Michel Barnier s’est entretenu avec Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT ce 24 septembre. Un temps d’écoute qualifié de « bienvenu » et « sérieux » par le syndicat. Mais le chef du gouvernement réserve ses réponses pour le discours de politique générale du 1er octobre.
La question du montant des tranches de l’impôt sur le revenu, alors que l’inflation a marqué le pas cette année, va être l’un des points sur lequel le gouvernement va trancher. Si l’exécutif assure que les impôts de la classe moyenne ne vont pas augmenter, la question pourrait toujours se poser pour les tranches supérieures du barème.
Le président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique est devenu le nouveau garde des Sceaux. Les sénateurs de droite, qui ont souhaité s’exprimer, reconnaissent le caractère « rigoureux » de l’ancien socialiste. Dans son ancien parti, ses qualités sont aussi vantées, mais certains s’interrogent sur la signification de son arrivée dans un gouvernement plus marqué à droite que les précédents.
Le sénateur LR a succédé ce lundi place Beauvau à Gérald Darmanin. Après un discours d’adieu empreint d’émotion de son prédécesseur, le nouveau ministre de l’Intérieur a estimé que le gouvernement devait « avoir le courage de la fermeté ». Il veut s’appuyer sur le message « clair » des électeurs aux législatives : « Les Français veulent plus d’ordre ».
Quatre ministres sur dix sont issus de la droite dans le gouvernement de Michel Barnier, annoncé ce 21 septembre. Les sénateurs font aussi une entrée historique dans un gouvernement, ils sont neuf à nommés.
Issu de l’aile gauche de l’ancienne majorité présidentielle, et très visible dans les médias, le sénateur des Hauts-de-Seine devrait entrer au gouvernement. Il serait chargé des dossiers qui concernent la Famille et de l’Enfance, deux thématiques sur lesquels il est très actif.
La sénatrice des Yvelines, qui a tenu durant six années les rênes de la commission des affaires économiques, va intégrer le gouvernement Barnier au poste de ministre déléguée au Commerce extérieur et aux Français de l'étranger. Elle s’est montrée très critique sur certains traités de libre-échange, comme le Mercosur.
Le coût de l’organisation des élections législatives commence à se dessiner. Sous certains aspects, le scrutin pourrait coûter moins cher que les précédentes législatives. Mais le caractère soudain de la dissolution occasionne quelques surprises, comme nous le raconte une députée.
Le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale (La France insoumise) considère que Michel Barnier « fait du budget Attal sont budget de départ », après avoir pris connaissance du contenu du document budgétaire transmis par Matignon.
Les services du Premier ministre indiquent avoir transmis aux commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat « les documents budgétaires élaborés par le gouvernement démissionnaire ».
Dans un rapport de contrôle budgétaire, le sénateur Christopher Szczurek (RN) appelle à clarifier la répartition des compétences entre les différents organes chargés de la prospective et de la planification en France. Il juge l’organisation et la « dimension personnelle » du Haut-commissariat au Plan, incarné par François Bayrou, « peu compatibles » avec les missions de cette instance.