face au « changement profond » amorcé par Donald Trump, « nous sommes à un moment charnière pour notre relation transatlantique », prévient le responsable.
« Les Européens ont volontairement créé cette dépendance en achetant américain, car ils voulaient s’assurer de la protection américaine », explique la sénatrice PS Hélène Conway-Mouret. Une situation symbolisée par l’avion F35, acheté par de nombreux pays d’Europe. « S’il n’est pas régulièrement mis à jour », explique Léo Péria Peigné de l’Ifri, « alors il peut perdre rapidement en performance, voire même perdre en capacité ».
Depuis une semaine, son discours fait le tour de la planète. En dénonçant avec verve ce que sont devenus les Etats-Unis de Donald Trump, le sénateur Claude Malhuret a fait mouche et jouit d’une nouvelle notoriété outre-atlantique. Si c’est le début de son propos qui tourne sur les réseaux, nous publions l’intégralité de son discours, où ils multiplient les attaques contre Donald Trump.
En raillant les forces françaises et anglaises, armées de « pays quelconques », le vice-président américain J.D. Vance a suscité les critiques. Mais au-delà de la polémique, l’armée française, constituée en temps de paix, reste limitée, malgré des efforts récents. « On a l’éventail des armées nécessaires, mais on n’a pas l’épaisseur et la profondeur », pointe le sénateur LR Christian Cambon.