Dans l’éventualité d’une majorité relative, c’est-à-dire moins de la moitié de l’Assemblée nationale sous contrôle, LREM et ses alliés pourraient se retrouver dans une situation inconfortable. Il existe un précédent, celui de 1988. Mais la boîte à outils constitutionnelle a changé, le contexte aussi.
Quatre personnalités politiques, Aurore Bergé (Ensemble), Danièle Obono (NUPES), Roger Karoutchi (LR) et Andréa Kotarac (RN) font le bilan du premier tour des élections législatives et dressent des perspectives pour le second tour.
Quel message envoyer à ses électeurs en cas d’élimination au premier tour ? Depuis dimanche soir, les partis ont fait passer des consignes de vote chacun à leur manière. Les performances ont parfois viré au numéro d’équilibriste, voire de cascadeur.
La NUPES, la coalition menée par Jean-Luc Mélenchon, et Ensemble, la majorité présidentielle, ont comme prévu viré en tête du premier tour des législatives. La République en marche et ses alliés sont cependant en meilleure position pour le second tour. Mais la configuration s’annonce plus délicate qu’en 2017.
La République en marche refuse de donner une consigne nationale. Le parti présidentiel préfère se prononcer au « cas par cas » en cas de duel NUPES-RN, et vérifier le profil des candidats NUPES. L’absence de position claire scandalise plusieurs responsables de gauche.
La Première ministre a encouragé les électeurs à donner une « majorité claire et forte » au gouvernement, alors que le risque d’une majorité relative n’est pas exclu.
L’ancien ministre de l’Education nationale finit troisième du premier tour dans la quatrième circonscription du Loiret, distancé de seulement 0,5 point par le candidat de la NUPES.
La Nouvelle Union populaire écologique et sociale obtiendrait 25,2 % des voix au premier tour des élections législatives, tout comme la majorité présidentielle, selon une première estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, LCP-AN / Public Sénat. La République en marche et leurs alliés sont en meilleure posture pour le second tour.
Le premier tour des législatives est marqué par une abstention inédite. Elle est attendue à près de 53 %, selon l’estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, LCP-AN / Public Sénat.
La destruction des vidéos enregistrées par les caméras du Stade de France durant les incidents de la finale de la Ligue des champions est devenue en l’espace de quelques heures une nouvelle affaire. Public Sénat fait le point sur l’état de la législation sur ce sujet.
L’audition du préfet de police de Paris était attendue au Sénat, pour faire la lumière sur les débordements et les incidents constatés en marge de la finale de la Ligue des Champions. Si les sénateurs prennent acte du mea culpa de Didier Lallement, beaucoup de réponses les ont contrariés.
Une mission conduite par les sénateurs LR Roger Karoutchi et Jean-Raymond Hugonet, après l’annonce par Emmanuel Macron de supprimer la redevance audiovisuelle, défend une redéfinition stratégique pour les télévisions et radios publiques françaises.