Après l’avoir envisagée, l’Élysée a fait marche arrière sur la venue de l’organisation des Soulèvements de la Terre au grand débat que le président animera au Salon de l’agriculture. Avant de finalement plaider une « erreur » lors d’une communication faite avec les journalistes. Au Sénat, c’est la consternation, la droite ciblant l’Élysée, et d’autres parlementaires, plus à gauche la FNSEA.
Le sénateur LR Alain Milon a déposé un amendement au projet de loi constitutionnelle sur la liberté de recourir à l'interruption volontaire de grossesse. Co-signé par le président de groupe Bruno Retailleau, il prévoit une garantie du respect de la clause de conscience que peuvent faire valoir les professionnels de santé, absente selon eux dans la Constitution.
Le décret annulant 10 milliards d’euros de dépenses est paru au Journal officiel. L’effort budgétaire va s’avérer plus important en proportion pour plusieurs ministères. C’est le cas pour l’écologie, le travail, l’aide publique au développement, l'éducation ou encore la recherche.
Au Sénat, la nouvelle intervention du Premier ministre en faveur des agriculteurs peine encore à convaincre totalement. La majorité sénatoriale constate des annonces qui « vont dans le bon sens », mais des doutes persistent. La gauche reste sur sa faim, notamment sur la question des revenus.
Trois semaines après les premières réponses gouvernementales à la colère des agriculteurs, le Premier ministre a dressé ce 21 février un bilan à l’approche du Salon de l’agriculture. Il souligne que « huit engagement sur dix » ont « abouti » ou « sont sur le point d’aboutir ».
L’exécutif a confirmé la mise en place d’un ticket modérateur pour les utilisateurs du CPF, à hauteur de 10 % du coût d’une formation. Cette participation permettrait à l’État d’économiser environ 200 millions d’euros par an. À l’origine de cette décision : un article de l’avant dernière loi de finances, dont le décret d’application manque toujours à l’appel.
L’exécutif va agir par voie réglementaire pour mettre en œuvre ses 10 milliards d’euros d’économies annoncées en urgence sur le budget de l’Etat. La loi organique, qui encadre la procédure budgétaire, autorise ce coup de rabot, tout en fixant des limites.
La députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis redoute des conséquences importantes pour le premier budget de l’Etat, celui de l’Education nationale, si le plan d’économies annoncé en urgence s’applique de façon proportionnelle à tous les ministères. Elle dénonce également le refus par Bercy de ne pas activer le levier fiscal.
Principal visage de l’opposition au régime de Vladimir Poutine, bête noire du Kremlin, Alexeï Navalny est décédé ce 16 février alors qu’il était emprisonné au cercle polaire. Plusieurs spécialistes du monde russe y voient un message adressé aux rares oppositions encore visibles dans le pays.
Le projet de ratification de l’accord controversé de libre-échange Union européenne-Canada vient d’être inscrit à l’ordre du jour du Sénat, sur demande du groupe communiste, qui espère provoquer son rejet. Depuis l’adoption à l’Assemblée nationale à l’été 2019, les sénateurs attendent en vain que le gouvernement leur soumette le texte.
La ministre de l'Education nationale s’est inscrite dans le prolongement de l’action de Gabriel Attal, en confirmant sa volonté de mettre en place des groupes au collège pour gérer les différences de niveau. « Nous ne pouvons pas rester en l’état », a-t-elle souligné.
Les sénateurs ont adopté un texte du sénateur Philippe Tabarot (LR) qui étend les prérogatives des services de sûreté dans les transports, et pénalise plus fortement la répétition des incivilités.