Les sénateurs ont adopté dans la nuit du 11 au 12 juillet le projet de loi « pour le plein emploi ». Le texte vise à mieux coordonner les acteurs et accompagner les personnes les plus éloignées du travail. Principale modification votée par la majorité de droite et du centre : la fixation d’une durée hebdomadaire d’au moins 15 heures pour les allocataires du RSA.
Le Sénat a voté ce 11 juillet en faveur de la création d’un mécanisme de suspension du versement du revenu de solidarité active, lorsque l’allocataire ne respecte pas ses engagements. Les groupes de gauche se sont opposés à cette disposition.
Sur les 170 postes du palais du Luxembourg remis en jeu en septembre, il faut s’attendre à au moins un quart de nouveaux visages. Beaucoup de sénateurs expérimentés ont décidé de ne pas rempiler pour un nouveau mandat.
Le ministre du Travail Olivier Dussopt réprouve vivement la présence de députés de la France insoumise au rassemblement qui s’est tenu en mémoire d’Adama Traoré, le samedi 8 juillet à Paris.
La réforme de l’accompagnement des allocataires du RSA dans le contexte de la création de France Travail laisse augurer des débats musclés au Sénat la semaine prochaine. Par ailleurs, le gouvernement veut rétablir le changement de dénomination de Pôle Emploi en France Travail, auquel s’étaient opposés les sénateurs en commission.
Le groupe de travail sénatorial sur la décentralisation a remis sa copie, en prenant à témoin très directement l’exécutif. Après des jours qui ont mis à rude épreuve les mairies, les sénateurs veulent une réponde rapide et réelle, cette-fois. Gérard Larcher prévient qu’il suivra « personnellement » le devenir de ces propositions.
Après avoir déploré dans la matinée « une sorte de régression vers les origines ethniques » de jeunes issus de l’immigration, le président du groupe LR au Sénat a assumé ses propos. Ils « poursuivent un chemin inverse à celui qu’on attend d’eux, c'est-à-dire intégrer complètement le modèle républicain », dénonce-t-il.
Interpellée par le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau sur la réponse politique aux évènements des derniers jours, Elisabeth Borne a promis que des réflexions seraient menées « sans a priori, sans excès ni caricature » pour trouver des solutions.
Face à la commission des finances du Sénat, le président de la Cour des comptes a considéré que l’année 2023 serait « une année blanche » en termes de redressement des finances publiques. Il a encouragé les parlementaires à se pencher sur la qualité de la dépense, mais aussi sur le niveau des niches fiscales.
Le président de la République a écouté pendant de longues heures les témoignages et les demandes de plusieurs dizaines de maires touchés par les émeutes urbaines. Une assistance et des chantiers vont être lancés. Si beaucoup de participants ont apprécié l’écoute dont ils ont bénéficié, certains redoutent que la séquence ne s’apparente pour le moment à un exercice de communication.
La secrétaire nationale d'Europe Écologie Les Verts n’approuve pas le discours de l’exécutif qui a rappelé que la responsabilité parentale pouvait être engagée dans le cas des mineurs impliqués dans les émeutes.
Une cagnotte en ligne, lancée au bénéfice de la famille du policier inculpé pour le tir mortel qui a visé Nahel, a franchi ce 3 juillet la barre du million d’euros. A gauche, les demandes de clôture se multiplient. Le président de LR, Eric Ciotti, dit comprendre que des Français soutiennent une famille « dans l’épreuve ». Dans les rangs de la droite, majoritaire au Sénat, plusieurs membres estiment que cet élan traduit un sentiment « de ras-le-bol » dans l’opinion.