Auditionnée au Sénat, Stéphanie Rist précise, comme d’autres ministres, que la copie du budget de la Sécurité sociale peut encore évoluer au Parlement, notamment sur plusieurs articles polémiques. Elle juge néanmoins les efforts nécessaires pour la pérennité du modèle de protection sociale. La progression de 1,6 % de l’objectif annuel des dépenses de santé est la plus faible « depuis longtemps », a-t-elle reconnu.
Une proposition de loi du groupe communiste, cosignée par les socialistes et les écologistes, pour la nationalisation des industries stratégiques d'ArcelorMittal en France, est en débat au Sénat. Le géant de l’acier en difficulté veut supprimer plus de 600 postes dans le pays. Rejeté la semaine dernière en commission, le texte a peu de chances d’être adopté.
« L'intention n'est pas de mettre à mal l’apprentissage », s’est défendu le ministre du Travail lors d’une audition au Sénat, interrogé sur les nouvelles réductions budgétaires prévues sur cette politique. Il précise que de nouvelles données sur le nombre de contrats signés seront connues dans les prochaines semaines, et assure que les travaux parlementaires seront « clés ».
Le ministre du Travail et des Solidarités, auditionné au Sénat ce 28 octobre, souligne que la compensation proposée par le gouvernement, pour financer l’arrêt provisoire de la montée en charge de la réforme des retraites, « peut être amendée, discutée, transformée ». La lettre rectificative au projet de loi prévoit, pour l’instant, des moindres revalorisations des pensions.
Les socialistes ont fait monter la pression ce 24 octobre, au premier jour des débats budgétaires en séance à l’Assemblée nationale. Sans gains sur la « justice fiscale », la gauche menace le gouvernement de censure. Ce week-end d’examen sur la partie 1 du projet de loi de finances pourrait être décisif.
Auditionnée au Sénat, la ministre de l'Action et des Comptes publics a donné quelques détails ce 23 octobre sur les conséquences de l’interruption de la réforme des retraites de 2023, proposée par le gouvernement.
Pour sa première prise de parole publique depuis le vol spectaculaire des joyaux de la couronne au Louvre, sa présidente Laurence des Cars a mis en cause notamment la protection sur la voie publique, et notamment la vidéosurveillance sur les abords extérieurs du plus grand musée du monde.
Le Rassemblement national s’est illustré durant les premières heures de l’examen du budget en changeant son approche sur plusieurs propositions fiscales emblématiques de la gauche.
Le budget 2026 réduit encore de façon nette la voilure sur les moyens consacrés à l’accompagnement des contrats d’apprentissage, alors que le nombre d’alternants pourrait fléchir en cette fin d’année. Plusieurs sénateurs clés dans ce dossier, de gauche comme de droite, redoutent un mauvais signal envoyé aux employeurs. La sénatrice LR Frédérique Puissat réclame une stabilité des moyens.
La définition des séances de travail sur le budget 2026 a froissé le président du Sénat, mardi, lors d’une réunion avec les présidents de commission et le gouvernement. Il estime que le Sénat ne peut pas prendre le relais des textes budgétaires dans de bonnes conditions. Une nouvelle conférence des présidents doit revenir sur la question la semaine prochaine.
Le gouvernement propose dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale que soit appliquée aux compléments de salaires, comme les titres restaurants ou les chèques vacances, une contribution patronale de 8 %. La mesure devrait rapporter un milliard d’euros aux caisses de la Sécurité sociale.
Ouvert au compromis et à la discussion, le ministre de l’Économie et des Finances Roland Lescure veut toutefois poser un cadre pour la discussion budgétaire. Au Sénat, il s’est posé en garant de la trajectoire permettant un retour au déficit sous les 3 % en 2029. Il prévient : chaque nouvelle dépense devra être compensée ailleurs. Quant à l’ouverture sur les retraites, il affirme que sa suspension est « le prix de la stabilité politique ».