Le ministre de l’Economie et la ministre des Comptes publics ont présenté un plan d’action ce 3 mars dans le but d’améliorer le suivi de l’application du budget mais également le travail de prévision. Ils estiment qu’il s’agit d’une « méthode inédite ».
Le débat monte sur l’introduction d’une part obligatoire de retraite par capitalisation, face au déséquilibre générationnel à venir et ses conséquences sur le système par répartition. Le système n’est pourtant pas totalement étranger en France, puisque 4,5 millions fonctionnaires cotisent chaque mois pour un système similaire, sur leurs primes.
Les Sages ont rendu leur décision sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Deux articles sont censurés sur le fond, et 12 autres sont également jugés non conformes à la Constitution, car ils ne relevaient pas du champ d’une loi de financement. L’article 52, qui prévoyait une pénalité pour les patients qui n’honorent pas leurs rendez-vous médicaux, est retoqué.
Syndicats et organisations patronales ont fixé le cadre général de leurs rencontres hebdomadaires pour aboutir, si cela est possible, à des solutions communes pour équilibrer le régime des retraites et corriger la dernière réforme de 2023. Le plus dur commence pour ce « conclave » voulu par Matignon.
Le syndicat FO a immédiatement quitté la première réunion des partenaires sociaux sur l’évolution des retraites. Son négociateur considère que la lettre envoyée la veille par le Premier ministre François Bayrou est un « vrai carcan », qui « va forcément réduire le champ des possibles ».
La Maison Blanche et la présidence ukrainienne continuent de négocier sur la définition d’un cadre de sécurité pour le pays. Kiev se dit prêt à donner accès à ses alliés, à ses réserves importantes de minerais stratégiques, en vue d'obtenir des garanties de sécurité.
La rencontre entre Emmanuel Macron et Donald Trump a été marquée par une divergence sur la nature et le montant de l’aide européenne apportée à l’Ukraine. Le point sur les dernières données relatives au soutien à l’Ukraine.
À l’instar d’autres dirigeants européens, Emmanuel Macron a estimé qu’il fallait « dépenser davantage » dans notre défense, et « revisiter nos choix budgétaires », après les récentes déclarations de Donald Trump sur le conflit ukrainien. « Il faut que l’on ait les moyens d’être suffisamment dissuasifs », acquiesce le sénateur Cédric Perrin.
Les conclusions de la mission flash de la Cour des comptes sur la situation financière du système de retraite n’ont pas bousculé les connaissances des sénateurs impliqués dans ce dossier. « C’est préoccupant depuis longtemps », considère la rapporteure LR, Pascale Gruny. La socialiste Monique Lubin se félicite que la « tentative » de François Bayrou d’imposer une « vision fantaisiste du déficit n’ait pas abouti »
La Cour des comptes a remis ce 20 février son rapport sur la situation financière du système de retraites, demandé par le gouvernement, et destiné au conclave des partenaires sociaux, chargés d’émettre des propositions de réforme. Les conclusions font état d’un déficit « immédiat » de six milliards d’euros, qui se creuserait ensuite dans les deux décennies à venir, en l’absence de réforme.
La sénatrice écologiste Mélanie Vogel souligne qu’Emmanuel Macron « n’est pas obligé » de procéder à la désignation de Richard Ferrand comme prochain président du Conseil constitutionnel. « Il a une très large majorité contre lui », relève-t-elle.
Chaque voix comptera pour le candidat d’Emmanuel Macron à la présidence du Conseil constitutionnel. Après l’avoir auditionné chacune à leur tour, les commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat décideront au cours d’un vote, qui s’annonce disputé, si elles confirment ou rejettent cette désignation. La droite sénatoriale fait part de ses doutes et ne donne pas de consigne de vote. Les députés du RN, qui détiennent aussi la clé du scrutin, maintiennent le suspense.