Un rapport de l’Inspection générale des finances et de l’Inspection générale des affaires sociales s’est penché sur le cadre des affections de longue durée (ALD). Les deux services estiment qu’une « réforme structurelle » du dispositif est « nécessaire » pour assurer sa soutenabilité financière. Leurs propositions pourraient dégager au moins 500 millions d’euros d’économies dès 2025.
Le Premier ministre a rencontré les parlementaires Horizons ce mercredi. Le mouvement d’Edouard Philippe lui a assuré un soutien plein et entier, sans conditions.
Face aux députés le 9 septembre, le ministre de l’Économie et des Finances a sans doute répondu à sa dernière convocation du Parlement. Au Sénat, le style et le bilan comptable général du ministre recueillent peu de louanges.
La majorité sénatoriale entend remettre dans le débat ses marqueurs portés durant le débat budgétaire de l’an dernier. Les centristes espèrent bousculer les clivages pour générer de nouvelles recettes fiscales. Sur le front de la protection sociale, les sénateurs estiment que le Sénat peut influer fortement le texte.
En se présentant à la primaire interne de la droite à l’automne 2021, Michel Barnier a déjà eu l’occasion de se prononcer longuement sur le programme qu’il mettrait en œuvre. Ses propositions sont celles d’une droite décomplexée, tenante d’une ligne ferme sur les finances publiques et dure sur le régalien. Ses propositions sur l’immigration avait surpris, au regard de son expérience européenne.
Le groupe écologiste du Sénat va contacter le président du Sénat pour que ce dernier relaye auprès du chef de l’État leur demande d’une session extraordinaire. Les socialistes devraient également se joindre à l’initiative.
Le président de l’Union centriste, l'allié des Républicains au Sénat, annonce que son groupe « fera tout ce qu’il doit faire » pour « aider » le gouvernement de Michel Barnier. « Maintenant, il ne faut pas perdre de temps », presse le président de l’UDI, qui voit les dossiers urgents en instance s’empiler.
Les sénateurs de gauche s’indignent du nom choisi par Emmanuel Macron pour Matignon. Ils dénoncent une « continuité » de la politique menée depuis 2017 et estiment que le président de la République contourne le vote des Français.
Les deux principaux responsables des questions budgétaires au Sénat ont tenu une conférence de presse ce 4 septembre, à la suite des nouveaux documents transmis par le gouvernement sur l’évolution des finances publiques. L’état des lieux est « inquiétant », selon eux. Ils estiment également que la dissolution a aggravé la trajectoire.
Sur fonds de révélation de la poursuite du dérapage des comptes publics, le président de la commission des finances du Sénat, et le rapporteur général, se montrent opposés à tout retard dans la transmission du projet de loi de finances.
La commission des finances de la haute assemblée va se réunir en urgence, à la suite des nouvelles données budgétaires transmises par Bercy. Le rapporteur général Jean-François Husson (ex-LR) fait part de sa colère après avoir pris connaissance des chiffres et va tenir une conférence de presse.
Alors que les consultations élyséennes se prolongent, Matignon s’est penché sur la possibilité de déroger à la loi organique pour reporter le dépôt du projet de loi de finances au Parlement. Cette option, laissée à l’appréciation du futur gouvernement, est plausible selon l’avis de constitutionnalistes. Le président de la commission des finances du Sénat désapprouve totalement l’idée.