Dans un avis publié ce 30 mars, les scientifiques de la HAS préconisent de mettre fin à l’obligation vaccinale contre le covid-19, qui concernait les professionnels de santé. Le ministre de la Santé François Braun a indiqué qu’il suivrait cet avis. Au Sénat, les réactions sont partagées. Pour le sénateur Bernard Jomier, l’avis est « critiquable ». Catherine Deroche, présidente de la commission des affaires sociales, dit « prend acte » de cette recommandation.
La commission des lois du Sénat a adopté la proposition de loi visant à renforcer l’accès des femmes aux responsabilités dans la fonction publique. Prolongement d’un rapport de la délégation aux droits des femmes, le texte a pour objectif de renforcer les obligations des employeurs publics et les sanctions en cas de manquements.
Les sénateurs relancent des auditions de sociétés d’autoroutes, quelques semaines après la révélation d’un rapport très critique des services de l’État. Le président de Vinci Autoroutes conteste tout écart avec les modélisations réalisées au moment de la privatisation.
Les socialistes du palais du Luxembourg sont unanimes à saluer l’issue proposée par l’intersyndicale d’une mise sur pause de la réforme et de la mise en place d’une médiation. Remontés contre la fin de non-recevoir d’Olivier Véran, ils appellent le gouvernement à ne pas manquer cette nouvelle occasion de revenir autour de la table.
La cote de popularité du chef de l’Etat a fortement reculé ce mois-ci et retombe à 30 %, son plus bas niveau depuis 2019, d’après le dernier baromètre politique d’Odoxa, réalisé pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale. Six Français sur dix souhaitent une dissolution de l’Assemblée nationale.
Interrogé sur la préparation d’une proposition de loi dans la majorité présidentielle en faveur d’une contribution exceptionnelle des grandes entreprises, le premier secrétaire du Parti socialiste prévient qu’il faudra « prélever à bonne hauteur » et ne pas prendre ses collègues « pour des andouilles ».
Après les violences qui ont éclaté lors de manifestations contre la réforme des retraites, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure pointe un « problème de doctrine du maintien de l’ordre ». Le député annonce que son groupe pourrait demander une commission d’enquête sur les agissements des BRAV-M, les brigades de répression des actions violentes motorisées.
Selon une enquête Toluna Harris Interactive pour Public Sénat et l’agence AEF Info, réalisé ce 27 mars, la contestation de la réforme des retraites a atteint le niveau le plus élevé mesuré par cet institut.
Face à la tension sociale qui ne retombe pas dans le pays, les députés et sénateurs PCF songent à ajuster leur façon de participer aux travaux parlementaires. La réflexion traverse aussi les socialistes. « Nous nous interrogeons sur notre manière de travailler désormais », appuie Boris Vallaud.
Les trois groupes de gauche au Sénat ont déposé leurs recours auprès du Conseil constitutionnel le 24 mars sur le texte retraites. Leur saisine repose sur trois angles d’attaques. Ils insistent particulièrement sur les « mécanismes procéduraux » qui ont altéré la clarté et la sincérité du débat parlementaire.
Au cours de son interview télévisée, le président de la République a évoqué le besoin d’agir de « manière très concrète », opposant cette méthode aux lois, qu’il juge trop nombreuses, trop longues. Comment agir avec des mesures non législatives ? Est-ce possible ? Réponses avec des spécialistes.
La Conférence des présidents qui s’est réunie le 22 mars a retiré le projet de loi immigration de l’agenda du Sénat. En conséquence, le programme de travail en séance publique se limitera à une heure de questions au gouvernement le mercredi.