Le Nouveau Front populaire veut agir par voie réglementaire pour abroger la disposition phare de la réforme des retraites de 2023, s’il était aux manettes au gouvernement. Comment un exécutif de gauche pourrait-il arriver à ses fins ?
Alors qu’aucune force n’a réuni plus de 200 sièges dans l’hémicycle, les députés d’Ensemble ont commencé à courtiser LR et les sociaux démocrates. Les discussions n’ont encore rien donné.
Après avoir fait campagne sur une ligne d’indépendance, LR se maintient à un niveau relativement correct. La droite (LR et divers droite) recueille 63 à 67 sièges à l’issue du second tour des législatives 2024. La plupart des députés sortants doivent leur réélection à leur implantation mais aussi, et surtout, aux désistements du début de semaine. Laurent Wauquiez écarte « toute coalition et toute compromission ».
Les Français sont appelés aux urnes dimanche 7 juillet pour le second tour des élections législatives. Ces scrutins dans 501 circonscriptions, qui s’annoncent très suivis, sont lourds d’enjeux.
Des spécialistes de droit constitutionnel se sont penchés sur l’hypothèse d’un projet de loi de finances qui serait rejeté dans une Assemblée nationale, à la majorité introuvable. La Constitution n’a pas prévu ce cas de figure.
Au cours des deux dernières années les députés d’Emmanuel Macron ont bénéficié de forces d’appoint au Parlement, mais ces deux années de majorité relative témoignent aussi de la difficulté de satisfaire des groupes parfois diamétralement opposés.
Alors que le nombre de triangulaires faiblit à la faveur de désistements, la réduction de l’offre politique pourrait conduire certains électeurs à s’abstenir au second tour. Les dernières législatives nous enseignent également que le rapport de force entre le candidat arrivé en tête et le candidat arrivé deuxième se réduit difficilement.
Si les cadres de la macronie appellent à empêcher une victoire du Rassemblement national, par un désistement en cas de troisième position, nombre de candidats interprètent à leur guise les consignes nationales, qui virent parfois à la cacophonie.
Seul sénateur à s’être présenté aux législatives, le sénateur (Union centriste) Philippe Bonnecarrère est arrivé en seconde position, 10 points derrière le candidat du Rassemblement national. Avec le retrait de la candidate socialiste, la triangulaire se transforme en duel.
Député(e)s de premier plan, personnalités politique nationales, candidats emblématiques des différents camps, Public Sénat vous liste le sort d’une trentaine de candidats après cette journée de vote ce 30 juin 2024.
Des parlementaires redoutent le spectre d’une minorité de blocage au Conseil, dans l’hypothèse d’un gouvernement dirigé par le Rassemblement national, et allié à d’autres pays dirigés par des formations de droite radicale ou eurosceptiques. Plusieurs spécialistes estiment que ce scénario n’est pas le plus probable, et parient plutôt sur une perte d’influence.
La part des femmes dans les candidatures aux législatives est sensiblement plus basse qu’en 2022. Une donnée qui ne devrait pas aider à féminiser davantage l’Assemblée nationale, qui comptait 37 % de députées avant la dissolution.